mardi 15 avril 2014

Message de Papa Émile : Portée Spirituelle de la Pâques!

LE GRAND MAÎTRE DE L’OPH GUY ÉMILE LOUFOUA CETIKOUABO
MESSAGE DE PÂQUES CONTENU DANS LA CASSETTE DE LA CHORALE ASLA

Mes très chers frères et sœurs,
Bonjour, bonjour, bonjour à vous tous !

Aujourd’hui est un grand jour, un jour de joie, un jour de grande fête. C’est d’abord une fête pas gaie pour nous qui prions parce qu’elle commémore la mort de Notre premier Chef, Notre Seigneur Jésus. Nous Lui avons fait du mal, nous l’avons calomnié alors qu’Il était venu pour nous sauver, nous autres qui avons péché.

Cependant, avant que nous nous entretenions un tout petit peu au sujet de cette fête, demandons d’abord à notre Dieu de nous donner la force, de rester avec nous, bien que nous soyons des pécheurs. Notre Dieu est un Dieu de miséricorde, Il nous pardonne toujours.

Prions : Chant :
Dieu notre Père, Le Dieu des Cieux, Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob, voici que nous sommes venus humblement auprès de Toi, tête baissée à cause du poids de la multitude de nos péchés. Pardonnes-nous nos péchés, pardonnes-nous nos offenses. Seigneur notre Dieu, nous ne sommes rien devant ta face mais, Tu es notre Dieu Créateur, Le Dieu d’amour qui nous aime tous. Hélas, avec tout notre orgueil, tout notre mensonge, avec tout ce qui est mauvais en nous, nous ne t’écoutons pas. Malgré cela, Tu as toujours eu pitié de nous mais, nous oublions que c’est Toi qui nous a créé, nous oublions que tu nous aimes.
Seigneur notre Dieu, nous venons humblement devant ta face en ce jour, te supplier de nous pardonner, de nous écouter. Malgré notre état de pécheur, reçois-nous entre tes saintes mains. Nous te l’avons demandé au nom de Jésus le fils de Dieu venu mourir sur terre pour tous les pécheurs. Amen, amen, amen, que Le Seigneur soit avec nous.

Mettons-nous debout, très chers frères et sœurs en Christ pour écouter la signification profonde de cette grandiose fête de pâques.
Jésus - Christ a dit : Aimes ton prochain - Matthieu 5:44

La fête de Pâques a existé bien avant que Jésus soit venu naître en tant que Homme sur terre. Jésus a existé bien avant la création du monde car la bible nous dit qu’au commencement était La Parole, La Parole était avec Dieu et La Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. (Jean 1 : 1-2).

Cela signifie que « La Parole » est le nom que Jésus portait au Ciel avant qu’Il ne vienne naître sur terre et avant la création de l’univers. C’est par Elle, La Parole qui est Jésus, que Dieu son Père a créé l’univers.

Compte tenu de tous les efforts que Dieu Le Père, Dieu LE Fils, Dieu Le Saint Esprit a fourni pour créer l’univers (les mondes, les astres, les luminaires, les hommes, …), l'Eternel Dieu regretta d’avoir créé l’homme, et son cœur fut affligé car, au lieu d’honorer, d’obéir et de suivre les lois et règlements de Dieu son Créateur, l’homme a suivi sa propre voie, sa propre destinée, ce qui affligea l'Eternel Dieu. Ce dernier décida alors de mettre fin à toutes les vies sur terre mais, par amour du genre humain, Jésus notre Frère aîné, notre Avocat auprès du Père, supplia l'Eternel Dieu pour qu’Il revienne sur sa décision et que Lui Jésus vienne sur terre payer, à la place de l’homme, l’amende que le genre humain a encourue, a méritée.

Voyez donc cet amour ! Cet amour grandiose que Jésus a envers le genre humain. Au lieu que nous le respections en observant ses prescriptions, nous avons trouvé cela très mauvais, nous avons traité Jésus de menteur, nous l’avons traité de tous les noms : Belzebuth, voleur, féticheur, de tout.

Beaucoup de gens disent que ce qui s’était passé à cette époque ne concerne que les contemporains de Jésus. Erreur ! Nous aussi, nous sommes concernés. En tant qu’humain, nous commettons les mêmes fautes, nous renions Dieu, nous bafouons ses lois et commandements, nous refusons Dieu, nous rejetons son aide ! A cause donc de notre rébellion, notre mensonge, nous avons participé activement aux souffrances que Jésus avait endurées pour nous.

Il est vrai qu’avant de venir sur terre, Jésus était Dieu. Cependant, son plan était tel qu’Il vienne mourir sur la croix pour sauver l’homme de ses péchés. Hélas, nous avons, nous-mêmes, aggravé notre situation de pécheur. A cœur joie, nous avons participé à sa condamnation pour rien.
Par nos mauvais agissements, nous qui manquons d’amour, nous qui ne mijotons que le mal, nous avons condamné Jésus par une mort honteuse, une mort réservée aux seuls brigands de grand chemin : la mort sur la croix. Pour notre plaisir, nous avons tué Jésus, Lui qui est venu souffrir puis mourir innocemment à notre place. Nous l’avons traité à sa plus petite valeur : le fils de Marie et de Joseph, nous l’avons traité de simple et pauvre apprenti charpentier, nous l’avons traité de menteur et d’insensé lorsqu’Il affirmait être le Fils de Dieu. Et vous disiez : « comment le Fils de Dieu peut-il naître chez de pauvres gens ! Comment le Fils de Dieu peut-il naître dans une étable entouré de bêtes ! » En nous interrogeant ainsi, nous avions carrément mis de côté l’Amour, cet amour que Jésus a envers l’humanité, envers l’homme. Nous l’avons fait juger devant nos tribunaux, nous l’avons condamné à mort, et à quel genre de mort !

Une personne de bon cœur a accepté descendre le corps de Jésus de la croix pour le placer dans un tombeau en grotte puis, trois jours plus tard, Jésus est ressuscité. Il est apparu à certaines des femmes, Il a apparu aux disciples qui se rendaient à Emmaüs. Quand on apporte l’heureuse nouvelle de cette résurrection à Thomas, et qu’il fallait que les disciples rejoignent le Christ en Galilée car c’est bien là-bas qu’Il les attendait, Thomas n’en croit pas ses oreilles.
« Comment ! » dit Thomas. « Comment donc, un homme crucifié, mort sur la croix et enseveli peut-il ressusciter ! Tant que je ne verrai pas ses plaies, les marques des cloues et des lances sur son corps, je ne croirai jamais», conclut-il.

L’apôtre Thomas avait totalement oublié les enseignements, il avait oublié tout ce que Jésus leur disait. Jésus leur parlait pourtant de sa vie, ses souffrances, sa mort et sa résurrection mais, l’apôtre Thomas, l’incrédule Thomas n’en croyait pas ses oreilles. Alors Jésus lui apparut et l’invita à mettre son doigt dans les trous des plaies laissés par les pointes et les lances. Thomas se mit à genoux et dit à Jésus : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Et Jésus de dire : « Pour croire il faut absolument que tu voies ! »

Frères et sœurs, arrêtons de douter ! Croyons en Jésus, à sa résurrection, à sa mort ! Croyons en Jésus qui a vaincu la mort et par sa mort, toi et moi aussi ne sommes plus esclaves de la mort car Jésus a coupé les liens qui unissaient l’homme à la mort, à Satan.

Beaucoup de prédicateurs par delà le monde enseignent la parole de Dieu mais, nombreux sont les frères et sœurs qui ne croient pas à un seul mot de la parole de Dieu tant qu’ils n’ont rien vu. Toi mon frère, toi ma sœur, ne ressembles pas à ceux-là, ne ressembles pas à Thomas qui ne croit que lorsqu’il voit. Aimons Dieu, aimons-le sans chercher à le voir. Toi et moi sommes des pécheurs, nous ne pouvons voir Dieu.

Dans la Bible, il est dit que les enfants d’Israël voulaient voir Dieu et ils importunaient Moïse afin qu’il leur favorise cela car, Moïse avec qui Dieu parlait n’était aussi qu’un homme comme eux… Cependant, à la fin, beaucoup étaient morts lorsque Dieu se décida de leur apparaître. Je vous invite à lire cela dans votre bible.

Je voudrais vous dire une autre chose au sujet de la mort et de la résurrection de Jésus. Lors de ses sermons, Jésus avait dit qu’Il était capable de détruire le temple de Jérusalem et d’en rebâtir en trois jours. Qu’est-ce à dire ? Dans ces propos, Jésus voulait juste dire qu’il sera mort puis enseveli mais trois jours après, il va ressusciter. Jésus enseignait abondamment ses disciples mais Thomas l’incrédule doutait. Heureux celui qui croit sans avoir vu !
Toi mon frère, toi ma sœur, de quel côté es tu ? Du côté de Thomas ou du côté de celui qui croit sans avoir vu ? Frère, sœur, de quel côté es tu ?

Autre chose : Jésus est crucifié. Deux brigands, de part et d’autre de Jésus, étaient crucifiés avec lui. L’un d’eux, avec un air moqueur, demande à Jésus « le faiseur de miracles », d’en faire un afin qu’il quitte la croix et s’en aille. Le second brigand réprime son copain et lui dit que Jésus au moins n’avait rien fait de mal alors que eux, étaient des vrais criminels, des bandits de grand chemin qui ont tué, volé, violé, agi énormément dans le mal et qu’ils méritaient le sort qui leur était réservé. S’adressant alors à Jésus, ce second brigand le supplia Lui demandant de penser à lui quand Il sera dans sa gloire. Et Jésus lui dit : aujourd’hui même, tu seras avec moi au paradis. Voilà mes frères et sœurs, la joie, la grande joie. Bien que suspendu par des pointes sur la croix, bien que souffrant atrocement, avant de mourir, Jésus sauva l’un des brigands.
Aujourd’hui c’est jour de pâques, un jour presque de deuil dans la mesure où nous venons de tuer Jésus et que sa résurrection a lieu ce jour. Sommes-nous capables de dire comme ce brigand sauvé : « Seigneur Jésus, lorsque vous serez dans votre gloire, pensez à moi ! » Sommes-nous prêts, frères et sœurs à agir de la sorte ? Qui de nous frère, qui de nous sœur, peut penser comme ce brigand-là !
Mon frère, ma sœur, évidemment, il est temps, c’est le moment de dire à Jésus : « Seigneur, lorsque vous serez dans votre gloire, pensez à moi ! » Il est temps maintenant de demander pardon, de se corriger, de cesser de faire du mal sous toutes les formes, de cesser de se rendre complice du mal fait à votre frère ou sœur. Il est temps de cesser de comploter, c’est le moment d’abandonner le mal.

Très chers frères et sœurs, pour terminer, permettez que nous nous donnions quelques conseils :
Pour toi mon frère, pour toi ma sœur, pour que nous profitions de la parole de Dieu, pour que cette parole de Dieu nous rende des services énormes, pour que la parole de Dieu nous soit bénéfique, nous devons cesser de faire le mal, nous devons absolument aimer Dieu. Et comment ?
Beaucoup de ceux qui, soit disant, prient ou connaissent Dieu, se comportent mal. Une fois un conflit nait entre eux, les prétendus croyants jurent qu’ils ne parleront plus jamais à leurs frères ou sœurs en Christ ou du monde jusqu’à la mort ; puis le lendemain, les voilà partis prier dans je ne sais quel temple.

Je m’interroge finalement de savoir quel est ce Dieu-là que ces croyants prient ! Certains d’eux sont même responsables dans leurs congrégations respectives. En ce comportant ainsi, ils se bloquent eux-mêmes par le fait qu’ils ne s’adresseront à leurs amis qu’après la mort. Ils ont oublié que Dieu est Amour, Il recommande aux hommes de s’aimer. Comment peut-on donc aimer Dieu qu’on ne voit pas lorsque nous sommes incapables d’aimer le prochain que nous voyons. Celui ou celle qui prie véritablement Dieu doit, je dis bien doit, et je le répète, doit aimer son prochain comme lui-même.

La bible nous recommande d’aller trouver le prochain avec lequel on a eu des problèmes pour lui demander pardon puis, on fait table rase sur le problème. C’est cela que Dieu nous recommande. Il n’est pas question d’aller demander pardon à Dieu après la mort alors que de notre vivant, nous avons refusé catégoriquement de demander pardon au prochain.

Tant que nous n’aimons pas le prochain, notre prière est vaine. Tant que nous n’aimons pas le prochain, ce n’est pas la peine de prier, de dire « Ô Seigneur, Ô Seigneur ! » Dans ce cas, en allant au temple pour « prier », nous aggravons notre situation de plus belle, notre situation deviendra de plus en plus importune. Aimes ton prochain, aides ton prochain, que tu le connaisses ou pas.

Prions :
Seigneur notre Dieu,
Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob, nous voici une fois encore devant ta face pour te remercier pour ces précieux conseils, pour ce conseil combien vital que tu viens de nous prodiguer.
Dieu notre Père, pardonnes-nous nos offenses, pardonnes-nous pour ce que nous avons fait à notre Frère aîné Jésus Christ qui est venu souffrir et mourir pour nous pauvres pécheurs.
Seigneur, nous te demandons de penser à nous comme tu as pensé à l’un des brigands crucifiés avec Toi ce jour-là.
Aides-nous à nous débarrasser de toutes nos habitudes que tu réprimes. Pardonnes-nous Seigneur, Toi qui es Un Dieu de miséricorde. Que Ton pardon se repose sur nous. Que ton pardon soit avec nous aujourd’hui, demain et toujours. C’est au nom de Jésus que nous l’avons demandé.
Amen, Amen, Amen, que le Seigneur soit avec nous.

Message transcrit et traduit en Français
Par la Commission Éducation de
La Section de Libreville – Gabon
E.mail : darius_ay@yahoo.fr
Tel : (00241) 07381864 - 03133615

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