mercredi 28 septembre 2016

3e Cassette Guy Émile annonce les Vérités Divines de l'Heure (Jean 16:12-16)

L’ENTRÉE DU TROISIÈME MILLENAIRE
L’ESPRIT DE VÉRITÉ EN ACTION

LE GRAND MAÎTRE DE L’OPH
ANNONCE LES VÉRITÉS DIVINES DE L’HEURE

JEAN 16 : 12 - 16
 Troisième Cassette
  
A mes très chers aimés et respectés, les gros, gros, gros des gros kalakas de l’ASLA OPH; la vice présidente Adjointe du B.C.I, maman Mahoungou Nkela Caroline; voici la troisième cassette que je vous envoie, porteuse d’un nouveau message. Vous ferez écouter publiquement cette cassette aux frères et sœurs lors de votre dambage du 16 avril 2000 que vous passerez à Loua (une banlieue de Brazzaville). 

Vous ferez également écouter cette cassette aux frères et sœurs lors du dambage de Pâques du 23 avril 2000, que vous passerez à Inga. J’aimerais que vous fassiez écouter le message que porte cette cassette lors des dambages des grandes fêtes. Vous ferez écouter publiquement ce message aux frères et sœurs afin que ceux qui veulent, en fassent des copies pour qu’ils puissent l’écouter chez eux comme ils le voudraient. Vous en ferez vous-mêmes des copies et vous conserverez l’originale car vous savez, les cassettes se détruisent facilement

Le message que je vous envoie aujourd’hui n’est pas important, à mon humble avis. Vous me poserez la question de savoir pourquoi je m’adresse à la Sr Mahoungou Nkela Caroline qui est vice-présidente adjointe du B.C.I et non au Comité Directeur. Sachez que le Comité Directeur est notre organe de décision, ce sont nos chefs, car les décisions sont prises à leur niveau. Il est ici question de s’adresser à l’organe qui s’occupe de l’exécution des décisions prises sur le plan international. Voilà pourquoi je m’adresse au B.C.I, c’est comme ça que le veut la hiérarchie. Et comme le Fr. Ogouchi est à Pointe Noire, alors la seule personne habileté à recevoir ces messages, c’est la Sr Mahoungou Nkela Caroline. C’est vrai que ce que je vais dire ici n’est pas trop important, mais je voudrais quand même que vous le sachiez tous. Je ne serai pas long, je ne vous dirai pas tous les détails du début jusqu’à la fin mais, je vais vous donner les détails les plus importants. 

Il y a parmi vous, ceux qui le savent déjà. Il s’agit de mon enlèvement à Loudima. Je voulais vous en parler depuis longtemps, mais je n’en trouvais pas la nécessité. Alors aujourd’hui, j’ai décidé de vous en parler. On m’a dit de vous en parler moi-même car il est certain qu’il y a parmi vous des chuchotements à ce sujet. Avant d’aborder ce point, j’aimerais tout d’abord faire une mise au point sur quelque chose. 

Nombreux disent qu’Emile n’a jamais été à l’école, qu’il ne sait pas parler le français, qu’il n’a jamais fait de longues études, comment peut-il aujourd’hui se proclamer « Grand Maître » ? Je dis oui, c’est vrai que je n’ai pas fait de longues études ; A notre époque, l’école n’avait que quatre niveaux. On avait : Débutant 1è année, Débutant 2è année, Préparatoire 1è année et Préparatoire 2è année, puis c’était la fin de l’école. Ce n’était qu’après que l’école de l’Armée du Salut avait instauré le Cours Elémentaire, et ce à Brazzaville seulement. Je vous ai toujours dit que moi, je suis salutiste, je resterai salutiste et je mourai salutiste ; mais je suis un Batélé Basidi. J’ai donc fait l’école primaire salutiste et nous avons commencé vers les années 1940 lorsque les salutistes ont ouvert leur premier poste de Makaka (Lieu de naissance de Guy Emile Loufoua Cétikouabo). Nous étions les premiers élèves de cette école et j’étais encore enfant. A mon retour du nord du pays (Congo B) où j’étais avec mon grand père, mon père me confia à son neveu, mon cousin. Il était connu au village et nombreux des frères et sœurs le connaissent, mais je ne vais pas dire son nom ici, par discrétion. Pendant mes quatre années d’études, je brillais par un grand absentéisme et pour que j’aille à l’école, le moniteur puis quelques camarades de l’école étaient obligés de m’y emmener de force. De mon propre gré, je ne pouvais pas aller à l’école une semaine durant. J’étais un fuyard, un enfant difficile. Quand les amis m’informaient qu’il y avait un examen de passage, ce jour là, je me présentais à l’école pour passer l’examen à l’issue duquel j’étais toujours admis en classe supérieure. Je puis vous dire qu’en une année, je ne totalisais jamais trois mois de scolarité. Voilà pourquoi ma mère me demandait toujours à savoir là où j’avais appris le peu que je connais. Si elle était encore vivante, vous le lui auriez demandé. Pendant que les autres allaient à l’école, d’autres camarades de classe et moi, nous préférions aller en brousse chasser les rats. Et mon père me disait toujours qu’on ne pouvait se nourrir avec les papiers de l’école ; les papiers ne léguaient aucun héritage et que cela ne servait à rien de s’attacher aux études, car elles ne menaient nulle part. C’est ce qu’on disait, à notre époque des années 40. Comme je viens de vous le dire, à mon époque, dans notre école salutiste des années 40 à Makaka, on avait quatre niveaux d’études et nous avions deux enseignantes blanches venues droit de Londres. C’est seulement après, qu’on avait reçu deux autres enseignants africains noirs ; ils étaient donc à quatre. Même à Goma tsé tsé, je parle de l’ancien Goma tsé tsé situé après le pont sur le Djoué, là où il y avait l’école catholique, le système était le même : il y avait quatre niveaux d’études seulement. 

C’est vrai que je manquais beaucoup l’école mais, mes moniteurs m’aimaient beaucoup parce que j’étais très éveillé et un peu intelligent. Quand les évaluations s’approchaient, le moniteur, avec quelques camarades de classe, venait me soulever de force, me jetait dans l’eau, m’attachait les pieds et les mains derrière et m’emmenait comme un colis jusqu’à l’école où, en nous voyant, les autres camarades d’école criaient sur moi et se moquaient de moi. Je leur disais : « laissez moi, laissez moi, laissez moi ... » Ah ! C’était vraiment amusant. 

Voilà pourquoi les gros chefs disent : « Mais lui, oh, il ne connaît rien, il n’a pas fais des longues études... » Je dis oui, je n’ai pas fait des longues études mais, Dieu dans sa sagesse, sa puissance et ses miracles m’avait fait faire des longues études. Donc après mon retour du nord du pays où j’étais avec mon grand père et après mes quatre années d’études que je viens de vous raconter, Dieu m’avait mis dans son école. J’étais resté mort pendant trois ans et demi. Vous, vous appelez ça comma mais, ce n’était vraiment pas le comma. Les pieds et tout le corps, toute ma chair était morte. Je m’étais trouvé dans cette situation au milieu d’une route
Et le matin, un homme d’un certain age s’arrêta à mon niveau et se demanda : « comment se fait-il que cet enfant se retrouve ici dans cet état tout seul ? » Il se disait : « c’est le fils d’un homme comme moi, comment cela lui est-il arrivé ? » Il me souleva et m’emmena chez lui. Toutes ces choses, je les avais déjà dites et j’avais même demandé au roi David d’écrire tout cela dans un livre, ce qu’il avait fait. Je me demande cependant pourquoi à Louzolo les gens s’intéressent-ils moins des choses qui me concernent. Ce sont normalement des choses que vous, membres de l’ASLA OPH devriez savoir afin d’être en mesure de répondre aux différentes questions qui vous seraient éventuellement posées ! En plus, étant à Louzolo, il est nécessaire que vous sachiez l’histoire de votre association Savoir sur ce qu’est son Président Fondateur ! Mais nous, nous attendons ce qui viendrait du ciel pour appliquer. Nous risquerons d’attendre longtemps. 

Je reviens donc pour dire que Dieu m’avait mis dans son école pendant trois ans et demi. J’étais mort dans mon corps et dans ma chair. Rien de moi ne bougeait, vous savez sûrement comment un cadavre est ! Et l’on percevait juste une petite respiration cutanée au niveau de la gorge, elle était presque imperceptible. Cette respiration s’arrêtait à certains moments, et le monsieur qui m’avait ramassé, une fois au travail, pensait toujours à moi. Il se disait : « l’enfant d’autrui, peut-être qu’à mon retour, je le trouverai déjà mort... » Mes parents m’avaient totalement oublié ; ils avaient oublié qu’ils avaient un fils au nom de Guy Emile Loufoua Cétikouabo. Personne ne savait là où j’étais ni ce qui m’était arrivé ; ni mes parents maternel ni mes parents paternels. Mes parents maternels se disaient que j’étais chez mes parents paternels et vice versa. Pendant tout ce temps donc, personne n’avait l’idée de me chercher ou de demander là où je pouvais être. Dieu avait voulu que cela se passe comme ça. 

Alors, c’est pendant ces trois ans et demi que j’étais à l’école de Dieu. Vous savez, quand quelqu’un est mort, quand il est cadavre, il perd tout le poids et j’étais devenu comme un squelette. Le monsieur qui m’avait ramassé ne m’avait pas abandonné. Il était originaire de Marchand (un village ferroviaire). Je ne l’avais jamais connu avant, et lui non plus ne me connaissait. C’est seulement au bout de ces trois ans et demi, c’est-à-dire lorsque j’avais recouvré ma santé que nous nous étions fait connaissance, et après cela, il était mort. Il se prénommait Fidèle et on l’appelait Mr Fidèle, il était charpentier

Dieu m’avait donc mis dans son école pendant trois ans et demi et les détails sur tout cela se trouvent dans le gros livre que j’avais demandé au roi David d’écrire. Sur ce, je m’arrête par là ; Passons à autre chose ! 

Vous avez sûrement ouie dire que j’étais porté disparu à Loudima-gare à un moment de ma vie. C’est normalement sur ce fait que je tenais à vous entretenir aujourd’hui. Ce que je viens de dire sur mes études et l’école n’était qu’une parenthèse. 

En 1978, pendant que je me trouvais à Loudima-gare, j’avais envoyé un de mes collaborateurs de Pointe Noire à Brazzaville pour qu’il aille instruire le petit groupe que j’y avais laissé sur nos méthodes de travail et de prière. Il y avait à Brazzaville les Frères Nkourissa et Biza Boutsana, Tata Youlou, le Fr. Mbemba, Tata Passi Mounzémbélé André et le défunt Nkoukou Joachim le premier membre du Congo. Ce collaborateur, arrivé à Brazzaville, avait été bien reçu par les frères que je viens de citer plus haut. Il était bien escorté. Certains sont encore vivants, vous pourriez le leur demander. 

Ce collaborateur était vraiment aux petits oignons. En fait j’avais laissé ces frères à Brazzaville, et ils ne savaient pas comment les choses se faisaient et comment on priait chez nous. J’y avais donc envoyé ce collaborateur pour qu’il aille les enseigner. Il était très bien reçu et les enseignements donnés étaient tellement profonds que le Fr. Mbemba Etienne avait même voulu passer Membre confirmé du coup. Cependant, ce collaborateur n’étant pas informé à ce sujet , avait dit au Fr. Mbemba que cela ne se passait pas comme ça chez nous ; qu’il devait attendre un peu qu’on le voit d’abord évoluer, tout ça... Ce dernier avait tellement insisté qu’ils avaient payé le billet à ce collaborateur pour qu’il vienne à Loudima où j’étais afin de se renseigner sur ce qu’il fallait faire pour le Fr. Mbemba. 

Lorsqu’il me demanda finalement si quelqu’un pouvait passer membre confirmé sur le champ sans être enseigné profondément, sans avoir mis du temps avec nous, je lui dit que cela était possible. Alors il reparti sur Brazzaville pour aller faire le courrier du Fr. Mbemba Etienne tel que nous le faisons chez nous. Son travail terminé, ce collaborateur avait reçu des colis de la part de ces frères de Brazzaville, colis qu’il devait déposer auprès de moi à Loudima ; il y avait aussi de l’argent. 

Les frères avaient aussi fait des colis pour lui-même. Malheureusement, il passa avec le tout à Pointe Noire sans faire escale à Loudima. Arrivé là bas, il expliqua aux autres comment il était reçu à Brazzaville et tout ce qu’on lui avait fait pour son voyage. Il s’écria et dit : « ça, c’est à moi qu’ils l’ont fait, j’étais escorté à Brazzaville, qu’auraient donc fait ces frères si c’était Emile lui-même ? Il faut alors éliminer physiquement Emile pour que nous restions à bénéficier de ces biens et de tous ces honneurs ; surtout que nous connaissons déjà le travail. » 

C’est là qu’avait commencé ma passion. Vous avez sûrement entendu parler ou lu sur la passion du Grand Maître, c’est comme ça que cela avait commencé


Alors, après tout ceci, ce collaborateur est allé s’entendre pour un complot contre moi avec le Président du 2è bureau de Pointe Noire car, j’y avais mis en place deux bureaux. Vous avez déjà lu sur ce que je dis ici. Si je le répète c’est pour que vous sachiez vraiment comment cette passion avait commencé. Je décidai ensuite, dans la même année 1978, d’aller à Pointe Noire pour aller voir comment les choses marchaient là bas. Arrivé à Pointe Noire, on me dit que les frères ne s’entendaient plus, qu’il y avait des mésententes entre les deux présidents, ce qui était faux. C’était juste une façon pour eux de m’avoir. (C’est comme ce qui se passe à Brazzaville maintenant là.) Ils ont donc créé des situations pour que les gens ne s’entendent plus : tout ceci pour faire du mal à Emile. 

Je vous dit : « ici, c’est chez vous, mais là bas chez nous, personne ne passera sans que je le voir, ou sans qu’il me voie. J’aimerais que vous compreniez cela une bonne fois pour toute. Que c’est vraiment idiot de vouloir faire du mal à Emile ! » 

Ce jour là à 18h, je demandai à mon ami le défunt Baron de m’accompagner à Mawata (un quartier de P/N) où se trouvaient les deux présidents. J’avais demandé au président de Tié-Tié (un autre quartier de P/N) de nous rejoindre là bas. Une fois en réunion à Mawata, ils avaient dit des choses ! Ce que j’avais entendu moi Emile, je ne peux vous le dire. 

D’autres disaient : « Emile peut rester Grand Maître pour vous mais, plus jamais pour nous. » Ils avaient claqué la porte et étaient sortis. (Ceux qui étaient à Loudima avaient écouté le témoignage qu’avait fait le défunt Baron). Je demandai au défunt Baron à ce qu’on parte ; il restait à Mbota et moi à Voungou (deux quartiers de P/N). 

Le lendemain matin, le défunt Baron est d’abord venu s’enquérir de mes nouvelles avant d’aller au travail. Je lui dis que tout allait bien, et que je devrais repartir à Loudima le soir. Ce soir, je n’avais pas pris le train de 18h, j’avais encore passé nuit à P/N et c’est par le train du matin que j’avais voyagé. Nous étions arrivés à Loudima à 13h. 

Quand j’arrivai, tout le monde était en alerte : il y avait un frère qui avait assisté à la réunion de Pointe Noire qui, m’ayant précédé à Loudima, avait informé ma famille sur ce qui se passait à Pointe Noire à mon sujet ; on l’appelait le Fr. Séraphin. Il disait aux autres et à ma famille qu’on m’aurait peut-être même déjà tué à Pointe Noire. 

Les frères et sœurs de Pointe Noire lui avaient dit qu’ils allaient me tuer là bas. Je marchais donc vers chez moi et en cours de route, je rencontrai une maman que je connaissais ; Elle me dit : « mon fils, nous avons appris ici que tu as de sérieux problèmes, qu’est ce qui se passe ? » Je la rassurai qu’il n’y avait rien de grave. Je venais donc d’arrivé et j’étais allé chez le Fr. Mampouya Gothard Samuel le vice président du BU.CO.REB. , président de la section de Nkayi. Comme j’avais chez moi des étrangers qui étaient venus du village, il m’avait proposé de passer la nuit chez lui. Il me fit préparer la chambre d’amis. Cette chambre ne se fermait que de l’extérieur ; alors quand je partis me coucher, le Fr. Gothard m’enferma, partit avec la clé et promit de m’ouvrir la porte le lendemain matin avant d’aller au travail. A cette époque il était le directeur des deux écoles de Loudima-gare. 

La chambre dans laquelle j’étais avait une fenêtre condamnée, elle ne s’ouvrait pas, et il n’y avait que cette porte qui ne se fermait que de l’extérieur. Une fois enfermé dans la chambre, je déposai mon sac de voyage sur une chaise qui y était puis je m’assis à même le lit. A cet instant même, des pensées de tristesse m’envahirent, une terrible tristesse m’envahit. Je me disait : « ah ! Des gens à qui je n’ai fait que du bien ! Aujourd’hui ils veulent me tuer ! » Je pensais, je m’attristais. C’était un dimanche, et pendant que j’étais dans la chambre, à 20h, tellement que j’étais dépassé par les soucis, Dieu envoya trois anges blancs qui apparurent dans la chambre. J’étais assis, mes yeux étaient ouverts, j’étais dans mon âme et conscience, je ne dormais point, je ne rêvais point. Les anges me dirent : « Dieu a écouté tes pleurs, Il a vu ta tristesse et Il nous a envoyé pour venir te prendre. » 

C’est moi Emile qui vous le dis ; j’ai vraiment vécu ceci. C’était un dimanche de l’année 1978, trois anges étaient venus dans la chambre où j’étais assis à 20h pour me prendre. Tout ceci arriva avant la phase pratique de ma passion, donc avant que je ne reparte sur Pointe Noire. Les anges me demandèrent ensuite de partir avec eux. Je m’étais levé et l’on avait commencé à marcher. Il y avait un ange devant, deux derrière et moi au milieu. On avait marché jusqu’à arriver au sommet d’une haute montagne

Là, nous nous étions arrêtés. Les anges me demandèrent de me mettre à genoux, j’exécutai, puis ils m’entourèrent. Et j’étais resté trois jours durant à genoux sur cette montagne. Il y faisait excessivement chaud. Exposé à cette grande chaleur, j’avais perdu toutes mes eaux et tout mon sang. Aucun liquide ne coulait dans mon corps, j’étais devenu sec. Je l’avais senti parce que lorsque j’avais voulu bouger la langue, c’était impossible. J’étais donc vide de toutes mes eaux et de tout mon sang. 

Après ces trois jours, nous partîmes. J’avais ma tenue rouge bordeaux que j’avais achetée au marché de Pointe Noire. C’était un ensemble avec une chemise légère à manches courtes, et j’avais des babouches de douche (la gomme). Vous savez que j’aime bien porter ces babouches. Après les trois jours, nous étions donc partis au ciel et j’avais mon corps. 

Mes frères et sœurs, vous qui m’avez connu, vous qui m’avez déjà vu, vous avec qui j’ai tout partagé à une époque, ce corps que vous aviez l’habitude de voir, mon corps, a été au ciel. 

J’ai été escorté jusqu’au ciel, chez eux-mêmes là bas, avec mon corps, par trois anges. Arrivés au ciel, les anges me laissèrent en un lieu. Il y avait de la joie, la grande joie. J’y étais resté et quelques jours après, je m’étais rappelé que j’avais laissé ma femme en grossesse sur terre. Je me disais : « Mais quand cet enfant va naître, il va chercher son père, qu’est ce que sa mère va lui dire ? L’enfant demandera à sa mère : je suis né mais, où est mon père ? » 

Lorsque j’avais ainsi pensé, cela me fit de la peine. C’est donc ce souci là, cette peine que je commençais à avoir pour mon fils qui allait naître, qui avait fait que je revienne sur terre. 

C’est là où je m’étais dit qu’il fallait donc que je m’excuse auprès d’EUX, que je leur demande l’autorisation afin que j’aille dire à ma femme que je n’étais plus de ce monde, que j’étais reparti chez mon PERE. J’étais toujours à genoux, c’était un vendredi à 16h et j’y étais resté jusqu’à dimanche

Ce même dimanche à 16h, j’aperçus de loin Jésus qui venait d’une montagne, Il marchait lentement, les bras derrière, sa barbe blanche en chute jusqu’à couvrir toute la terre. 

Sachons frères et sœurs qu’ici sur terre nous marchons sur la barbe de Jésus. Cette barbe s’est donc mélangée avec les cheveux pour ne faire qu’une seule chose ; et le tout est tombé jusqu’à sur toute la terre. Je voyais donc Jésus marcher très lentement, calmement, descendant la montagne. Il venait de je ne sais où. Il marchait tout droit vers moi, car j’étais au bas de la montagne et je Le voyais venir. 

Il s’était arrêté, me fixant avec ses yeux, Il me dit : « ah Emile ! Toi, tu aimes vraiment les Hommes ! Tu tiens donc à repartir sur terre sachant bien que les Hommes ne t’aiment pas là bas ! Laisses-les là bas, nous les aurons ici. » Je le suppliai en disant : « Pardon, pardon Papa, pardon Jésus, laisses-moi seulement aller informer ma femme que je suis maintenant chez mon Père. » Je vous dis mes frères et sœurs que j’avais vu Jésus en 1978, je lui avais parlé là bas au ciel, avec ce corps que vous connaissez. J’avais ma montre et ma torche là bas au ciel. Jésus répéta : « Ah ! Emile aime les Hommes, hein ! Ils veulent te faire du mal, laisses les, nous les aurons ici ! » Je le suppliai encore en disant que je voulais juste aller avertir ma femme à cause de l’enfant qui allait naître. C’est la vérité, c’est Jésus que j’avais vu là bas. 

Quand nous serons tous au ciel, vus allez l’entendre. Après là, Jésus s’était retourné et avait continué sa marche lente. Ah mes frères ! Il fait très beau au ciel ; le temps y est très doux. Quelle joie ! Et vous êtes dans une lueur jaune et un peu rouge, une lumière extraordinaire

Après le départ de Jésus, les trois anges étaient revenus. J’étais toujours à genoux. Après m’avoir dit de me mettre debout, nous avions encore commencé à marcher. Il y avait toujours un ange devant, deux derrière et moi au milieu. On avait fait je ne sais pas si c’est deux ou trois pas seulement, les anges s’étaient arrêtés. Le premier s’étant tourné vers moi m’avait tendu la main me disant : « Au revoir et rentres bien. » Le deuxième et le troisième ange avaient aussi fait autant puis ils étaient repartis. Dès que les anges s’étaient retournés pour repartir, je m’étais déjà retrouvé sur terre. Ah mes gros chefs ! Il y a des choses ! Tout un mystère, tout un miracle, tout un pouvoir ! 

Je me demandais si le ciel se trouvait ici sur terre ou je ne sais quoi, parce que l’on n’avait même pas fait deux ou trois pas et j’étais déjà à terre. Ah ! Il y a vraiment des choses ! Des mystères, des miracles, il y en a vraiment ! Après m’être séparé d’avec les anges, je m’étais retrouvé sur une haute montagne de Loudima. 

Mes oreilles ne fonctionnaient plus, je percevais à peine le sifflement du vent et je ne pouvais voir. Il y avait des hautes herbes. J’étais très fatigué car, pendant tout ce temps, depuis mon retour de Pointe Noire jusqu’à mon séjour au ciel, je n’avais pas mangé. Il y avait eu tellement de joie que je ne pouvais penser à manger. Comme je l’ai dit plus haut, c’est en pensant à mon fils qui allait naître que j’étais revenu ici sur terre ; sinon je serais resté à jamais là bas au ciel, et nombreux ne m’auraient pas connu, surtout vous à Brazzaville. Et ce fils, je lui avais donné le nom de Kady Loufoua Christian Ismaël, certains de vous le connaissent. Il porte le nom de Kady en reconnaissance au président Kady chez qui j’avais laissé ma femme à Pointe Noire. 

Je lui avais demandé de donner son nom à l’enfant qui allait naître. Une fois sur cette montagne, dans mon état de fatigue, je m’étais endormi jusqu’au matin. Au réveil, je ne reconnaissais pas l’endroit où je me trouvais, je ne voyais personne. Je ne voulais pas aussi rentrer au village la journée de peur que les gens me voient, je n’étais plus le même. Le corps physique avec lequel j’étais né n’était plus avec moi. Dieu m’avait donné un nouveau corps, des nouvelles eaux et un nouveau sang. Tel que vous me voyez aujourd’hui, je ne suis plus le même. Mon sang, mes eaux ( qui coulent dans mon corps) , ainsi que la qualité de mon corps ont été changés par Dieu parce que, je ne pouvais pas aller au ciel avec le corps de péché que j’avais à la naissance. J’avais déjà fait deux jours et deux nuits sur cette montagne et la troisième nuit, j’avais pu capter à peine les bruits et les sifflements du train. 

Alors j’avais commencé à marcher à la direction d’où venaient les sifflements du train ; je me disais que je n’étais pas trop loin de la gare. Ce jour là, ce que j’avais vécu en cours de route est inexplicable, extraordinaire. 

En effet, pendant que je marchais entre les montagnes vers Loudima, arrivé sur une autre montagne, je vis quelqu’un qui m’interpellait en disant : « Emile, mais c’est toi que nous attendions ! » Je pus voir sur cette montagne le rassemblement de toute une multitude de personnes, une foule énorme, tout un peuple de Dieu. C’est là bas où, moi Emile, je vis Papa Abraham (le Patriarche, le Père d’Isaac, le Père de la foi, le Père des croyants). C’était donc lui qui me disait : « Emile, c’est toi que nous attendions car c’est toi qui doit diriger cette assemblée. » Tout ceci, je l’ai vécu pas dans un songe, pas dans un rêve, mais vivant, dans mon corps que vous voyez aujourd’hui, dans mon âme et conscience. Moi Emile, j’avais vécu toutes ces choses. 

Après là, je montai sur la montagne où ils étaient. Il y avait une foule énorme, un très grand rassemblement, et arrivé à leur niveau, je dirigeai la séance et je fis ce qu’ils me demandaient (je ne puis tout dire ici). Le lendemain matin quand j’avais terminé avec la séance, je dis à Papa Abraham et aux autres que je devais continuer mon chemin. Ils m’ont souhaité bonne route et je descendis la montagne. Tout ceci vivant. J’avais marché, marché et marché jusqu’à arriver à la gare de Loudima. J’avais encore marché un peu jusqu’au niveau de la maison de Papa Gothard mais, j’étais incapable de reconnaître sa maison. 

J’avais fait au moins trois tours de la gare et du quartier jusqu’à ce que je m’étais rappelé de là où l’on puisait de l’eau, de la boulangerie et du restaurant de Papa Mwanza. Ensuite je m’étais dirigé vers la porte du restaurant et j’avais toqué. Papa Mwanza était là, il venait d’arriver de la pêche. Lorsqu’il apprit que c’était moi Emile qui toquait à la porte, il sursauta et s’écria : « Emile ! Mais nous te cherchons depuis des jours ! » Oui, tout le monde me cherchait, les enseignants, solidaires de Mr Gothard, cherchaient l’explication à donner à ma famille. 
Mr Gothard se disait : « Que vais-je dire ? C’est moi qui l’avais enfermé dans la chambre, la clé était avec moi, comment avait-il fait pour sortir ? Comment vais-je expliquer cela aux gens ? » Alors Mr Mwanza me demanda de l’attendre, le temps qu’il change de vêtements, pour qu’on aille ensemble chez Mr Gothard. 

Quand on y arriva, il y avait un monde fou ; son salon était plein d’enseignants qui venaient se renseigner à mon sujet. Quand Mr Mwanza leur annonça que j’avais réapparu et que j’étais là, tout le monde était sorti, l’un après l’autre pour me voir mais, une fois devant moi, personne ne disait mot, un silence de mort s’était installé. Par la suite, nous repartîmes tous dans la maison et je m’installai en un coin du salon. 

J’avais maintenant un peu peur des Hommes et je ne voulais pas rester tout près d’eux. Un moment après, nos visiteurs nous laissèrent. Restés seuls avec la famille de Mr Gothard, dans un premier temps, on était tous silencieux et on se regardait avec Mr Gothard. Je demandai ensuite si les mangues étaient déjà grosses. Mme Gothard me répondit affirmativement, alors je lui demandai de me faire la recette de mangues vertes pilées au piment. Elle la fit rapidement et j’avais mangé. Après mon repas, je dis à Mr Gothard que je voulais aller m’assoupir. Là, il parut hésitant et soupçonneux, il se disait : « Je ne sais pas, tu vas peut-être disparaître encore, que vais-je dire aux gens ! » Je le rassurais que cela n’allait plus se reproduire. Mr Gothard m’accompagna dans la même chambre, m’enferma, s’en alla avec la clé et je m’endormis. 

Le lendemain matin, Dieu me dit que je devrais rester un mois et demi dans cette chambre, sans sortir, sans rentrer en contact avec les Hommes. J’avais donc fais ce que Dieu voulait et au bout d’un mois et demi, IL me donna l’ordre de sortir et de me voir avec les gens. Et c’est comme ça que la nouvelle avait circulé que j’étais porté disparu à Loudima. C’est comme ça donc que cela s’était passé. 

C’est Dieu qui avait envoyé SES trois anges me prendre et m’emmener auprès de LUI car IL avait vu ma tristesse et mes préoccupations sur ce que mes frères, à qui je n’avais fait que du bien, voulaient me faire. Voilà donc mes frères et sœurs ce que j’avais à vous dire. Il y a bien d’autres détails, mais la cassette est insuffisante pour tout dire. Je vous dis que Jésus n’avait pas voulu que je revienne sur terre. C’est parce que je l’avais supplié au sujet de l’enfant qui allait naître, qu’il m’avait laisser revenir. Il me disait : « Si c’est au sujet des Hommes, laisses-les là bas, nous les aurons ici. » 

Tout ce que j’ai dit ici devra paraître dans la brochure : A l’orée du 3è millénaire, la prédication selon Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO. Et parlant des cassettes, tout un chacun est libre d’en faire des copies. Après ce mois et demi, en fin 1978 je décidai encore d’aller à Pointe Noire, et c’est après là, c’est-à-dire en 1979 que j’avais connu ma passion : le complot que certains présidents et quelques frères et sœurs avaient monté contre moi était mis en exécution, ce que vous entendez par la passion du Grand Maître. Je vous recommande de faire écouter publiquement cette cassette lors de toutes les fêtes de l’OPH. 

Chers frères et sœurs, je vous dis ceci : si vous voulez prier avec nous, servez le Seigneur tel qu’on vous l’enseigne. Ne priez pas avec mon nom ; ne vous intéressez pas sur le fait que j’ai été à l’école ou pas. Si vous agissez de la sorte, vous n’allez plus prier, Dieu n’a pas besoin de tout ça. Par rapport à ce que vous êtes, je ne suis qu’un petit, je n’ai pas fait de longues études. 

Cependant en 1988 à l’ancienne montagne appelée Londé Lua Loup (Le Mont des Loups), après avoir entendu et vu ce que vous y aviez fait et dit, je vous avais rappelé à l’ordre vous demandant de revenir à la façon d’aimer de nos ancêtres, puis de suivre mon âne. Si j’avais ainsi parlé au Mont des loups, c’était à cause de tout ce qui s’y disait et à cause du comportement que vous aviez affiché là bas ; ce comportement avait irrité Dieu. IL n’est pas notre ami, nous ne devons pas jouer avec LUI. Rappelez vous des Israélites qui, après avoir irrité Dieu, s’étaient retrouvés enfouis sous la terre. Ce jour là au Mont des loups, c’est ce qui allait arriver. A cet instant même, j’avais supplié Dieu en ces termes : « Dieu ! Si des pareilles choses arrivent, comment vais-je faire ? Comment vais-je l’expliquer ? » Non mes frères, non mes gros kalakas ! Celui qui veut rester à Louzolo n’a qu’à rester, et celui qui voit que le milieu ne lui convient plus n’a qu’à partir. Ne provoquer surtout pas ce dont vous êtes incapables de maîtriser.

Voyez ceux qui avaient provoqué la situation de 1988 à la montagne, qu’allaient-ils devenir si la colère de Dieu s’était abattue sur eux ? Qu’allions nous devenir ? Ne blaguons pas avec Dieu ! J’ai toujours dit, je le répète et je le répéterai : si tu trouves que Louzolo ne te convient plus, déposes les armes et va-t-en tranquillement, sans chercher des problèmes à Dieu. Il n’est pas notre frère. Quand IL veut donner, IL donne, et quand Dieu a parlé, IL a parlé. Nous donnons trop d’importance à notre corps, nous voulons que les gens nous voient. Vous voulez toujours paraître important devant les gens. Ah non ! J’aime tout le monde, et je vous aimerai tous jusqu’au dernier moment de l’Éternel. N’oubliez pas que Jésus l’a reconnu : « Toi Emile, tu aimes les gens mais, les gens ne t’aiment pas ; laisses-les, nous les aurons ici. » Tout ceci s’était passé au ciel où j’étais parti avec mon corps. 

Si vraiment Louzolo ne vous convient pas, allez pour vous calmement. Sinon vous aurez des problèmes avec Dieu. Ce n’est pas à moi Emile que vous faites du mal mais, à Dieu Lui-même parce que je suis un Petit Kapita, à Ses côtés. C’est Dieu qui m’avait envoyé enseigner Son message. Quand Dieu envoie quelqu’un pour enseigner les Hommes, vous êtes libres de le suivre ou de ne pas le suivre. On ne vous oblige en rien mais, ne cherchez pas des problèmes. Regardez un peu les Israélites, sur 600.000 qu’ils étaient au départ de l’Egypte, deux seulement étaient entrés à la terre promise : Josué et Caleb. Ces deux là sont entrés parce qu’ils respectaient et appliquaient les commandements de Dieu. Et ceux qui ne faisaient que du mal, comme les nous autres, étaient restés hors de la terre promise.

Message du 16 Avril 2000
MESSAGE TRADUIT DU KITUBA ET TRANSCRIT EN FRANÇAIS PAR LA COMMISSION EDUCATION DE LA SECTION DE LIBREVILLE 

samedi 10 septembre 2016

Interdiction Formelle d'aller prier dans d'autres églises

Interdiction Formelle 
d'aller prier dans d'autres églises
Association Louzolo "Amour" OPH 

Message à la Sr Mbila Août 1997

Si je m’adresse à vous aujourd’hui c’est parce que j’ai entendu des mauvaises choses au sujet de vous, des choses qui se passent à la section de Kibossi et dans notre Association. Par rapport à cela, j’ai tenu à vous éclaircir sur ces faits et vous donner des directives. 

Ma très chère sœur Présidente, permettez-moi de vous ordonner ceci : je vous demande de faire des enquêtes, si après enquêtes il vous revient que certains frères et sœurs de la section continuent à aller prier dans d’autres églises, vous les ferez asseoir pour leur donner ces nouvelles directives, ci-après, que nous avons prises à Louzolo à ce sujet.

Ils doivent savoir qu’il n’est pas interdit aux frères et sœurs d’aller prier là où ils le veulent, Dieu ayant créé l’homme libre. Je veux tout simplement dire que l’homme est libre de choisir là où il veut aller prier. 

Il est vrai que Dieu a créé l’homme libre, il est aussi vrai que nous sommes tous des enfants de Dieu mais, sachez que Dieu commence à agir, à travailler véritablement en l’homme lorsque celui-ci commence à Le prier sincèrement. 

Je vous ai toujours dit que notre Association est dirigée et canalisée par Lui-même Jésus Christ. L’enseignement que donne l’Association Louzolo Amour découle de la mission sécrète que Jésus Christ avait confiée à ses apôtres. Qu’est ce que cela veut dire ?

La mission de Jésus avait deux faces : d’une part, il parlait en public en un langage voilé et caché, et d’autre part, Jésus parlait clairement en un langage simple à ses disciples et apôtres, une fois retirés de la foule. C’est pour dire que lorsqu’Il se retrouvait devant des grandes foules, Jésus utilisait des paraboles et Il parlait d’autres choses. Et quand Il était avec ses apôtres et disciples, il leur parlait différemment et clairement. Il ne leur parlait pas en parabole, et rien d’utile ne leur était caché, chose qu’il ne faisait pas lorsqu’il se retrouvait dans des foules devant les Docteurs de la loi, les Prêtres, les Pharisiens. ( Matt.13 : 10 – 16 )
L’OPH est donc cette mission sécrète qui a été révélée et enseignée exclusivement aux apôtres. L’association Louzolo amour qui est l’habit de l’OPH est donc le porte-flambeau de cette mission sécrète de Jésus Christ.


Le jour où Dieu m’avait choisi pour continuer cette mission sécrète de Jésus Christ, IL m’avait donné des lois dont la principale stipule que « Je ne dois jamais faire ou penser du mal de qui que ce soit. Le jour où je le ferai, à la seconde même, je serai un homme mort. » Ils m’avaient dit que le jour où je penserai du mal de quelqu’un, le jour ou je ferai du mal à quelqu’un, ils m’élimineront eux-mêmes.

La Mission qu’ILs m’avaient confiée consiste à poursuivre l’œuvre sécrète de Jésus Christ, les choses qui étaient cachées au public mais révélées aux apôtres.
Je venais de dire plus haut que Jésus Christ est Lui-même le vrai Chef de l’Association Louzolo Amour OPH. Puisque c’est lui le vrai Patron de Louzolo OPH, comprenez donc que Le chemin, La vie et la Vérité ne peuvent se trouver que dans les milieux qui ont pour vrai chef Jésus Christ Lui-même.

Revenons sur  le but même de ce message : Je voudrais tout d’abord vous rappeler qu’il y a de cela deux ou trois années, j’avais signé une note circulaire qui stipulait que les frères et sœurs de l’Association Louzolo Amour OPH ne devraient plus aller prier dans d’autres religions ou congrégations spirituelles. Puisque l’homme est libre, s’il y en a qui veulent aller prier ailleurs, qu’ils partent, mais qu’ils sachent qu’ils ne doivent plus revenir à Louzolo Amour OPH car ils ne seront plus reçus dans notre Association Louzolo Amour OPH. 

S’il vous arrivait des problèmes ou même la mort dans votre instabilité spirituelle, nous n’aimerions pas qu’on dise que c’est Louzolo OPH qui vous a tué, ou qui vous a sacrifié ou encore que c’est chez nous où on vous a jeté le mauvais sort. A Louzolo OPH nous ne faisons pas des sacrifices humains, Louzolo n’ensorcelle pas car notre Dieu Jésus Christ n’a pas besoin du sang humain pour travailler puisque c’est Lui-même qui avait créé l’homme. 

Vous devriez donc comprendre qu’avec toutes les pierres qui sont lancées sur nous, si malheur arrivait à un ancien adhérent de l’Association qui aurait fait la navette entre une autre congrégation et Louzolo, les gens se mettront encore à parler du mal de nous et à jeter l’anathème sur notre Association. Avez vous oublié ce que Jésus avait dit ? « Si tu es avec moi, je suis avec toi. Et si tu me lâches, moi aussi je te lâcherai. »  


Comprenez que quand quelqu’un est à Louzolo, Dieu est avec lui. Dès qu’il quitte Louzolo, il n’est plus sous Leur responsabilité car Dieu a dit : « Tu n’adoreras pas d’autres dieux » et IL ajoute : « Je t’ai délivré de la misère et de la souffrance, tu n’adoreras que moi ton Dieu car c’est moi qui t’ai créé et je suis un Dieu très jaloux. »

Je répète que l’homme est libre de faire ce qu’il veut, et d’aller prier là où il veut. J’aimerais seulement vous dire ceci : si après enquête vous constatez qu’il y a des frères et sœurs qui font des va-et-vient entre Louzolo et d’autres congrégations religieuses ou spirituelles, je vous ordonne de les exclure de nos rangs. De telles personnes ne doivent plus jamais réintégrer nos rangs. Elles ne doivent plus être reçues au sein des sections de notre Association.

Je réitère en disant qu’il n’est pas interdit aux frères et sœurs d’aller prier là où ils veulent, ce n’est pas mauvais que d’aller prier là où l’on veut car tous nous faisons le travail de Dieu. Seulement chez nous à Louzolo, nous avons une loi qui dit que les adhérents de l’Association ne doivent plus aller intégrer d’autres congrégations religieuses ou spirituelles. 
Si donc vous constatez, après enquête, que de telles choses se passent dans votre section, je vous ordonne, ma Sr Présidente, d’exclure purement et simplement les auteurs de ces actes de la section, même s’il s’agit de la femme, de l’enfant, de la sœur ou du frère d’Emile (Le Président Fondateur). 

J’ai toujours dit que c’est Dieu Lui-même qui m’avait confié cette mission, ce que je fais est son travail. Même si l’Association se vidait de tous les frères et sœurs qui iront probablement intégrer d’autres congrégations, Dieu le propriétaire de l’Association va Lui-même envoyer des vrais Hommes qui viendront Le servir en vérité en son sein.

Dès que vous allez ailleurs, vous n’avez plus la protection de Dieu car Il n’est plus avec vous. Et quand le malheur vous arrivera, vous irez dire partout que vous faisiez partie de l’Association Louzolo OPH,  c’est donc Emile qui vous aurait ensorcelé ou encore, que c’est Louzolo qui vous aurait jeté le mauvais sort. 

Comprenez une bonne fois pour toute qu’Emile n’ensorcelle pas les gens. Je tiens ma mission de Jésus Christ Lui-même. Si vous aviez connaissance de ce que j’avais vu le jour où IL me confiait la mission, vous ne devriez pas prendre ce que je dis pour de la blague. Je ne puis aussi vous raconter ce que j’avais vécu ce jour là puisque cela me concerne personnellement. Si donc vous continuez à tenir des propos du genre : Emile est sorcier, il a ensorcelé …, c’est simplement parce que vous n’avez pas connaissance de ce qui s’était passé le jour où Jésus m’avait confié la mission. 

Cela me fait pitié d’entendre de telles choses mais, que ceux qui racontent de tels mensonges sachent qu’ils le paieront devant Dieu. Tous ces hommes qui m’accusent de sorcellerie, qui racontent du n’importe quoi sur moi paieront pour tout ce mal devant Dieu qui est le Chef de ma mission. 

Dieu m’avait dit ce jour là : La mission que nous te confions consiste à enseigner l’amour, apprendre aux hommes de pratiquer l’amour sincère afin qu’ils s’aiment et qu’ils soient unis. Tu ne devras en aucun cas faire ou penser du mal de qui que ce soit car le jour où tu le feras, toi Emile, tu mourras. 

Pour revenir sur l’ordre que je vous ai donné, vous ne devez plus recevoir ceux qui font ce vagabondage dans notre section. S’il m’arrive de constater que vous ne voulez pas exclure de nos rangs les auteurs de ces actes sous prétexte qu’ils seraient vos enfants, vos frères ou vos sœurs, ma présidente, c’est vous-même que j’exclurai pour complicité et pour insubordination. 

Pour terminer, Je réitère que si après enquête vous constater qu’il y a des frères et sœurs qui font des va-et-vient entre Louzolo et d’autres congrégations, rayez-les purement et simplement de nos effectifs. Vous leur direz que c’est Le Président Fondateur de l’Association Louzolo qui l’a ordonné.
Message a' la Sr Mbila Août 1997

jeudi 8 septembre 2016

20 Mai 1992 Point de Départ vers le Perfectionnement Constant - NC 15 du 02 Dec 1999

Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO
Grand Maître de l'OPH
Président Fondateur de
L’Association Louzolo  -  Amour
Association de Bienfaisance A Caractère Spirituel
AMOUR - UNITE - PAIX
Siège Social    :  Kibossi-Gare
Boîte Postale   :  Kibossi-Gare
Téléphone        :  6
République Du Congo

Comité Directeur
2 rue Delamart - Moukondo
B.P. 1062 Brazzaville  Tél. 82-10-44
N°015/GELC/GM-OPH/PF-ASLA-/AB-CSP/CD/B.99 
 Brazzaville, le 02 Décembre  1999
NOTE  CIRCULAIRE
 à l’attention de tous  les Frères et Sœurs 
en Christ du Congo et du Monde

Objet : Célébration de la fête de l’implantation de la grande et terrible
        Lumière du Dieu Tout Puissant au Mont Kari-Kari.

      Mes bien-aimés dans le Seigneur,

     Je vous adresse la présente Note Circulaire parce que je constate que vous n’êtes pas toujours attentifs à l’Enseignement et aux actes que l’Organisation produit autour de nous. Si réellement vous étiez attentifs, vous comprendriez déjà la profondeur des messages et actes de notre Dieu et votre conduite aurait fondamentale changé.

      Je ne reviendrai plus sur les rappels au sujet de ma Mission, car je vous ai toujours dit que je suis moi, Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO, le MISSIONNE du Christ Jésus et que je n’ai de comptes à rendre à personne si ce n’est à Celui qui m’a envoyé. Toutefois à vous mes Bien-aimés, j’ai le devoir de vous éclairer sur les grandes Vérités qui ont trait à la vie et à la conduite. C’est en effet, cela la volonté de Notre Dieu.

     Je voudrai donc vous parler encore une fois de la Grande et Terrible Lumière que notre Dieu, le Dieu Tout Puissant, Créateur du ciel et de la terre a implanté le 20 Mai 1992 de 20 Heures 00 à 03 heures 00 au Mont Kari-Kari dans le petit village appelé KIBOSSI en République du Congo Brazzaville. Parlant de cette Lumière les années passées, j’avais expliqué avec force de détails que l’implantation de la lumière au Mont Kari-Kari par Dieu Lui-même est un très Grand Evènement pour le salut de l’humanité entière. Pour que vous compreniez que c’est un événement, je vous ai appris que l’implantation de la Lumière à Kari-Kari est le Second Evènement que vient de réaliser le Dieu Créateur de toute chose, dans le monde entier, après celui de la naissance de Jésus Christ, il y a bientôt 2000 ans. J’avais également expliqué comment cela s’était passé et quels ont été les témoins oculaires de cet Evénement. Je crois que vous détenez encore les éléments sonores de mes prédications, sans oublier le travail laborieux de Roi David en traduisant en chanson la plupart de mes messages relatifs à cette Grande Lumière.

     Malgré tout cela, je constate malheureusement que les frères et sœurs n’accordent pas une attention particulière à cette date du 20 Mai 1992. Ils n’en parlent même pas assez et surtout ne méditent pas sur tous les messages qui se rapportent à ce grandiose Evénement. Cette date est en vérité très importante pour tout le reste de notre existence ici sur terre.

     En effet, nous voyons bien que beaucoup de messages qui ont accompagné cet Evénement ; et d’autres qui se sont succédés, nous révèlent que ma Mission a pris un tournant décisif ; pour la réalisation du plan de salut de Dieu pour l’Humanité et par conséquent de la vie spirituelle de tous les chrétiens du monde en général et de mes Bien-Aimés LOUZOLIFIES en particulier.
    
     Pour ne citer que quelques uns de mes messages, je retiendrai à titre de rappel celui de la Paix. J’avais dit : « l’Éternel Dieu tout-Puissant a montré et a accordé la Paix et la Vie Éternelle à tous les hommes. « Ensuite il y a  eu le message suivant : « voici le document qui explique tout » une main avais-je dit, était sortie des nuées et me tendait un document. Une voix s’adressant à moi, me donnait le message ci-dessus. Enfin je vous avais transmis ce message dans le document dans lequel se trouvait la carte du monde. La révélation qui m’a été faite, c’est que, ce que j’ai déjà fait est encore peu par rapport à ce qui me reste à faire.

     Avant de terminer ce rappel des messages qui se sont succédés après l’implantation de la lumière, je vais revenir particulièrement sur un message, qui, à mon avis, est d’une importance capitale pour les Frères et Sœurs, car il se réfère à la conduite que devrait adopter les frères et sœurs en Christ. Ce message vous le savez très bien est le suivant : « Tout est libéré, mais qu’il balaie, balaie leur maison ».

     Pour ma part, ce message nous interpelle à, non seulement faire attention à l’enseignement, mais surtout à s’engager davantage dans ce travail de métamorphose de la nature humaine. Vous comprenez bien que la date du 20 Mai 1992, ou la Journée du 20 Mai vous impose des nouvelles habitudes. Cette date doit donc être considérée comme un point de départ vers le perfectionnement constant de nos caractères et non plus comme une singulière date à négliger.

     En ce qui concerne la Grande et Terrible Lumière, la Bible nous en parle d’une manière très édifiante. Il y a, en effet plusieurs passages dans la Bible qui parlent de la Lumière de Dieu, mais je ne citerai que quelques uns qui la définissent et la décrivent, afin de vous aider à comprendre un peu ce qui se passe en ces temps-ci autour de nous. Lisons le témoignage que fait l’apôtre Paul au Roi Agrippa pour sa défense lorsqu’il était arrêté. Il décrit la vision qu’il a eue sur la route de Damas comme suit : « Vers le milieu du jour, ô roi, je vis en chemin briller autour de moi et de mes compagnons de route une lumière venant du ciel, plus brillante que le soleil. Nous sommes tombés par terre, et j’entendis une voix qui me disait en langue Hébraïque : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Il est dur pour toi de regimber contre les aiguillons. Je répondis : Qui es-tu Seigneur ? Et le Seigneur dit : Moi, je suis Jésus que tu persécutes » (Ac. 26 : 13-15).

     Ce passage nous montre bien que Jésus s’est révélé à Paul par la Lumière. C’est une forme de la manifestation de Dieu aux hommes. Elle est un symbole de la Présence de Dieu.

     L’apôtre Jean dans son Evangile au chapitre 8 au verset 12 dit ce qui suit : « Jésus adressa à nouveau la parole à la foule et dit : « Moi, Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie ». Jésus dit aussi : Pendant que je suis dans le monde, Je suis la lumière du monde » (Jn. 9 : 5). Nous comprenons donc que Jésus Christ, Seigneur et Sauveur du monde est la lumière et se manifeste aux hommes par la lumière.

     Cependant, lorsque Jésus rassure la foule en disant que celui le suivra aura la lumière de la vie, Il fait allusion à l’enseignement sur la loi et les prophètes qu’Il est venu accomplir et à sa Présence aux côtés de tous ceux qui croient en lui.

     Le prophète Esaïe transmettant les messages de l’Eternel au peuple d’Israël dit : « Donne-Moi ton attention, Mon peuple ! Ma nation, prête-Moi l’oreille ! Car la loi sortira de Moi, et Je ferai jaillir Mon Jugement pour être la Lumière des peuples (Esaïe 51 :4). Ainsi, en disant à la foule que celui qui me suivra aura la lumière (Mt 5 : 14) Jésus signifiait par là que non seulement Il instruira tous ceux qui croiront en Lui et accepteront de le suivre, aussi, Son Père et Lui-même viendront demeurer chez eux et seront avec eux pour témoigner Jésus jusqu’à la fin des temps (Mt 28 : 20).

     Frères et Sœurs en Christ, la lumière qui est donc implantée à Kari-Kari nous concerne en premier lieu, nous qui avons signé nos textes d’engagement pour suivre Jésus et marcher selon Sa volonté. Nous ne devons pas donc négliger une date aussi importante que celle là. C’est un jour événementiel. Ce jour est en fait la confirmation des promesses d’amour et du salut de Dieu pour les hommes. Je précise en disant que : si l’Eternel Dieu Tout-Puissant n’avait pas implanté Sa Lumière (Grande et Terrible) à Kari-Kari, dans un petit village, il ne serait pas nécessaire de construire une belle cité en ce lieu et du coup la fête des 23, 24 et 25 Décembre qui rappelle l’ouverture de cette cité du Mont Kari-Kari, que nous célébrons chaque année depuis 1995, n’aurait pas de raison d’être. Cette fête existe parce que Dieu a accompli en ce lieu un acte de très haute portée spirituelle qu’aucun humain ne peut comprendre.

     A Kibossi Gare, au Mont Kari-Kari, Dieu appelle tous les hommes du monde entier à venir là pour  L’adorer, Le glorifier, afin d’obtenir ce dont ils ont besoin.
    
     L’information que je vous livre aujourd’hui est la suivante : Compte tenu de tout ce que Notre Dieu d’Amour et de Paix a réalisé au Mont Kari-Kari, dans la nuit du 20 Mai 1992 de 20 Heures 00 à 03 Heures 00 en implantant Sa grande et Terrible Lumière. Je vous informe que cette Journée du 20 Mai sera désormais célébrée chaque année, de génération en génération dans l’Association LOUZOLO « Amour » à partir de l’an 2000

     Voilà Frères et Sœurs en Christ, mes gros « KALAKAS »,l’information que je tenais à mettre à votre disposition. Je demande aux Présidents Adjoints des sections et Sous Sections de bien commenter cette note Circulaire et de la distribuer à tous les frères et Sœurs  en Christ.

     Que le Dieu très Haut nous bénisse tous. 

Votre frère en Christ,
le Jardinier du Christ Jésus

Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO
P.O. Le Premier Président, Fondé de Pouvoirs,


Antoine YOULOU

Un véritable Louzolifié ne travaille pas pour semer la division _ NC 24 du 20 Juin 1990

Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO            
PRESIDENT FONDATEUR DE L’ASSOCIATION LOUZOLO « AMOUR » 
ASSOCIATION DE BIENFAISANCE
SIEGE SOCIAL : KIBOSSI-GARE
BOITE POSTALE : KIBOSSI-GARE
TELEPHONE 6
REPUBLIQUE POPULAIRE DU CONGO
-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-
N°024/GELC/PF/ASLA/AB/90                  
                                                                                                      Kibossi, le 20 juin 1990


NOTE CIRCULAIRE A TOUS
 LE GRAND MAITRE DE L’OPH

      LES FRÈRES ET SŒURS DU
           CONGO ET DU MONDE

 Frères et Sœurs,

       J’éprouve un réel plaisir et une joie toute particulière, tout simplement parce que mon amour pour vous, mes bien-aimés dans le Christ, est tel que je ne cesse nuit et jour, de faire mention de vous dans toutes mes prières. Je demande continuellement à notre Dieu de vous garder, de vous illuminer,  de vous donner l’esprit d’humilité, de douceur, de patience et surtout d’amour afin que vous appreniez à  vous supporter les uns les autres et que vous vous efforciez de conserver l’unité, la paix, l’harmonie entre vous. En effet, vous et moi, nous n’avons qu’un seul Dieu, qu’un seul Père, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, Lui qui est au dessus  de tous, lui le père des lumières, le Père Eternel.

       Cependant, malgré mes exhortations, mes conseils, je constate, avec beaucoup de regrets qu’il y a encore parmi vous des frères et sœurs qui ne veulent pas marcher d’une manière digne et exemplaire au sein de notre Association ou de notre OPH.

       Un « Louzolifié », comme je l’ai toujours dit, doit avoir une conduite opposée aux mœurs corrompues de tous les jours; il ne doit pas marcher selon la vanité de ses pensées ou de ses imaginations. Un véritable « Louzolifié » ne travaille pas pour semer la division entre les frères et sœurs. Ayant revêtu l’homme nouveau, il doit mener une vie charitable, à l’exemple du Christ qui nous a aimés et qui s’est livré Lui-même pour nous.

       Que se passe-t-il ? Il se passe, qu’il y a parmi nous des gens qui s’érigent en séducteurs et qui par de vains discours, retardent l’évolution des frères et sœurs de notre communauté spirituelle. Ces gens mal intentionnés veulent abolir la loi de Dieu, en proclamant tout haut, que les « bimoko » que nous organisons en vue de connaître et d’approfondir la Sainte Parole de Dieu sont sans importance. Selon eux, les Saintes Écritures ne peuvent rien apporter à la vie spirituelle des frères et sœurs. Seul le dambage, pensent-ils constitue l’activité spirituelle valable, susceptible de faire progresser les clients confirmés, les membres et membres confirmés dans la connaissance de Dieu et de sa volonté. Par contre, il n’y a rien à gagner  lors des séances des bimoko: Voilà en quoi consiste le raisonnement de ces soi-disant spirituels, alors qu’ils prouvent eux-mêmes, par leur façon de raisonner, qu’ils ont l’intelligence obscurcie et qu’ils sont pitoyablement étrangers à la vie même de notre OPH, à cause  de l’ignorance dont ils font preuve et de l’endurcissement de leur cœur.

       Quant à vous, mes frères et sœurs, soyez vigilants et marchez comme des enfants de lumière. N’écoutez pas les aventuriers qui se plaisent à semer le désordre et la confusion dans nos milieux. Ils sont les agents de satan, qui comme vous le savez, est à l’oeuvre partout. Vous ne devez pas prendre part à leurs causeries, car elles constituent des oeuvres infructueuses des ténèbres, et sont la base des malentendus, des suspicions entre les frères et soeurs.

       Depuis un bon moment, notre Association connaît la paix et la tranquillité. Voila maintenant que la mauvaise foi commence à éclater à nouveau à cause de ces faux docteurs qui nous côtoient et qui veulent détruire le travail patient de plusieurs années que nous avons réalisé par la force, la grâce et l’assistance de l’Esprit-Saint. L’apôtre Paul l’a prédit: « ... Car, si quelqu’un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Evangile que celui que vous avez embrassé, sachez que ceux qui vous divertissent ainsi sont de faux apôtres, des  ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de  Christ. » (2 corinthiens 11: 3-4).

       De même, mes frères et soeurs, ces gens qui font la navette un peu partout, qui quittent le Congo pour aller semer la zizanie auprès des frères et soeurs qui évoluent dans d’autres pays, ces gens là, dis-je cherchent à séduire l’esprit et le coeur de ceux qui sont encore fragiles.
      
       Mais permettez-moi de vous dire que les bimoko sont très importants, car c’est au moyen de ces mêmes bimoko que nous apprenons la parole de Dieu et que nous connaissons sa volonté. Comment l’homme peut-il connaître Dieu, sa parole et sa volonté, s’il ne prend aucun plaisir à assister aux séances, aux réunions aux entretiens sur la Bible, qui est, pour le louzolofié un livre de haute importance ? Moi qui suis salutiste de naissance, j’estime pour ma part, qu’aucun livre n’a d’importance égale à celle de la Bible. En effet, c’est de la Bible que découle tout l’enseignement de notre OPH. Aussi, elle constitue, à elle seule, la règle divine de la foi et de la vie d’un croyant. Si donc, un frère, une soeur de notre Association ou de notre OPH, veut comprendre ce que demande notre très chère Organisation, ce frère ou cette soeur doit s’intéresser aux bimoko, car à travers ces séances ou ces retrouvailles spirituelles, on apprend à assimiler les vérités divines et à connaître la volonté du Seigneur.

       Connaître quelqu’un, c’est entrer en relations personnelles avec lui. De même, on connaît Dieu lorsqu’on est en contact permanent avec sa Parole, lorsqu’on entre dans son Alliance et lorsqu’on est peu à peu introduit dans son intimité. Or, c’est à travers la Bible que Dieu se fait lui-même connaître. Il révèle à l’homme ce qu’il est à travers les Saintes Ecritures. En réponse, un spirituel digne de ce nom devrait connaître son Dieu, être à lui dans l’amour vrai. Pour y arriver, les bimoko s’avèrent indispensables, car sans ces séances, on s’égare et on devient incapable de connaître les voies de Dieu. Si nous péchons souvent et si nous n’éprouvons aucune crainte respectueuse de notre Dieu, c’est bien parce que nous le méconnaissons en négligeant les conseils qui se donnent au siège lors des bimoko.

        Il est vrai que les dambages nous rapprochent aussi de Dieu, et que par eux, nous exprimons notre gratitude, notre reconnaissance à l’Eternel. Mais rien ne peut remplacer la Parole de Dieu. Cette vérité je vous l’ai toujours répétée à satiété mais on trouve toujours, dans nos milieux des éléments réfractaires, ceux-là qui ne veulent pas écouter le « mbuankanda » que je suis; parce qu’ils estiment qu’ils connaissent plus que les autres et qu’ils n’ont pas besoin d’être instruits par Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO.

        A ceux qui veulent cependant m’écouter, je leur propose ce beau passage de l’apôtre Paul : « Que personne ne vous séduise par de vains discours car c’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion. N’ayez donc aucune part avec eux. » {Ephésiens 5: 6-7)

        Pour conclure sur ce point bien précis, je voudrais que vous sachiez, mes frères et soeurs, qu’assister aux bimoko constitue pour un vrai louzolifié, un devoir, et non une corvée car c’est au moyen de ces séances que notre vie spirituelle se consolide et s’affermit. C’est l’amour pour son Dieu et son Organisation qui devrait inciter les frères et les soeurs de l’OPH à lire la Bible et à être présents aux séances des bimoko, puisqu’à chaque séance de kimoko, nous apprenons ce que Dieu veut et attend de nous. A chaque séance de kimoko également nous venons rencontrer, en esprit, notre Seigneur Jésus-Christ. Que ceux qui sont essoufflés laissent les frères et soeurs de bonne volonté assister aux bimoko. Frères et soeurs, demeurez fermes dans le Seigneur et rappelez-vous le message de cette année 1990, qui nous invite à la vigilance.

      J’éprouve également une grande tristesse lorsque je réalise que beaucoup de frères et soeurs n’ont pas encore compris ce que c’est la notion de hiérarchie. Nous disons tout haut que nous sommes un en Christ et que la vie que nous menons est une vie de communion constante avec le Seigneur. Mais la réalité nous prouve le contraire. Notre vie est au contraire caractérisée par l’hypocrisie, la haine et la jalousie. Je veux dire que nous n’aimons pas encore notre prochain, que l’amour des autres que je vous recommande tous les jours, n’est pas encore répandu dans vos coeurs.

     Partout où il existe des Sections ou des Sous-Sections, il existe également des Responsables, des Présidents de ces Sections ou Sous-Sections. Aussi, il est formellement interdit de se comporter en anarchiste ou en rebelle, en méprisant l’autorité mise en place par Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO, et cela, à tous les niveaux. Prenons un exemple :

      A Paris, nous avons une Présidente. Celle-ci a été bel bien nommée par le Président Fondateur Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO, Représentant unique et légal de l’OPH. A ce titre, tous les frères et soeurs qui sont sous sa gouverne doivent lui obéir en toutes choses, s’il est vrai que nous sommes des spirituels ! A ce titre également tout courrier, toute correspondance, tout document ayant trait à l’Association, à l’Organisation PH et qui doit parvenir au sein de sa Sous-Section de Paris, devrait normalement et logiquement transiter, en tout premier lieu, par la Présidente de ladite Sous-Section. Il ne peut en être autrement puisque c’est la Présidente de la Sous-Section qui a reçu du Président Fondateur le pouvoir d’encadrer les frères et soeurs de Paris qui évoluent dans la Sous-Section dont elle est responsable.

     Hélas! C’est la pagaille que je constate, une pagaille qu’on ne peut concevoir dans un milieu spirituel comme le nôtre. Certains frères et soeurs, au niveau de Brazzaville, sous prétexte qu’ils occupent au sein de l’Association, une parcelle de responsabilité, prennent la liberté, de regrouper, les courriers, les correspondances, les documents, les notes circulaires que je rédige et que je signe, pour les envoyer à Paris, non pas à la Présidente de la Sous-Section n° 1, mais de façon individuelle, clandestine et indisciplinaire, aux frères et soeurs de leur choix. L’envoi des documents se fait alors par relations. Depuis Paris, on reçoit des documents parce que on a des connaissances au Congo, parce qu’on s’entend bien avec tel ou tel frère, avec telle ou telle soeur, de préférence un frère ou une soeur revêtu d’une certaine autorité au niveau de Brazzaville. Du même coup, ces frères et soeurs de Brazzaville, qui se disent des spirituels, oublient les notions les plus élémentaires en matière de spiritualité. Ils oublient qu’il y a à Paris, une Présidente, nommée officiellement par le Président Fondateur, à qui il revient de recevoir, avant tout le monde, tout courrier ayant trait à l’Association.

       Aussi, pour que règne le bon ordre dans notre Association, il est urgent de revenir à cette notion de hiérarchie, de peur de connaître une sorte d’enthousiasme religieuse, qui n’est autre qu’un zèle amer, se manifestant de façon inintelligible et qui, à la longue, risque de causer un tort considérable à notre communauté spirituelle.

       A partir du moment où, je nomme un frère ou une soeur pour un besoin d’encadrement ou d’édification, je désire que ce frère ou cette soeur soit respectée. Dans le cas contraire, en manquant de respect à un frère ou à une soeur, nommé par le Président Fondateur, on manque automatiquement du respect à Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO. C’est là une forme de désobéissance et de rébellion camouflée contre moi et contre l’OPH.

    Nul n’a le droit de mépriser un frère ou une soeur dans l’exercice de ses fonctions. Dans l’Association Louzolo et dans l’OPH tout reste soumis à une hiérarchie. Les Présidents des Sections ou Sous-Sections, à quelque lieu où ils se trouvent, sont mes délégués ou mes collaborateurs immédiats. Ils participent donc eux aussi, à une forme d’autorité, comme le montrent les consignes recueillies dans les épîtres de Paul, notamment dans 1 Tim. 4: 11-12 où il écrit: « Déclare ces choses et enseigne les. Que personne ne méprise ta jeunesse... ». Les Présidents des sections ou sous-sections, à quelque niveau qu’ils soient, méritent donc notre respect, car ils ont autorité sur les frères et soeurs qu’ils encadrent, ils ont des responsabilités en matière de liturgie et d’enseignement doctrinal. C’est là une délégation des fonctions, dévolues primitivement aux Apôtres et qui sont en cours d ’évolution jusqu’à nos jours.

      Soyons donc, chers frères et soeurs, des spirituels dignes et obéissants. Ce comportement que je viens de dénoncer plus haut, de la part des frères et soeurs qui foulent au pied la notion de hiérarchie, est contraire à l’amour. Dans Louzolo et dans l’OPH, l’amour doit être la règle principale de notre vie. Or, cet agissement, favorise la désunion, la division et la mésentente. Nous disons chaque jour que nous suivons Jésus. Mais, dites-moi, comment est-ce que les gens du monde connaîtront que nous suivons effectivement Jésus ? N’est-ce pas en vivant une vie d’amour ? Or, en bafouant l’autorité d’un frère ou d’une soeur, en incitant les autres à manquer de respect à un frère ou à une soeur, n’est-ce pas là un comportement contraire à celui d’un Louzolifié ? Qui suivons-nous alors ? Le Christ ou satan ? Pour suivre  Christ, il faut avoir de l’amour, du respect pour autrui. L’apôtre  Jean dit: « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, car l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. » (1 Jean 4: 7-8).

       Que ceux qui créent l’esprit de rébellion se ressaisissent et qu’ils sachent que cette façon d’agir est contraire à l’amour. Créer un climat de désordre dans une sous-section, c’est se rebeller contre Dieu. Or, nous savons que la rébellion contre Dieu est cause de malheur et de malédiction. Abandonnons l’esprit d’égoïsme, de surestimation de soi, abandonnons la soif de puissance, le mépris des autres. Ce sont des agissements anti-louzolo, car ils caractérisent la nature humaine irrégénérée. C’est prouver, encore une fois, qu’on est animé de l’esprit du monde, dont satan est le prince.

        Permettez-moi encore une fois, de revenir sur ce vice qui mine dangereusement notre Association: le MENSONGE. Oui! le Mensonge fait des progrès alarmants dans notre milieu et c’est très inquiétant. Par la même occasion, je mets en garde, tous ceux qui, pour être admirés par leurs adeptes, se plaisent à mentir sur le nom de Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO.

       Je vous apprend qu’il y a un frère, dont je préfère taire le nom, qui profite de ses voyages à l’étranger pour aller dire aux frères et soeurs, qu’il me connaît personnellement pour avoir vécu longtemps avec moi au Congo, et pour m’avoir côtoyé depuis Pointe-Noire. Et, selon ce même frère, jusqu’à ce moment précis, il connaît bien Emile à cause des contacts permanents qu’il a eus avec moi. C’est le message qu’il va répandre à l’étranger, notamment dans la ville de Paris.

       Frères et soeurs, nous devons nous entendre sur les termes. Ce frère qui prétend dire qu’il me connaît pour m’avoir côtoyé est-il capable d’en faire la démonstration devant les autres frères et soeurs ? Je crois qu’on peut affirmer que l’on connaît quelqu’un lorsqu’on entretient avec lui des contacts permanents, sûrs, profonds, solides et durables. Celui-là qui dit tout haut qu’il me connaît, possède-t-il des références qui justifient ses propos ? Où m’a-t-il connu ? Quand m’a-t-il connu et pendant combien de temps m’a-t-il côtoyé ?

       Il suffit, et pourtant, de lire la Bible pour se rendre à l’évidence qu’elle établit que le mensonge est contraire à la loi que Dieu a donné aux croyants, à tous ceux qui veulent vivre en véritables spirituels! S’il est vrai que nous aimons notre Organisation, s’il est aussi vrai que vous m’aimez, que chacun de nous s’efforce alors d’observer les lois et les enseignements du Christ. Mais je constate que nous sommes plutôt de grands hypocrites, que nous manquons de sincérité et d’amour envers le prochain. En cultivant ainsi le mensonge, nous devenons esclaves de satan et, du même coup, Dieu nous met à l’écart, car il ne peut longtemps tolérer de garder dans son Organisation, des esprits aussi méchants et corrompus.

       Il est certes vrai que je connais certains frères pour les avoir rencontrés quand je recevais. D’autres m’ont vu à Kibossi pendant les dambages. Mais ces quelques occasions de rencontre ne signifient pas forcément que ceux que je recevais me connaissent; de même, le fait de m’avoir vu lors d’un dambage à Kibossi n’est pas une raison suffisante pour dire que les gens me connaissent.

       Même moi qui vous parle en ce moment, je ne puis affirmer que je ne me connais pas personnellement, car bien que je sois un homme, je suis tout de même différent des autres hommes, je ne dépends pas de moi-même: je suis téléguidé et cette vérité n’est pas de moi, mais de l’Organisation elle-même: je n’y peux rien, comprenez cela tel que je vous l’annonce. Je suis alors surpris d’apprendre que ce frère me connaît alors que je ne me connais même pas moi-même. Pendant que je m’évertue, dans mes prières, à demander à notre Dieu que tous les frères et soeurs soient unis, sincères et véridiques, certains éléments gênants, supports de satan veulent entraîner les frères et soeurs à être sur le qui-vive. En réalité, ils poursuivent la destruction, l’anéantissement de Louzolo.

       Un Louzolifié doit haïr le mensonge, car mentir, c’est faire du tort au prochain et à toute la communauté. Et pourtant, dans Luc 6: 31, il est écrit « Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux. » Qui peut accepter que l’on mente sur son nom ? A notre tour, ne mentons pas sur le nom de Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO, sinon nous aurons un jour à le regretter. Le but que je poursuis est que vous grandissez en stature et vous parveniez à la maturité du Christ. Mais pour croître convenablement, nous sommes obligés de connaître et d’observer certaines lois. Lisons beaucoup la Bible et nous renoncerons au mensonge. La Bible est le seul moyen pour nous humains de renoncer au mal. C’est la Bible qui nous incite à la croissance car la vie spirituelle est une perpétuelle croissance.
       
       Mais, beaucoup ne veulent pas grandir. Il préfèrent vivre dans le mensonge. Ils oublient qu’étant dans Louzolo, ils font maintenant partie du monde spirituel. Au lieu de chercher à progresser spirituellement, ils passent leur vie à mentir, à désunir, à provoquer, à susciter les querelles entre les frères et soeurs.


       Un autre frère prétend dire que la prestation de serment réalisée cette année, le Dimanche 27 Mai, a lamentablement échoué parce que, selon lui, auteur d’un mensonge aussi criard, les frères et soeurs ne s’étaient pas bien préparés. Finalement qu’est ce que les gens veulent de moi ? Sont-ils décidés de m’éliminer ? Ont-ils fait un pacte avec satan ? Pourquoi sont-ils en guerre et en inimitié contre moi ?

       Contrairement à ce que les gens peuvent dire ou croire, je reste l’unique Représentant de l’OPH; et à ce titre, c’est à moi que l’Organisation devait annoncer une telle information. Or l’Organisation ne m’a rien fait savoir à ce sujet. C’est dire que c’est encore un disciple de satan qui est à l’origine d’une telle monstruosité. Pour vous, mes frères et soeurs, soyez sans crainte; gardez votre calme et faites confiance à l’OPH et à son digne Représentant que je suis. Je proclame tout haut, avec tous les pouvoirs et toute l’autorité qui me sont confiés par l’OPH, que la prestation de serment du 27 Mai 1990 n’a pas échoué. Elle reste valable: l’Esprit-Saint a assisté chacun de nous et les frères et soeurs ont été comblés de toutes sortes de bénédictions. Si ce frère qui propage un tel mensonge, n’a rien reçu ce jour là, c’est qu’il n’est pas encore né de nouveau: cela n’engage que lui. Mais ceux qui ont suivi mes directives ont réellement expérimenté la communion avec Christ et ils ont éprouvé une joie et une paix profondes.

       Si ce frère veut se passer pour un voyant, cela ne me fait ni chaud ni froid. Cependant, dans Louzolo, je ne garde pas des esprits aussi réfractaires. Qu’il aille, s’il le veut bien exercer son don de voyance ailleurs et non dans Louzolo.

       Rien d’étonnant que notre Association ait des provocateurs car tous ceux qui sont parmi nous ne sont pas prêts à accepter la simplicité de notre enseignement. Influencés par le dieu de ce monde, certains s’opposent à notre OPH. Si ce frère avait un coeur rempli par l’amour et la bonté de Dieu, l’idée ne lui viendrait pas à l’esprit de pondre un mensonge aussi grave; de blasphémer ainsi le nom sacré de Dieu. Lorsqu’on est saint d’esprit et capable de discernement, on évite de s’exposer bêtement à la malédiction divine.

        Frères et soeurs, encore une fois, soyons vigilants. Si vous choisissez Dieu, c’est la vie; mais si vous choisissez les menteurs, vous le regretterez amèrement. Souvenez-vous de la remarque que j’avais faite il y a de cela un (1) mois : les gens croient plus facilement au mensonge qu’à la vérité. Quand on profère un mensonge ou une calomnie, comme par miracle, ce mensonge et cette calomnie, se répandent partout, avec une rapidité vertigineuse. Par contre, quand on dit une vérité, aussitôt les forces du mal s’acharnent à la mettre en doute afin que personne ne parvienne à la connaissance de la vérité.

        Ainsi, mes bien-aimés, sachons discerner les choses. Fuyons ceux qui travaillent à corrompre les coeurs, à fausser les pensées et les jugements des autres. Ne prêtons pas une oreille favorable à ce qui est monté de toutes pièces, faisons la sourde oreille aux racontars et au bavardage de ceux qui n’ont rien à faire.   

        J’ai, en outre, constaté  l’existence d’un principe mauvais qui s’il n’est pas dénoncé, risque de retarder l’évolution spirituelle de plusieurs d’entre nous.

        Notre Dieu est un Dieu Saint et Juste, qui ne peut tolérer l’esprit de désordre et de désobéissance. Je voudrais parler ici du respect que nous devons avoir à l’égard de nos Autorités. La Bible nous dit sans équivoque que nous devons être soumis aux Autorités  et Jésus dit bien que nous devons « rendre à César ce qui est à César » (Marc 12 :17).

       C’est pourquoi, à partir de cette note circulaire, nous devons savoir une bonne fois pour toutes que si, au niveau de notre Association, une Assemblée spirituelle, une cérémonie toute particulière, un dambage (qu’il s’agisse d’un dambage de circonstance comme celui que nous pouvons programmer durant les fêtes de Noël, de Pâques ou de Pentecôte peu importe, ou qu’il s’agisse de toute autre cérémonie de quelque importance qu’elle puisse être), je dis bien, qu’à partir de cette note circulaire, si ladite cérémonie ou ce dambage qui avait été programmé par l’Association ou même par l’Organisation, arrivait à correspondre à un événement d’ordre étatique ou d’ordre patriotique, événement qui nécessite la présence ou la participation de notre Association, l’Association Louzolo « Amour » de Bienfaisance, nous membres  de cette Association, nous devons d’abord honorer les exigences de l’Etat,  du Parti, du Pays; nous devons d’abord respecter les mots d’ordre du Parti et de l’Etat avant de remplir les devoirs que nous demande l’Association ou l’Organisation.

       En d’autres termes, le Louzolifié doit d’abord être présent et honorer toute invitation que lui adressent nos Autorités. Même si cette invitation arrivait à coïncider à une fête ou une cérémonie d’ordre spirituel programmée par l’Organisation, l’Organisation demande que les intérêts du Parti, de l’Etat et de notre Pays soient d’abord respectés, mis au premier plan. Le programme de l’Association ou de l’OPH ne pourra être rempli qu’après, c’est-à-dire à court ou à long terme.

       Un spirituel convaincu doit être un bon citoyen et l’OPH nous demande d’être fidèles aux lois du Pays. Aucun louzolifié authentique ne saurait désobéir aux lois du pays ou à l’appel lancé par l’Etat en vue d’une animation, d’une représentation ou d’une forme de participation. Désobéir  à cet appel, c’est prouver que l’on ne prie pas encore et, c’est faire du tort à notre Dieu car c’est Dieu qui veut que le croyant respecte les autorités de la terre. Le Louzolifié convaincu obéit à l’appel du Parti ou de l’Etat parce qu’il sait qu’en agissant ainsi il recherche le bien de son pays et travaille dans ce seul but. Toute autorité a des responsabilités. Elle a donc droit à notre respect, à notre appui et à notre collaboration. Dans son épître aux Romains Paul déclare: « Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures, car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu et les Autorités qui existent ont été instituées par Dieu ». (Romains 13: 1)
           
       Notre Dieu sait tout. Il ne nous en voudra pas si, au lieu d’assister à un  grand dambage ou à une grande assemblée spirituelle, nous avons préféré honorer les exigences de l’Etat. Tout au contraire, il se réjouira de ce signe d’obéissance et de soumission. On aura beau damber, beau prier, on obtiendra rien de notre Dieu si nous désobéissons aux directives ou  aux lois du pays. Il est vrai que nous avons des obligations spirituelles, mais dans ces cas bien précis, les obligations sociales doivent être placées au premier plan. En effet, si nous jouissons de la liberté d’évoluer, de prier, de damber, c’est bien grâce à nos autorités. En conséquence, aimer Dieu et lui obéir, c’est respecter les directives qui nous viennent de nos autorités. Par contre, si nous ne les respectons pas, notre spiritualité est vaine et nous ne pouvons plaire à Dieu, malgré tous les efforts considérables que nous aurons déployés pour le servir.

       Je crois avoir été clair tout au long de cette note circulaire. J’espère que les bonnes volontés sauront exploiter à bien les idées qu’elle contient. Quant à ceux qui ne méditent que le mal, je ne peux faire qu’une seule chose pour eux: leur accorder le pardon en espérant qu’ils sauront profiter de ce pardon sincère pour s’amender, se corriger, se repentir.

          Que notre Dieu pardonne à tous et que sa grâce continue à nous soutenir dans les combats de chaque jour. 

        Que la paix de Dieu vous soit donnée en abondance, tel que l’exprime le prophète Esaïe au chapitre 26 de son livre, verset 3. « A celui qui ferme dans ses sentiments, tu assures la paix, la paix parce qu’il se confie en toi ».  AMEN! AMEN! AMEN!                                                   


                             Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO