LE
GRAND MAÎTRE DE L’OPH GUY ÉMILE LOUFOUA CETIKOUABO
MESSAGE
DE PÂQUES CONTENU DANS LA CASSETTE DE LA CHORALE ASLA
Mes
très chers frères et sœurs,
Bonjour,
bonjour, bonjour à vous tous !
Aujourd’hui
est un grand jour, un jour de joie, un jour de grande fête. C’est
d’abord une fête pas gaie pour nous qui prions parce qu’elle
commémore la mort de Notre premier Chef, Notre Seigneur Jésus. Nous
Lui avons fait du mal, nous l’avons calomnié alors qu’Il était
venu pour nous sauver, nous autres qui avons péché.
Cependant,
avant que nous nous entretenions un tout petit peu au sujet de cette
fête, demandons d’abord à notre Dieu de nous donner la force, de
rester avec nous, bien que nous soyons des pécheurs. Notre Dieu est
un Dieu de miséricorde, Il nous pardonne toujours.
Prions :
Chant :
Dieu
notre Père, Le Dieu des Cieux, Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac,
Dieu de Jacob, voici que nous sommes venus humblement auprès de Toi,
tête baissée à cause du poids de la multitude de nos péchés.
Pardonnes-nous nos péchés, pardonnes-nous nos offenses. Seigneur
notre Dieu, nous ne sommes rien devant ta face mais, Tu es notre Dieu
Créateur, Le Dieu d’amour qui nous aime tous. Hélas, avec tout
notre orgueil, tout notre mensonge, avec tout ce qui est mauvais en
nous, nous ne t’écoutons pas. Malgré cela, Tu as toujours eu
pitié de nous mais, nous oublions que c’est Toi qui nous a créé,
nous oublions que tu nous aimes.
Seigneur
notre Dieu, nous venons humblement devant ta face en ce jour, te
supplier de nous pardonner, de nous écouter. Malgré notre état de
pécheur, reçois-nous entre tes saintes mains. Nous te l’avons
demandé au nom de Jésus le fils de Dieu venu mourir sur terre pour
tous les pécheurs. Amen, amen, amen, que Le Seigneur soit avec nous.
Mettons-nous
debout, très chers frères et sœurs en Christ pour écouter la
signification profonde de cette grandiose fête de pâques.
La
fête de Pâques a existé bien avant que Jésus soit venu naître en
tant que Homme sur terre. Jésus a existé bien avant la création du
monde car la bible nous dit qu’au commencement était La Parole, La
Parole était avec Dieu et La Parole était Dieu. Elle était au
commencement avec Dieu. (Jean 1 : 1-2).
Cela
signifie que « La Parole » est le nom que Jésus portait
au Ciel avant qu’Il ne vienne naître sur terre et avant la
création de l’univers. C’est par Elle, La Parole qui est Jésus,
que Dieu son Père a créé l’univers.
Compte
tenu de tous les efforts que Dieu Le Père, Dieu LE Fils, Dieu Le
Saint Esprit a fourni pour créer l’univers (les mondes, les
astres, les luminaires, les hommes, …), l'Eternel Dieu regretta d’avoir créé l’homme, et son cœur fut affligé car, au lieu
d’honorer, d’obéir et de suivre les lois et règlements de Dieu
son Créateur, l’homme a suivi sa propre voie, sa propre destinée,
ce qui affligea l'Eternel Dieu. Ce dernier décida alors de mettre
fin à toutes les vies sur terre mais, par amour du genre humain,
Jésus notre Frère aîné, notre Avocat auprès du Père, supplia l'Eternel Dieu pour qu’Il revienne sur sa décision et que Lui
Jésus vienne sur terre payer, à la place de l’homme, l’amende
que le genre humain a encourue, a méritée.
Voyez
donc cet amour ! Cet amour grandiose que Jésus a envers le
genre humain. Au lieu que nous le respections en observant ses
prescriptions, nous avons trouvé cela très mauvais, nous avons
traité Jésus de menteur, nous l’avons traité de tous les noms :
Belzebuth, voleur, féticheur, de tout.
Beaucoup
de gens disent que ce qui s’était passé à cette époque ne
concerne que les contemporains de Jésus. Erreur ! Nous aussi,
nous sommes concernés. En tant qu’humain, nous commettons les
mêmes fautes, nous renions Dieu, nous bafouons ses lois et
commandements, nous refusons Dieu, nous rejetons son aide ! A
cause donc de notre rébellion, notre mensonge, nous avons participé
activement aux souffrances que Jésus avait endurées pour nous.
Il
est vrai qu’avant de venir sur terre, Jésus était Dieu.
Cependant, son plan était tel qu’Il vienne mourir sur la croix
pour sauver l’homme de ses péchés. Hélas, nous avons,
nous-mêmes, aggravé notre situation de pécheur. A cœur joie, nous
avons participé à sa condamnation pour rien.
Par
nos mauvais agissements, nous qui manquons d’amour, nous qui ne
mijotons que le mal, nous avons condamné Jésus par une mort
honteuse, une mort réservée aux seuls brigands de grand chemin :
la mort sur la croix. Pour notre plaisir, nous avons tué Jésus, Lui
qui est venu souffrir puis mourir innocemment à notre place. Nous
l’avons traité à sa plus petite valeur : le fils de Marie et
de Joseph, nous l’avons traité de simple et pauvre apprenti
charpentier, nous l’avons traité de menteur et d’insensé
lorsqu’Il affirmait être le Fils de Dieu. Et vous disiez :
« comment le Fils de Dieu peut-il naître chez de pauvres
gens ! Comment le Fils de Dieu peut-il naître dans une étable
entouré de bêtes ! » En nous interrogeant ainsi, nous
avions carrément mis de côté l’Amour, cet amour que Jésus a
envers l’humanité, envers l’homme. Nous l’avons fait juger
devant nos tribunaux, nous l’avons condamné à mort, et à quel
genre de mort !
Une
personne de bon cœur a accepté descendre le corps de Jésus de la
croix pour le placer dans un tombeau en grotte puis, trois jours plus
tard, Jésus est ressuscité. Il est apparu à certaines des femmes,
Il a apparu aux disciples qui se rendaient à Emmaüs. Quand on
apporte l’heureuse nouvelle de cette résurrection à Thomas, et
qu’il fallait que les disciples rejoignent le Christ en Galilée
car c’est bien là-bas qu’Il les attendait, Thomas n’en croit
pas ses oreilles.
« Comment ! »
dit Thomas. « Comment donc, un homme crucifié, mort sur la
croix et enseveli peut-il ressusciter ! Tant que je ne verrai
pas ses plaies, les marques des cloues et des lances sur son corps,
je ne croirai jamais», conclut-il.
L’apôtre
Thomas avait totalement oublié les enseignements, il avait oublié
tout ce que Jésus leur disait. Jésus leur parlait pourtant de sa
vie, ses souffrances, sa mort et sa résurrection mais, l’apôtre
Thomas, l’incrédule Thomas n’en croyait pas ses oreilles. Alors
Jésus lui apparut et l’invita à mettre son doigt dans les trous
des plaies laissés par les pointes et les lances. Thomas se mit à
genoux et dit à Jésus : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »
Et Jésus de dire : « Pour croire il faut absolument que
tu voies ! »
Frères
et sœurs, arrêtons de douter ! Croyons en Jésus, à sa
résurrection, à sa mort ! Croyons en Jésus qui a vaincu la
mort et par sa mort, toi et moi aussi ne sommes plus esclaves de la
mort car Jésus a coupé les liens qui unissaient l’homme à la
mort, à Satan.
Beaucoup
de prédicateurs par delà le monde enseignent la parole de Dieu
mais, nombreux sont les frères et sœurs qui ne croient pas à un
seul mot de la parole de Dieu tant qu’ils n’ont rien vu. Toi mon
frère, toi ma sœur, ne ressembles pas à ceux-là, ne ressembles
pas à Thomas qui ne croit que lorsqu’il voit. Aimons Dieu,
aimons-le sans chercher à le voir. Toi et moi sommes des pécheurs,
nous ne pouvons voir Dieu.
Dans
la Bible, il est dit que les enfants d’Israël voulaient voir Dieu
et ils importunaient Moïse afin qu’il leur favorise cela car,
Moïse avec qui Dieu parlait n’était aussi qu’un homme comme
eux… Cependant, à la fin, beaucoup étaient morts lorsque Dieu se
décida de leur apparaître. Je vous invite à lire cela dans votre
bible.
Je
voudrais vous dire une autre chose au sujet de la mort et de la
résurrection de Jésus. Lors de ses sermons, Jésus avait dit qu’Il
était capable de détruire le temple de Jérusalem et d’en rebâtir
en trois jours. Qu’est-ce à dire ? Dans ces propos, Jésus
voulait juste dire qu’il sera mort puis enseveli mais trois jours
après, il va ressusciter. Jésus enseignait abondamment ses
disciples mais Thomas l’incrédule doutait. Heureux celui qui croit
sans avoir vu !
Toi
mon frère, toi ma sœur, de quel côté es tu ? Du côté de
Thomas ou du côté de celui qui croit sans avoir vu ? Frère,
sœur, de quel côté es tu ?
Autre
chose : Jésus est crucifié. Deux brigands, de part et d’autre
de Jésus, étaient crucifiés avec lui. L’un d’eux, avec un air
moqueur, demande à Jésus « le faiseur de miracles »,
d’en faire un afin qu’il quitte la croix et s’en aille. Le
second brigand réprime son copain et lui dit que Jésus au
moins n’avait rien fait de mal alors que eux, étaient des vrais
criminels, des bandits de grand chemin qui ont tué, volé, violé,
agi énormément dans le mal et qu’ils méritaient le sort qui leur
était réservé. S’adressant alors à Jésus, ce second brigand le
supplia Lui demandant de penser à lui quand Il sera dans sa gloire.
Et Jésus lui dit : aujourd’hui même, tu seras avec moi au
paradis. Voilà mes frères et sœurs, la joie, la grande joie. Bien
que suspendu par des pointes sur la croix, bien que souffrant
atrocement, avant de mourir, Jésus sauva l’un des brigands.
Aujourd’hui
c’est jour de pâques, un jour presque de deuil dans la mesure où
nous venons de tuer Jésus et que sa résurrection a lieu ce jour.
Sommes-nous capables de dire comme ce brigand sauvé :
« Seigneur Jésus, lorsque vous serez dans votre gloire, pensez
à moi ! » Sommes-nous prêts, frères et sœurs à agir
de la sorte ? Qui de nous frère, qui de nous sœur, peut penser
comme ce brigand-là !
Mon
frère, ma sœur, évidemment, il est temps, c’est le moment de
dire à Jésus : « Seigneur, lorsque vous serez dans votre
gloire, pensez à moi ! » Il est temps maintenant de
demander pardon, de se corriger, de cesser de faire du mal sous
toutes les formes, de cesser de se rendre complice du mal fait à
votre frère ou sœur. Il est temps de cesser de comploter, c’est
le moment d’abandonner le mal.
Très
chers frères et sœurs, pour terminer, permettez que nous nous
donnions quelques conseils :
Pour
toi mon frère, pour toi ma sœur, pour que nous profitions de la
parole de Dieu, pour que cette parole de Dieu nous rende des services
énormes, pour que la parole de Dieu nous soit bénéfique, nous
devons cesser de faire le mal, nous devons absolument aimer Dieu. Et
comment ?
Beaucoup
de ceux qui, soit disant, prient ou connaissent Dieu, se comportent
mal. Une fois un conflit nait entre eux, les prétendus croyants
jurent qu’ils ne parleront plus jamais à leurs frères ou sœurs
en Christ ou du monde jusqu’à la mort ; puis le lendemain,
les voilà partis prier dans je ne sais quel temple.
Je
m’interroge finalement de savoir quel est ce Dieu-là que ces
croyants prient ! Certains d’eux sont même responsables dans
leurs congrégations respectives. En ce comportant ainsi, ils se
bloquent eux-mêmes par le fait qu’ils ne s’adresseront à leurs
amis qu’après la mort. Ils ont oublié que Dieu est Amour, Il
recommande aux hommes de s’aimer. Comment peut-on donc aimer Dieu
qu’on ne voit pas lorsque nous sommes incapables d’aimer le
prochain que nous voyons. Celui ou celle qui prie véritablement Dieu
doit, je dis bien doit, et je le répète, doit aimer son prochain
comme lui-même.
La
bible nous recommande d’aller trouver le prochain avec lequel on a
eu des problèmes pour lui demander pardon puis, on fait table rase
sur le problème. C’est cela que Dieu nous recommande. Il n’est
pas question d’aller demander pardon à Dieu après la mort alors
que de notre vivant, nous avons refusé catégoriquement de demander
pardon au prochain.
Tant
que nous n’aimons pas le prochain, notre prière est vaine. Tant
que nous n’aimons pas le prochain, ce n’est pas la peine de
prier, de dire « Ô Seigneur, Ô Seigneur ! » Dans
ce cas, en allant au temple pour « prier », nous
aggravons notre situation de plus belle, notre situation deviendra de
plus en plus importune. Aimes ton prochain, aides ton prochain, que
tu le connaisses ou pas.
Prions :
Seigneur
notre Dieu,
Dieu
d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob, nous voici une fois
encore devant ta face pour te remercier pour ces précieux conseils,
pour ce conseil combien vital que tu viens de nous prodiguer.
Dieu
notre Père, pardonnes-nous nos offenses, pardonnes-nous pour ce que
nous avons fait à notre Frère aîné Jésus Christ qui est venu
souffrir et mourir pour nous pauvres pécheurs.
Seigneur,
nous te demandons de penser à nous comme tu as pensé à l’un des
brigands crucifiés avec Toi ce jour-là.
Aides-nous
à nous débarrasser de toutes nos habitudes que tu réprimes.
Pardonnes-nous Seigneur, Toi qui es Un Dieu de miséricorde. Que Ton
pardon se repose sur nous. Que ton pardon soit avec nous aujourd’hui,
demain et toujours. C’est au nom de Jésus que nous l’avons
demandé.
Amen,
Amen, Amen, que le Seigneur soit avec nous.
Message
transcrit et traduit en Français
Par la Commission Éducation de
La Section de Libreville – Gabon
E.mail : darius_ay@yahoo.fr
Tel :
(00241) 07381864 - 03133615
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