Enlèvement au ciel de Guy Émile
Loufoua Cétikouabo par 3 anges
Récit des faits
En
1978, pendant que je me trouvais à Loudima-gare, j’avais envoyé
un de mes collaborateurs de Pointe Noire à Brazzaville pour qu’il
aille instruire le petit groupe que j’y avais laissé sur nos
méthodes de travail et de prière. Il y avait à Brazzaville les
Frères Nkourissa et Biza Boutsana, Tata Youlou, le Fr. Mbemba, Tata
Passi Mounzémbélé André et le défunt Nkoukou Joachim le premier
membre du Congo. Ce collaborateur, arrivé à Brazzaville, avait été
bien reçu par les frères que je viens de citer plus haut. Il était
bien escorté. Certains sont encore vivants, vous pourriez le leur
demander. Ce collaborateur était vraiment aux petits oignons. En
fait j’avais laissé ces frères à Brazzaville, et ils ne savaient
pas comment les choses se faisaient et comment on priait chez nous.
J’y avais donc envoyé ce collaborateur pour qu’il aille les
enseigner. Il était très bien reçu et les enseignements donnés
étaient tellement profonds que le Fr. Mbemba Etienne avait même
voulu passer Membre confirmé du coup. Cependant, ce collaborateur
n’étant pas informé à ce sujet , avait dit au Fr. Mbemba que
cela ne se passait pas comme ça chez nous ; qu’il devait attendre
un peu qu’on le voit d’abord évoluer, tout ça... Ce dernier
avait tellement insisté qu’ils avaient payé le billet à ce
collaborateur pour qu’il vienne à Loudima où j’étais afin de
se renseigner sur ce qu’il fallait faire pour le Fr. Mbemba.
Lorsqu’il me demanda finalement si quelqu’un pouvait passer
membre confirmé sur le champ sans être enseigné profondément,
sans avoir mis du temps avec nous, je lui dit que cela était
possible. Alors il reparti sur Brazzaville pour aller faire le
courrier du Fr. Mbemba Etienne tel que nous le faisons chez nous. Son
travail terminé, ce collaborateur avait reçu des colis de la part
de ces frères de Brazzaville, colis qu’il devait déposer auprès
de moi à Loudima ; il y avait aussi de l’argent. Les frères
avaient aussi fait des colis pour lui-même. Malheureusement, il
passa avec le tout à Pointe Noire sans faire escale à Loudima.
Arrivé là bas, il expliqua aux autres comment il était reçu à
Brazzaville et tout ce qu’on lui avait fait pour son voyage. Il
s’écria et dit : « ça, c’est à moi qu’ils l’ont fait,
j’étais escorté à Brazzaville, qu’auraient donc fait ces
frères si c’était Emile lui-même ? Il faut alors éliminer
physiquement Emile pour que nous restions à bénéficier de ces
biens et de tous ces honneurs ; surtout que nous connaissons déjà
le travail. » C’est là qu’avait commencé ma passion. Vous avez
sûrement entendu parler ou lu sur la passion du Grand Maître, c’est
comme ça que cela avait commencé. Alors, après tout ceci, ce
collaborateur est allé s’entendre pour un complot contre moi avec
le Président du 2è bureau de Pointe Noire car, j’y avais mis en
place deux bureaux. Vous avez déjà lu sur ce que je dis ici. Si je
le répète c’est pour que vous sachiez vraiment comment cette
passion avait commencé. Je décidai ensuite, dans la même année
1978, d’aller à Pointe Noire pour aller voir comment les choses
marchaient là bas. Arrivé à Pointe Noire, on me dit que les frères
ne s’entendaient plus, qu’il y avait des mésententes entre les
deux présidents, ce qui était faux. C’était juste une façon
pour eux de m’avoir. (C’est comme ce qui se passe à Brazzaville
maintenant là.) Ils ont donc créé des situations pour que les gens
ne s’entendent plus : tout ceci pour faire du mal à Emile. Je vous
dit : « ici, c’est chez vous, mais là bas chez nous, personne ne
passera sans que je le voie, ou sans qu’il me voie. J’aimerais
que vous compreniez cela une bonne fois pour toute. Que c’est
vraiment idiot de vouloir faire du mal à Emile ! » Ce jour là à
18h, je demandai à mon ami le défunt Baron de m’accompagner à
Mawata (un quartier de P/N) où se trouvaient les deux présidents.
J’avais demandé au président de Tié-Tié (un autre quartier de
P/N) de nous rejoindre là bas. Une fois en réunion à Mawata, ils
avaient dit des choses ! Ce que j’avais entendu moi Emile, je ne
peux vous le dire. D’autres disaient : « Emile peut rester Grand
Maître pour vous mais, plus jamais pour nous. » Ils avaient claqué
la porte et étaient sortis. (Ceux qui étaient à Loudima avaient
écouté le témoignage qu’avait fait le défunt Baron). Je
demandai au défunt Baron à ce qu’on parte ; il restait à Mbota
et moi à Voungou (deux quartiers de P/N). Le lendemain matin, le
défunt Baron est d’abord venu s’enquérir de mes nouvelles avant
d’aller au travail. Je lui dis que tout allait bien, et que je
devrais repartir à Loudima le soir. Ce soir, je n’avais pas pris
le train de 18h, j’avais encore passé nuit à P/N et c’est par
le train du matin que j’avais voyagé. Nous étions arrivés à
Loudima à 13h. Quand j’arrivai, tout le monde était en alerte :
il y avait un frère qui avait assisté à la réunion de Pointe
Noire qui, m’ayant précédé à Loudima, avait informé ma famille
sur ce qui se passait à Pointe Noire à mon sujet ; on l’appelait
le Fr. Séraphin. Il disait aux autres et à ma famille qu’on
m’aurait peut-être même déjà tué à Pointe Noire. Les frères
et sœurs de Pointe Noire lui avaient dit qu’ils allaient me tuer
là bas. Je marchais donc vers chez moi et en cours de route, je
rencontrai une maman que je connaissais ; Elle me dit : « mon fils,
nous avons appris ici que tu as de sérieux problèmes, qu’est ce
qui se passe ? » Je la rassurai qu’il n’y avait rien de grave.
Je venais donc d’arrivé et j’étais allé chez le Fr. Mampouya
Gothard Samuel le vice président du BU.CO.REB. , président de la
section de Nkayi. Comme j’avais chez moi des étrangers qui étaient
venus du village, il m’avait proposé de passer la nuit chez lui.
Il me fit préparer la chambre d’amis. Cette chambre ne se fermait
que de l’extérieur ; alors quand je partis me coucher, le Fr.
Gothard m’enferma, partit avec la clé et promit de m’ouvrir la
porte le lendemain matin avant d’aller au travail. A cette époque
il était le directeur des deux écoles de Loudima-gare. La chambre
dans laquelle j’étais avait une fenêtre condamnée, elle ne
s’ouvrait pas, et il n’y avait que cette porte qui ne se fermait
que de l’extérieur. Une fois enfermé dans la chambre, je déposai
mon sac de voyage sur une chaise qui y était puis je m’assis à
même le lit. A cet instant même, des pensées de tristesse
m’envahirent, une terrible tristesse m’envahit. Je me disait : «
ah ! Des gens à qui je n’ai fait que du bien ! Aujourd’hui ils
veulent me tuer ! » Je pensais, je m’attristais. C’était un
dimanche, et pendant que j’étais dans la chambre, à 20h,
tellement que j’étais dépassé par les soucis, Dieu envoya trois
anges blancs qui apparurent dans la chambre. J’étais assis, mes
yeux étaient ouverts, j’étais dans mon âme et conscience, je ne
dormais point, je ne rêvais point. Les anges me dirent : « Dieu a
écouté tes pleurs, Il a vu ta tristesse et Il nous a envoyé pour
venir te prendre. » C’est moi Emile qui vous le dis ; j’ai
vraiment vécu ceci. C’était un dimanche de l’année 1978, trois
anges étaient venus dans la chambre où j’étais assis à 20h pour
me prendre. Tout ceci arriva avant la phase pratique de ma passion,
donc avant que je ne reparte sur Pointe Noire. Les anges me
demandèrent ensuite de partir avec eux. Je m’étais levé et l’on
avait commencé à marcher. Il y avait un ange devant, deux derrière
et moi au milieu. On avait marché jusqu’à arriver au sommet d’une
haute montagne. Là, nous nous étions arrêtés. Les anges me
demandèrent de me mettre à genoux, j’exécutai, puis ils
m’entourèrent. Et j’étais resté trois jours durant à genoux
sur cette montagne. Il y faisait excessivement chaud. Exposé à
cette grande chaleur, j’avais perdu toutes mes eaux et tout mon
sang. Aucun liquide ne coulait dans mon corps, j’étais devenu sec.
Je l’avais senti parce que lorsque j’avais voulu bouger la
langue, c’était impossible. J’étais donc vide de toutes mes
eaux et de tout mon sang. Après ces trois jours, nous partîmes.
J’avais ma tenue rouge bordeaux que j’avais achetée au marché
de Pointe Noire. C’était un ensemble avec une chemise légère à
manches courtes, et j’avais des babouches de douche (la gomme).
Vous savez que j’aime bien porter ces babouches. Après les trois
jours, nous étions donc partis au ciel et j’avais mon corps. Mes
frères et sœurs, vous qui m’avez connu, vous qui m’avez déjà
vu, vous avec qui j’ai tout partagé à une époque, ce corps que
vous aviez l’habitude de voir, mon corps, a été au ciel. J’ai
été escorté jusqu’au ciel, chez eux-mêmes là bas, avec mon
corps, par trois anges. Arrivés au ciel, les anges me laissèrent en
un lieu. Il y avait de la joie, la grande joie. J’y étais resté
et quelques jours après, je m’étais rappelé que j’avais laissé
ma femme en grossesse sur terre. Je me disais : « Mais quand cet
enfant va naître, il va chercher son père, qu’est ce que sa mère
va lui dire ? L’enfant demandera à sa mère : je suis né mais, où
est mon père ? » Lorsque j’avais ainsi pensé, cela me fit de la
peine. C’est donc ce souci là, cette peine que je commençais à
avoir pour mon fils qui allait naître, qui avait fait que je
revienne sur terre. C’est là où je m’étais dit qu’il fallait
donc que je m’excuse auprès d’EUX, que je leur demande
l’autorisation afin que j’aille dire à ma femme que je n’étais
plus de ce monde, que j’étais reparti chez mon PERE. J’étais
toujours à genoux, c’était un vendredi à 16h et j’y étais
resté jusqu’à dimanche. Ce même dimanche à 16h, j’aperçus de
loin Jésus qui venait d’une montagne, Il marchait lentement, les
bras derrière, sa barbe blanche en chute jusqu’à couvrir toute la
terre. Sachons frères et sœurs qu’ici sur terre nous marchons sur
la barbe de Jésus. Cette barbe s’est donc mélangée avec les
cheveux pour ne faire qu’une seule chose ; et le tout est tombé
jusqu’à sur toute la terre. Je voyais donc Jésus marcher très
lentement, calmement, descendant la montagne. Il venait de je ne sais
où. Il marchait tout droit vers moi, car j’étais au bas de la
montagne et je Le voyais venir. Il s’était arrêté, me fixant
avec ses yeux, Il me dit : « ah Emile ! Toi, tu aimes vraiment les
Hommes ! Tu tiens donc à repartir sur terre sachant bien que les
Hommes ne t’aiment pas là bas ! Laisses-les là bas, nous les
aurons ici. » Je le suppliai en disant : « Pardon, pardon Papa,
pardon Jésus, laisses-moi seulement aller informer ma femme que je
suis maintenant chez mon Père. » Je vous dis mes frères et sœurs
que j’avais vu Jésus en 1978, je lui avais parlé là bas au ciel,
avec ce corps que vous connaissez. J’avais ma montre et ma torche
là bas au ciel. Jésus répéta : « Ah ! Emile aime les Hommes,
hein ! Ils veulent te faire du mal, laisses les, nous les aurons ici
! » Je le suppliai encore en disant que je voulais juste aller
avertir ma femme à cause de l’enfant qui allait naître. C’est
la vérité, c’est Jésus que j’avais vu là bas. Quand nous
serons tous au ciel, vus allez l’entendre. Après là, Jésus
s’était retourné et avait continué sa marche lente. Ah mes
frères ! Il fait très beau au ciel ; le temps y est très doux.
Quelle joie ! Et vous êtes dans une lueur jaune et un peu rouge, une
lumière extraordinaire ! Après le départ de Jésus, les trois
anges étaient revenus. J’étais toujours à genoux. Après m’avoir
dit de me mettre debout, nous avions encore commencé à marcher. Il
y avait toujours un ange devant, deux derrière et moi au milieu. On
avait fait je ne sais pas si c’est deux ou trois pas seulement, les
anges s’étaient arrêtés. Le premier s’étant tourné vers moi
m’avait tendu la main me disant : « Au revoir et rentres bien. »
Le deuxième et le troisième ange avaient aussi fait autant puis ils
étaient repartis. Dès que les anges s’étaient retournés pour
repartir, je m’étais déjà retrouvé sur terre. Ah mes gros chefs
! Il y a des choses ! Tout un mystère, tout un miracle, tout un
pouvoir ! Je me demandais si le ciel se trouvait ici sur terre ou je
ne sais quoi, parce que l’on n’avait même pas fait deux ou trois
pas et j’étais déjà à terre. Ah ! Il y a vraiment des choses !
Des mystères, des miracles, il y en a vraiment ! Après m’être
séparé d’avec les anges, je m’étais retrouvé sur une haute
montagne de Loudima. Mes oreilles ne fonctionnaient plus, je
percevais à peine le sifflement du vent et je ne pouvais voir. Il y
avait des hautes herbes. J’étais très fatigué car, pendant tout
ce temps, depuis mon retour de Pointe Noire jusqu’à mon séjour au
ciel, je n’avais pas mangé. Il y avait eu tellement de joie que je
ne pouvais penser à manger. Comme je l’ai dit plus haut, c’est
en pensant à mon fils qui allait naître que j’étais revenu ici
sur terre ; sinon je serais resté à jamais là bas au ciel, et
nombreux ne m’auraient pas connu, surtout vous à Brazzaville. Et
ce fils, je lui avais donné le nom de Kady Loufoua Christian Ismaël,
certains de vous le connaissent. Il porte le nom de Kady en
reconnaissance au président Kady chez qui j’avais laissé ma femme
à Pointe Noire. Je lui avais demandé de donner son nom à l’enfant
qui allait naître. Une fois sur cette montagne, dans mon état de
fatigue, je m’étais endormi jusqu’au matin. Au réveil, je ne
reconnaissais pas l’endroit où je me trouvais, je ne voyais
personne. Je ne voulais pas aussi rentrer au village la journée de
peur que les gens me voient, je n’étais plus le même. Le corps
physique avec lequel j’étais né n’était plus avec moi. Dieu
m’avait donné un nouveau corps, des nouvelles eaux et un nouveau
sang. Tel que vous me voyez aujourd’hui, je ne suis plus le même.
Mon sang, mes eaux ( qui coulent dans mon corps) , ainsi que la
qualité de mon corps ont été changés par Dieu parce que, je ne
pouvais pas aller au ciel avec le corps de péché que j’avais à
la naissance. J’avais déjà fait deux jours et deux nuits sur
cette montagne et la troisième nuit, j’avais pu capter à peine
les bruits et les sifflements du train. Alors j’avais commencé à
marcher à la direction d’où venaient les sifflements du train ;
je me disais que je n’étais pas trop loin de la gare. Ce jour là,
ce que j’avais vécu en cours de route est inexplicable,
extraordinaire. En effet, pendant que je marchais entre les montagnes
vers Loudima, arrivé sur une autre montagne, je vis quelqu’un qui
m’interpellait en disant : « Emile, mais c’est toi que nous
attendions ! » Je pus voir sur cette montagne le rassemblement de
toute une multitude de personnes, une foule énorme, tout un peuple
de Dieu. C’est là bas où, moi Emile, je vis Papa Abraham (le
Patriarche, le Père d’Isaac, le Père de la foi, le Père des
croyants). C’était donc lui qui me disait : « Emile, c’est toi
que nous attendions car c’est toi qui doit diriger cette assemblée.
» Tout ceci, je l’ai vécu pas dans un songe, pas dans un rêve,
mais vivant, dans mon corps que vous voyez aujourd’hui, dans mon
âme et conscience. Moi Emile, j’avais vécu toutes ces choses.
Après là, je montai sur la montagne où ils étaient. Il y avait
une foule énorme, un très grand rassemblement, et arrivé à leur
niveau, je dirigeai la séance et je fis ce qu’ils me demandaient
(je ne puis tout dire ici). Le lendemain matin quand j’avais
terminé avec la séance, je dis à Papa Abraham et aux autres que je
devais continuer mon chemin. Ils m’ont souhaité bonne route et je
descendis la montagne. Tout ceci vivant. J’avais marché, marché
et marché jusqu’à arriver à la gare de Loudima. J’avais encore
marché un peu jusqu’au niveau de la maison de Papa Gothard mais,
j’étais incapable de reconnaître sa maison. J’avais fait au
moins trois tours de la gare et du quartier jusqu’à ce que je
m’étais rappelé de là où l’on puisait de l’eau, de la
boulangerie et du restaurant de Papa Mwanza. Ensuite je m’étais
dirigé vers la porte du restaurant et j’avais toqué. Papa Mwanza
était là, il venait d’arriver de la pêche. Lorsqu’il apprit
que c’était moi Emile qui toquait à la porte, il sursauta et
s’écria : « Emile ! Mais nous te cherchons depuis des jours ! »
Oui, tout le monde me cherchait, les enseignants, solidaires de Mr
Gothard, cherchaient l’explication à donner à ma famille. Mr
Gothard se disait : « Que vais-je dire ? C’est moi qui l’avais
enfermé dans la chambre, la clé était avec moi, comment avait-il
fait pour sortir ? Comment vais-je expliquer cela aux gens ? » Alors
Mr Mwanza me demanda de l’attendre, le temps qu’il change de
vêtements, pour qu’on aille ensemble chez Mr Gothard. Quand on y
arriva, il y avait un monde fou ; son salon était plein
d’enseignants qui venaient se renseigner à mon sujet. Quand Mr
Mwanza leur annonça que j’avais réapparu et que j’étais là,
tout le monde était sorti, l’un après l’autre pour me voir
mais, une fois devant moi, personne ne disait mot, un silence de mort
s’était installé. Par la suite, nous repartîmes tous dans la
maison et je m’installai en un coin du salon. J’avais maintenant
un peu peur des Hommes et je ne voulais pas rester tout près d’eux.
Un moment après, nos visiteurs nous laissèrent. Restés seuls avec
la famille de Mr Gothard, dans un premier temps, on était tous
silencieux et on se regardait avec Mr Gothard. Je demandai ensuite si
les mangues étaient déjà grosses. Mme Gothard me répondit
affirmativement, alors je lui demandai de me faire la recette de
mangues vertes pilées au piment. Elle la fit rapidement et j’avais
mangé. Après mon repas, je dis à Mr Gothard que je voulais aller
m’assoupir. Là, il parut hésitant et soupçonneux, il se disait :
« Je ne sais pas, tu vas peut-être disparaître encore, que vais-je
dire aux gens ! » Je le rassurais que cela n’allait plus se
reproduire. Mr Gothard m’accompagna dans la même chambre,
m’enferma, s’en alla avec la clé et je m’endormis. Le
lendemain matin, Dieu me dit que je devrais rester un mois et demi
dans cette chambre, sans sortir, sans rentrer en contact avec les
Hommes. J’avais donc fais ce que Dieu voulait et au bout d’un
mois et demi, IL me donna l’ordre de sortir et de me voir avec les
gens. Et c’est comme ça que la nouvelle avait circulé que j’étais
porté disparu à Loudima. C’est comme ça donc que cela s’était
passé. C’est Dieu qui avait envoyé SES trois anges me prendre et
m’emmener auprès de LUI car IL avait vu ma tristesse et mes
préoccupations sur ce que mes frères, à qui je n’avais fait que
du bien, voulaient me faire. Voilà donc mes frères et sœurs ce que
j’avais à vous dire. Il y a bien d’autres détails, mais la
cassette est insuffisante pour tout dire. Je vous dis que Jésus
n’avait pas voulu que je revienne sur terre. C’est parce que je
l’avais supplié au sujet de l’enfant qui allait naître, qu’il
m’avait laisser revenir. Il me disait : « Si c’est au sujet des
Hommes, laisses-les là bas, nous les aurons ici. » Tout ce que j’ai
dit ici devra paraître dans la brochure : A l’orée du 3è
millénaire, la prédication selon Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO. Et
parlant des cassettes, tout un chacun est libre d’en faire des
copies. Après ce mois et demi, en fin 1978 je décidai encore
d’aller à Pointe Noire, et c’est après là, c’est-à-dire en
1979 que j’avais connu ma passion : le complot que certains
présidents et quelques frères et sœurs avaient monté contre moi
était mis en exécution, ce que vous entendez par la passion du
Grand Maître. Je vous recommande de faire écouter publiquement
cette cassette lors de toutes les fêtes de l’OPH. Chers frères et
sœurs, je vous dis ceci : si vous voulez prier avec nous, servez le
Seigneur tel qu’on vous l’enseigne. Ne priez pas avec mon nom ;
ne vous intéressez pas sur le fait que j’ai été à l’école ou
pas. Si vous agissez de la sorte, vous n’allez plus prier, Dieu n’a
pas besoin de tout ça. Par rapport à ce que vous êtes, je ne suis
qu’un petit, je n’ai pas fait de longues études. Cependant en
1988 à l’ancienne montagne appelée Londé lua loup (Le Mont des
loups), après avoir entendu et vu ce que vous y aviez fait et dit,
je vous avais rappelé à l’ordre vous demandant de revenir à la
façon d’aimer de nos ancêtres, puis de suivre mon âne. Si
j’avais ainsi parlé au Mont des loups, c’était à cause de tout
ce qui s’y disait et à cause du comportement que vous aviez
affiché là bas ; ce comportement avait irrité Dieu. IL n’est pas
notre ami, nous ne devons pas jouer avec LUI. Rappelez vous des
Israélites qui, après avoir irrité Dieu, s’étaient retrouvés
enfouis sous la terre. Ce jour là au Mont des loups, c’est ce qui
allait arriver. A cet instant même, j’avais supplié Dieu en ces
termes : « Dieu ! Si des pareilles choses arrivent, comment vais-je
faire ? Comment vais-je l’expliquer ? » Non mes frères, non mes
gros kalakas ! Celui qui veut rester à Louzolo n’a qu’à rester,
et celui qui voit que le milieu ne lui convient plus n’a qu’à
partir. Ne provoquer surtout pas ce dont vous êtes incapables de
maîtriser. Voyez ceux qui avaient provoqué la situation de 1988 à
la montagne, qu’allaient-ils devenir si la colère de Dieu s’était
abattue sur eux ? Qu’allions nous devenir ? Ne blaguons pas avec
Dieu ! J’ai toujours dit, je le répète et je le répéterai : si
tu trouves que Louzolo ne te convient plus, déposes les armes et
va-t-en tranquillement, sans chercher des problèmes à Dieu. Il
n’est pas notre frère. Quand IL veut donner, IL donne, et quand
Dieu a parlé, IL a parlé. Nous donnons trop d’importance à notre
corps, nous voulons que les gens nous voient. Vous voulez toujours
paraître important devant les gens. Ah non ! J’aime tout le monde,
et je vous aimerai tous jusqu’au dernier moment de l’Eternel.
N’oubliez pas que Jésus l’a reconnu : « Toi Emile, tu aimes les
gens mais, les gens ne t’aiment pas ; laisses-les, nous les aurons
ici. » Tout ceci s’était passé au ciel où j’étais parti avec
mon corps. Si vraiment Louzolo ne vous convient pas, allez pour vous
calmement. Sinon vous aurez des problèmes avec Dieu. Ce n’est pas
à moi Emile que vous faites du mal mais, à Dieu Lui-même parce que
je suis un Petit Kapita, à Ses côtés. C’est Dieu qui m’avait
envoyé enseigner Son message. Quand Dieu envoie quelqu’un pour
enseigner les Hommes, vous êtes libres de le suivre ou de ne pas le
suivre. On ne vous oblige en rien mais, ne cherchez pas des
problèmes. Regardez un peu les Israélites, sur 600.000 qu’ils
étaient au départ de l’Egypte, deux seulement étaient entrés à
la terre promise : Josué et Caleb. Ces deux là sont entrés parce
qu’ils respectaient et appliquaient les commandements de Dieu. Et
ceux qui ne faisaient que du mal, comme les nous autres, étaient
restés hors de la terre promise.
Message
du 16 Avril 2000
MESSAGE
TRADUIT DU KITUBA ET TRANSCRIT EN FRANÇAIS PAR LA COMMISSION
EDUCATION DE LA SECTION DE LIBREVILLE
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