MESSAGE DE
PAPA GUY ÉMILE LOUFOUA
CÉTKOUABO
DU 19 FÉVRIER 2001
I- SALUTATIONS ET DIRECTIVES SUR
LES FETES A POINTE NOIRE
A mes très chers
aimés et respectés,
Le Fr Tchinona
Makosso Christophe, recevez mes salutations les plus chaleureuses. Je suis
celui que vous connaissez, Guy Émile LOUFOUA CETIKOUABO. Nous sommes
aujourd’hui le lundi 19 février 2001. Il est 17h30. Que tous les responsables
de l’ASLA OPH à Pointe Noire reçoivent aussi les mêmes salutations. JE n’ai pas
grand chose à vous dire aujourd’hui. Je n’ai que deux ou trois choses à vous
dire.
Premièrement,
toutes les fêtes que vous célébrerez sur place à Pointe Noire se passeront à
Paka 120. Vous ne les célébrerez pas dans les Sections d’arrondissement de PN.
C’est une directive. Vous savez qu’il y a des fêtes au cours desquelles nous
faisons des descentes. Mais lorsqu’il n’y a pas descente et que nous devons
damber à PN, comme lors des Fêtes de Papa, ces fêtes devront se passer à PAKA
120. Et ces fêtes seront dirigées et
coordonnées par Le Maire de la ville, c’est-à-dire vous Papa Tchinona Makosso
Christophe. Tout le monde devra se soumettre à cette directive. Celui qui ne se
soumettra pas, quel que soit ce qu’il est, homme ou femme, responsable de section
ou pas, je vais le démettre de ses fonctions, lui et son bureau. Nous mettrons
à sa place quelqu’un qui est disposé à obéir à mes directives.
II- LE RESPECT DU TEXTE
D’ENGAGEMENT DOIT ETRE DE RIGUEUR
Dans le texte
d’engagement que nous avons tous signé, il y a beaucoup de choses pour
lesquelles nous nous sommes engagés ! Si à Louzolo nous respections le
texte d’engagement tel que nous l’avions signé, il n’y aurait pas ce désordre
que je constate aujourd’hui. Je vois qu’à Louzolo, nous n’avons pas encore
commencé à prier. Je dis bien que les gens de Louzolo n’ont pas encore commencé
à prier. Si les gens priaient vraiment, il n’y aurait pas ces petites
groupuscules que l’ont voit ici et là.
Nous devons savoir
que nous avions signé un texte d’engagement. Quand quelqu’un signe son texte
d’engagement, à la seconde même, la photocopie se retrouve chez Dieu. Cette
copie reste là bas entrain de nous attendre car c’est à la base du texte
d’engagement que nous seront jugés. Ils verront si nous pratiquions l’amour
sincère du prochains, si nous étions obéissant, etc. Et on nous
demandera : « Qui avait signé ici, n’est-ce pas toi-même? »
Comprenez donc que nous serons jugés à base de ce texte d’engagement que nous avons-nous-mêmes
signé en toute liberté. Nous nous étions engagés à ne plus faire certaines
choses. Par exemple : « J’empêcherai à ce que l’on fasse du tort à
l’œuvre ou à l’influence de l’Organisation PH. » Ce passage est écrit noir
sur blanc dans le texte d’engagement. L’heure est arrivée où nous devons, à
tous les niveaux, mettre en pratique le texte d’engagement car le Salut est
individuel. Ne pensons pas qu’il faut que nous nous constituions en petits
groupes pour entrer ensemble au ciel, non ! Le salut est individuel et chacun sera
jugé selon ses œuvres, c’est – à dire ses pensées, ses pratiques, son
obéissance, son amour pour Dieu et pour le prochain. Le texte d’engagement nous
attend là bas dans les cieux ainsi que les cartes statutaires et extra statutaires.
Car dès que l’on signe ici sur terre, l’OPH en reçoit automatiquement la copie.
Membres et Membres Confirmés, sachons que si nous ne suivons pas à la lettre ce
qui est écrit dans le Texte D’engagement que nous avons-nous-mêmes librement
signé, vous n’irez pas dans le Royaume des Cieux. Bien qu’étant encore sur
terre, sachez déjà que vous n’avez pas votre place dans les Cieux de Dieu. Des
que tu constateras que tu es en désaccord avec le texte d’engagement, saches
déjà que tu es à côté.
Le pardon des péchés existe,
il y a le pardon chez Dieu, c’est vrai mais, que les fautes ne soient pas
commises sciemment. Tu sais bien que tu t’es engagé à faire certaines choses et
à renoncer à d’autres en signant le texte d’engagement, poses toi alors la
question de savoir si tu es en accord avec ton texte d’engagement : as-tu arrêté
de parler des autres à leur absence, à médire sur les autres, à créer des
groupuscules ? Je ne pense pas.
III- EMILE FAIT SA TACHE, FAITES
AUSSI LA VOTRE
Quand je vous
parle, je m’acquitte de mon devoir et c’est pour vous enlever des trous dans
lesquels vous vous êtes mis vous-mêmes. Celui
qui ne mettra pas en pratique mes directives et mes conseils, le dernier jour
il se retrouvera sur le tabouret tel que je vous l’avais dis. Quelque soit ce
que nous sommes, homme ou femme, même moi Émile qui vous parle, si nous
n’obéissons pas au texte d’engagement, ça sera difficile pour nous au dernier
jour. C’est d’ailleurs moi qui souffrirais plus au cas où je ne ferais pas
correctement mon travail. Mais si je travaille comme on me le demande, alors
là, je vous verrai tous, hommes et femmes. Il semblerait que nous oublions
souvent des choses : sachez que nous allons tous mourir. N’oublions jamais
cela, nous allons tous mourir. Quand le Seigneur viendra, nous serons tous là,
ceux qui sont déjà morts et ceux qui sont encore vivants, ensembles. Nous
serons tous vivants et après viendra le jugement.
IV- NOUS SOMMES LA 2è NATION DE
DIEU
Entant que
deuxième nation de Dieu, nous sommes un peuple choisi de Dieu et mis à part et
comme nous sommes mis à part, alors nous sommes surveillés. Lisons l’histoire
de ISRAEL le premier peuple de Dieu dans la bible. Nous voyons comment Dieu
traitait son premier peuple choisi avec rigueur et sévérité ! Nous sommes
pourtant le deuxième peuple choisi, la deuxième nation de Dieu mais, nous
sommes entrain de blaguer. Vous passez tout le temps à vous amuser et d’autres
mêmes, sont encore dans des pratiques fétichistes du genre : aller au
cimetière, allumer des bougies pour des incantations, oubliant que Dieu les
voit. Nous pouvons nous tromper entre nous hommes, nous pouvons nous mentir
entre nous hommes mais, nous ne pouvons pas tromper Dieu ou mentir à Dieu. IL
nous voit dans tout ce que nous faisons. SES services spéciaux voient et notent
tout ce que nous faisons. Si je vous parle, c’est pour que je n’aie pas tord le
dernier jour.
V- OBÉIR AUX DIRIGEANTS, C’EST
LA RÈGLE
Nous devons
obéir, être obéissant à nos responsables ecclésiastiques tel que nous le
demande la Bible. C’est lorsque nous marquons notre amour sincère pour un frère
ou pour une sœur que nous faisons autant pour Dieu. Comment pouvons-nous aimer
Dieu que nous ne voyons pas ? C’est en aimant les autres que nous aimerons
Dieu.
Qu’est-ce j’ai constaté : nous avons mis des frères et sœurs devant pour nous diriger et lorsque ces derniers parlent dans le sens de nous orienter, nous boudons, nous passons notre temps à les bouder. Ah non. Ce sont de tels comportements qui montrent que vous ne priez pas ! Et certains vont même jusqu’à tenir des propos du genre : « Il ne convient pas à ce poste, il fallait qu’on mette un tel. » Lorsque nous nous comportons de la sorte, nous sommes en total désaccord avec le texte d’engagement. Sachons que c’est le texte d’engagement qui va nous juger. Ce jour-là, Dieu ne parlera même pas car tout est clairement marqué sur le tableau de tout un chacun. Je vous l’avais déjà dit : chacun de nous a son tableau où sont notées ses œuvres dans les Cieux. Quand nous payons nos droits pour adhérer à l’OPH, ce tableau est mis de côté car nous venons de prendre des nouveaux engagements. En signant le texte d’engagement, nous nous engageons solennellement à servir Dieu. J’obéirai à ceci ou à cela, je ne ferai pas du tord à l’Organisation Ph ? etc… Plus loin nous disons : je renonce à faire du mal. Je renonce à faire ceci… Mes gros chefs, je vous demande de relire souvent vos textes d’engagement.
Quand nous nous
voyons, nous nous disons Membres ou Membres Confirmés. Est-ce que nous le
sommes vraiment ? Sommes-nous conformes au texte d’engagement que nous
avions signé ? Nos actes, sont-ils conformes au texte d’engagement ?
Nous avons pris cette mauvaise habitude de commettre volontairement des fautes
et venir demander pardon. Nous prenons Dieu comme s’il était notre Petit Frère,
non ! Dieu est Dieu, c’est Lui qui nous a créé, IL est le Tout Puissant,
le même hier, aujourd’hui et demain, Il ne change jamais comme le dis la
chanson salutiste. Je ne sais pas pour qui nous nous prenons, nous les frères
et sœurs de Louzolo ! Vous ne trouverez nulle part, les comportements
qu’il y a chez les frères et sœurs de Louzolo. Ailleurs dans les autres
congrégations, vous ne pouvez pas voir ça ! Ailleurs les gens sont
obéissants ! Là bas, ils obéissent à leurs responsables quels que soient
leurs âges ! Parfois même c’est quelqu’un qui ne connait rien mais, comme
c’est le responsable, on le respecte, on l’obéit. Je suis salutiste, vous
n’entendrez jamais un salutiste bouder sur quoi que ce soit ! Ils savent
qu’il y a un Dieu et celui qui est devant c’est le serviteur de Dieu, alors
nous lui devons obéissance. Nous devons obéir, quand tu te mets à haïr ton
prochain, saches que c’est Lui-même Dieu que tu hais. Lorsque tu ne veux pas
d’un responsable, c’est Dieu que tu repousse, parce qu’il a été mis là pour
faire le travail de Dieu.
VI- DIEU N’EST PAS NOTRE AMI, IL
FAUT ÊTRE OBÉISSANT
Nous prenons l’OPH
ou Louzolo pour du n’importe quoi. Pour nous, Louzolo n’est qu’un groupe
folklorique, un groupe d’animation ou une association mondaine. Voilà pourquoi
nous ne la considérons pas et nous n’avons pas la crainte de Dieu. Sachez que
le jour viendra où vous saurez qui est Dieu, vous là qui vous amusez avec LUI.
Le dernier jour du Seigneur sera un jour merveilleux pour ceux qui sont obéissants
aux lois de Dieu et aux responsables ecclésiastiques, ceux qui respectent ce
qu’ils avaient signé dans le texte d’engagement. Je répète que le salut est
individuel, il n’est pas collectif. Il n’est pas question de se mettre à deux
ou à trois pour avoir le salut, non ! Personne ne travaillera pour
l’autre. Je vous avais aussi dit que Dieu nous a déjà accordé La Vie Éternelle,
IL nous a déjà tout accordé. Est-ce que nous sommes dignes de mériter
cela ? Nous commençons à vivre La Vie Éternelle depuis ici sur terre. Et
certains sont déjà enchainés depuis ici sur terre. Quand ils se baladent, ils
ont leurs chaines au cou sans le savoir. Pourquoi donc ont-ils des chaines au
cou ? Mais, c’est compte tenu de leur comportement négatif, de leur façon
de mal penser des autres, de leur désobéissance, de leur inacceptation des
autorités ecclésiastiques : « Ce n’est pas lui qui doit être à ce
poste, c’est un tel qui doit être là… » C’est vraiment la chair ça !
Et le dernier jour, personne n’aura la parole, je dis bien personne. Seul Dieu
puis les Batélés et les Basidis auront à dire. Dieu ne sera pas seul, car
évidemment IL n’est pas seul. Ceux qui vivent dans les Cieux sont plus nombreux
que nous qui sommes ici sur terre. Vous vous poserez la question de savoir comment
il connait tout ça. Mais c’est simplement parce que je vais souvent là bas dans
les Cieux. C’est vrai que je suis un petit de rien du tout, un premier pécheur
du monde entier mais, en vertu des taches confiées à moi par Dieu, je vais
souvent dans Les Cieux. Ils viennent souvent me prendre pour m’y emmener. Et je
ne suis pas obligé de vous dire quand j’y vais, ce sont là mes choses avec mon
Dieu.
VII- JE PARLE POUR QUE VOUS SOYEZ
SAUVÉS
Si je vous parle
c’est parce que je sais pourquoi ; je parle pour qu’au dernier jour
personne ne reste dans les chaines. Voilà pourquoi je suis obligé de
sensibiliser, de conseiller et de parler de toutes les manières afin que nous
comprenions. Maintenant, si vous bouchez vos oreilles et vous refusez
volontairement de mettre en pratique tout ce que je vous dis, cela ne fais
rien. Pour vous je ne suis rien, je ne vaux
rien. Mais si je vous donne des
orientations c’est pour que vous vous
échappiez des chaines éternelles. Oui, les chaines sont éternelles : il y
a la Vie et éternelle et les souffrances éternelles. C’est parce que ceux qui
partent ne reviennent plus. Si les morts revenaient, ils allaient vous dire ce
qu’ils vivent là bas mais, la sagesse de Dieu a voulu que ça soit ainsi :
quand quelqu’un est parti, il est parti. Rappelez-vous de la parabole de Lazare
et le Riche. Le Riche, s’étant retrouvé enchaîné dans les Cieux, supplia Papa
Abraham pour le renvoyer sur terre afin d’aller sensibiliser ses enfants.
Abraham lui répondit qu’il y avait sur terre des gens qui font ce travail, et
si tes enfants ne les écoutent pas, tant pis pour eux. Tu es là, et c’est fini,
tu restes là. Les paraboles telles que vous les lisez, ce ne sont pas des
aventures, non ! Ce sont des grandes leçons qui ont pour but de nous
assagir et nous avertir afin que nous soyons prudents et attentifs à la parole
de Dieu qu’on nous enseigne.
VIII- RÉCAPITULATIF SUR LES LIEUX
ET DIRIGEANTS DES FÊTES : OBÉIR
Mon Gros Chef,
comme je l’ai dit, la Fête de Papa à Pointe Noire se passera à Paka 120, à
Dolisie et ailleurs ça se passera au siège communal et sera dirigée par le
Maire de la ville. Je ne comprends pas les gens de Louzolo. Prenons l’exemple
de Brazzaville, tous les chefs de Louzolo sont là bas mais, c’est le maire de
la ville qui dirige le dambage ! Même si tu es le chef à quel que niveau supérieur
que ce soit mais, tu es dans sa ville et tu lui dois obéissance !
Puisqu’il y a un maire de la ville, c’est lui qui dirige. Ce sont là des choses
que nous oublions, surtout nous qui sommes à Louzolo. Pardonnez-moi, je vais
m’arrêter par là. Nous devons obéir. Si
tu hais l’autre mais, c’est Dieu que tu es entrain d’haïr ! Quand nous
mettons un frère ou une sœur devant, c’est pour le travail de Dieu et, si tu le
hais, c’est Dieu que tu hais. Je dis alors : celui qui ne veut pas écouter
et mettre en pratique mes directives, je vais le démettre de son poste, même si
c’est mon oncle, mon père ou mon fils.
Nous devons
travailler dans l’obéissance car Dieu est amour et Il veut que nous soyons des
grands pratiquants de l’amour. Ceux qui veulent être à ses côtés le dernier
jour doivent avoir l’amour pour les autres, l’enseigner et le mettre dans les
cœurs des frères et sœurs.
Ce message ne
concerne pas que les Frères et sœurs de Pointe Noire mais tous ceux des
sections du Congo et du monde entier. La section de Pointe Noire n’est qu’un
exemple que j’ai pris. Vous ferez des copies et des transcriptions de ce message
et vous les enverrez partout. Faites-le écouter aux frères et sœurs lors du
dambage à Paka 120 et que ceux qui le voudront en fassent des copies et le
réécoutent de temps en temps.
IX- CONCLUSION
Celui qui ne met
pas en pratique son texte d’engagement, qu’il sache que la copie du texte qu’il
avait signé se trouve auprès de Jésus et le dernier jour c’est ce texte qui le
condamnera. Mêmes les photocopies de nos cartes statutaires et extra
statutaires sont là bas dans les cieux. N’oubliez pas que ce n’est qu’ici où il
y a le pardon des péchés. Nous devons faire attention, on peut faillir à
quelques choses mais pas sur tout ce qu’on a signé ! Si nous faisons des
efforts, en éliminant certaines de nos fautes, Dieu nous pardonnera. Nous
seront jugés par rapport au texte d’engagement. Voilà mon Gros Chef, ce que
j’avais à dire. Nous sommes aujourd’hui le 19 février 2001, il est déjà 18h00. Salutations
à tout le monde. C’était celui que vous connaissez, Guy Émile LOUFOUA
CETIKOUABO. Au revoir et à tout moment.
Message transcrit et traduit du Kituba en Français par
la Commission Education de la Section de Libreville / Gabon
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire