Emile ke kufua kwandi é salutiste
Président Fondateur
Association Louzolo "Amour" OPH
Association de bienfaisance à caractère Spirituel
Association de bienfaisance à caractère Spirituel
Siège Social : Kibossi-Gare
B.P.:
Kibossi-Gare Tel: 6
République Populaire du Congo
Kibossi, 3 Août 1989
A
TOUS LES FRÈRES ET SŒURS
DU
CONGO ET DU MONDE
Chers
Frères et Sœurs,
C’est
par cette belle chanson en lingala, intitulée «Nzambé wa Ngai,
Nabosanaki Nkombo na Ngai Mabélé » que je me permets
d’introduire le message que j’ai à vous adresser ce 3 Août.
Je
vous invite donc à la chanter avec moi, sans presser, dans un esprit
de recueillement, de foi et surtout d’humilité, car n’oublions
pas que tous nous sommes poussière et nous retournerons en
poussière.
NZAMBE
WA NGAI LIMBISA NGAI
Nzambé
wa ngai nabosanaki
Nkombo
na ngai mabele
Na
yébi na salélaki yo mabé
Moyini
na ngai akosaki ngai
Na
komi na mpassi
Nkolo
wa ngai Nzambé wa ngai
Yokéla
ngai na bika é
Na
yébi na salélaki yo mabé
Limbisa
ngai o mboka ya kembo
ya
kembo na sépéla.
O
Kanisa O Kumisa
Ebandéli
pe suka
Ozalaki
mabele ô uti pé oko zonga mabélé.
Limbisa
ngai na mabé na sali
Nzambé
wa ngai na bika é
Zonguisa
ngai na mboka ya kembo
Nzambé
wa ngai na sépéla.
Zonguisa
ngai na mboka ya séko
Nzambé
wa ngai na yemba é
Na
zonga mwana na yo ya séko
Nzambé
wa ngai na sépéla.
Na
bosanaki mi béko ya solo
Nzambé
wa ngai opésaki ngai
Na
landi mibéko ya moyini na ngai
Nzambé
wa ngai obungaki ngai.
Cette brochure que je
permets de mettre à la disposition des frères et soeurs du Congo et
du Monde, a pour unique but de dégager un enseignement qui de prime
abord, pourrait paraître insignifiant, aux yeux de certains; mais
qui, en réalité, revêt une importance capitale pour tout homme qui
se dit spirituel et qui voudrait que son comportement plaise à Notre
Seigneur Jésus-Christ.
Voici
donc cette histoire : Pierre et André étaient deux jeunes élèves
qui fréquentaient dans une même classe et qui étaient suivis par
le même professeur. Pierre était plus intelligent, plus dynamique
et plus courageux qu’André. Il saisissait avec une souplesse
remarquable les explications que lui donnait son professeur. Mais il
avait un défaut : bien qu’intelligent, dynamique et courageux,
Pierre, qui était trop sûr de lui, ne retenait des explications de
son professeur, que ce qui était essentiel, primordial, capital. Il
négligeait les détails ou les petites remarques, moins importantes
du reste, que son professeur ajoutait au cours des différentes
leçons ou explications. En un mot, Pierre, était l’élève qui
n’accordait de l’importance qu’aux explications fondamentales,
profondes, importantes de son professeur. Il trouvait inutile de
marquer dans son cahier ou de retenir les explications de détails,
parce qu’il les trouvait moins importants, sinon subsidiaires et
ennuyeuses. Cette façon de penser, de travailler et d’étudier,
est en effet, le propre des élèves et même des étudiants qui se
disent doués, intelligents, simplement parce qu’ils se croient
trop sûrs d’eux-mêmes.
André,
par contre, était moins intelligent, moins doué que Pierre. Il
était même mou de caractère, presque indolent par nature.
Toutefois, il s’efforçait tant bien que mal, d’assimiler les
enseignements de son professeur, mais non sans quelque maladresse.
Seulement, ce qui le différenciait de son ami Pierre, c’était ce
soin, cette attention soutenue, qu’il apportait aux explications
secondaires, moins importantes, que donnait son professeur. Il est
vrai qu’il notait, retenait et s’efforçait d’assimiler les
explications importantes, essentielles; mais il ne négligeait pas
pour autant, celles qui étaient moins importantes et qui, aux yeux
de Pierre, étaient inutiles, sinon encombrantes.
André,
qui était donc moins intelligent et mou de caractère, avait sur
Pierre, l’avantage de prendre au sérieux et à cœur, les
explications, même les moins importantes que donnait son professeur.
Il agissait de la sorte parce qu’il n’avait pas la prétention de
croire suffisant en lui même ou même trop compter sur son savoir
faire, son habileté pour réussir. Il trouvait donc prudent de rien
omettre, de ne rien négliger; tout était important à ses yeux,
l’essentiel aussi bien que le général, l’important aussi bien
que le secondaire.
Je déclare que j’obéirai toujours aux ordres légitimes de mon Représentant légal et que je serai un exemple de fidélité à ses principes. Texte d'Engagement
André,
par contre, prenait tout son temps pour répondre aux questions
posées. Il y mettait plus de temps à répondre parce qu’il
prenait la précaution d’ajouter à chaque question, toutes les
explications moins importantes qu’il avait assimilées pendant
l’année scolaire. Il était le dernier à sortir de la salle
d’examen parce qu’il ne voulait rien omettre, ni négliger au
cours des épreuves pour bien répondre à chaque question tout en
prenant le soin de ne rien omettre, pas même les explications les
moins importantes du cours.
Lors
de correction, la copie d’André plût aux correcteurs parce
qu’elle était riche en explications secondaires, même les moins
importantes. La copie de Pierre, par contre ne retint pas l’attention
des examinateurs. C’est ainsi qu’à la proclamation, c’est
André qui fut déclaré admis à passer en classe supérieure. Il
obtint donc son diplôme d’études supérieures.
Et
pourtant, à bien voir, il était moins intelligent que Pierre et de
surcroît, il était mou de caractère et indolent par nature.
Pierre, qui par contraste, se révélait comme étant plus
intelligent, plus dynamique et plus courageux, échoua lamentablement
à son examen, tout simplement parce qu’il avait négligé les
explications les moins importantes de son professeur et parce qu’il
était trop sûr de lui.
A
mon avis, il n’est pas inutile qu’on s’arrête à cette
histoire, l’histoire de ces deux élèves Pierre et André, qu’on
y réfléchisse afin de discerner le message ou l’enseignement que
je veux que les frères et sœurs comprennent.
A
travers cette histoire, nous voyons que Pierre et André ont des
caractères opposés. Pierre c’est l’élève intelligent, mais
qui ne prend pas au sérieux toutes les explications de son
professeur. André, est certainement moins doué mais prudent,
simple et surtout sage et obéissant.
Je
voudrais comparer ces deux élèves au pharisien et au publicain de
l’évangile. Le caractère de Pierre ressemble à celui du
pharisien. En effet, celui-ci nous est présenté dans la Bible comme
un homme rempli d’orgueil et très sûr de lui, il est persuadé
qu’il est plus élevé que les autres en matière de spiritualité.
Déjà, par sa prière, il montre qu’il est un homme particulier,
inspiré, et même pieux. La vie qu’il mène est à la fois honnête
et intègre, par rapport à la loi, il est sans reproche car c’est
d’une manière scrupuleuse qu’il la respecte. C’est d’une
manière régulière également qu’il observe les exigences du
jeûne. Il jeûne deux fois dans la semaine alors que la loi
n’exigeait le jeûne qu’une fois l’an. La dîme n’étant que
la dixième partie du revenu ou du butin que l’homme devait
consacrer à Dieu, le pharisien, lui, allait bien au delà de cette
loi puis qu’il arrivait à donner la dîme de tous ses revenus.
Comme
Pierre, le pharisien était donc un homme intègre, pieux, respectant
la loi et les autres exigences de Dieu. Mais que lui manquait-il ? Il
lui manquait un esprit de simplicité, d’humilité. Il était trop
sûr de lui car il était persuadé qu’il avait aux yeux de Dieu,
une place de choix.
S’il
y avait à tester les hommes, à leur faire passer l’examen, le
pharisien était sûr d’occuper la première place et de recevoir
de Dieu un diplôme d’excellence, se persuadant lui même d’être
juste. Déjà dans sa prière, il n’hésitait pas de dire, qu’il
n’était pas comme le reste des hommes qui sont accapareurs,
injustes et adultères. Il se glorifiait d’être différent du
reste des hommes car il n’avait rien à se reprocher aux yeux de
Dieu. Pierre avait négligé les explications les moins importantes
de son professeur, et pour avoir été négligent dans ce domaine, il
a échoué à son examen, alors qu’il était très intelligent,
dynamique, et courageux. Le pharisien également menait une vie
intègre et honnête. Il respectait rigoureusement la loi et jeûnait
régulièrement. Il était à jour quant à la dîme que l’homme
doit consacrer à Dieu. Mais pourquoi malgré cette bonne conduite
a-t-il été désapprouvé aux yeux de Dieu ? Simplement parce qu’il
était trop sûr de lui. Il était gonflé d’orgueil pour sa propre
personne, négligeant par là même, ce qui est cher aux yeux de
Dieu, à savoir l’humilité, la simplicité, cet esprit contrit
dont parlait le psalmiste David au Psaume 51.
Le
pharisien a donc échoué aux yeux de Dieu parce qu’il faisait
étalage des mérites qu’il avait en matière de piété, de
spiritualité. Il se targuait de sa piété. Pire encore, dans son
orgueil, il allait jusqu’à mépriser ses frères, ses proches. Il
oubliait par là même, le commandement nouveau du Seigneur : l’amour
sincère du prochain. L’homme qui est imbu de soi en présence de
Dieu ne peut qu’échouer, car l’apôtre Jacques nous dit « Dieu
résiste aux orgueilleux, mais il donne sa grâce aux humbles ».
(Jacques 4 : v. 6)
Par
contre, comment le publicain nous est-il présenté ? Il nous est
présenté comme un homme conscient de sa petitesse, de son néant
devant Dieu. Il sait qu’il est un pauvre pécheur, un homme rempli
d’iniquités et indigne de s’approcher de Dieu. C’est pourquoi,
je le comparerai volontiers à André qui, par nature, se présente
comme un garçon sans force, sans énergie et très peu doué. De
même qu’André, conscient de sa faiblesse, prenait le soin de tout
noter, de conserver les remarques secondaires de son professeur, de
même, le publicain, conscient de son état de péché, prend lui
aussi le soin de se tenir loin du Saint Lieu pour faire sa prière.
Il sait qu’il est trop mauvais pour s’approcher de Dieu. Au lieu
de mettre sa confiance en lui-même, il la met en Dieu puisqu’il
espère que Dieu tiendra compte de son humilité et écoutera cette
prière à la fois simple, humble, mais sincère qu’il lui adresse.
Conscient du nombre impressionnant de ses péchés, le publicain
n’osait même pas lever les yeux, il n’osait pas non plus lever
les mains au ciel, car il savait que Dieu ne peut écouter la prière
de l’homme orgueilleux qui, se croyant juste, ose lever les mains
et les yeux pour prier. Tête baissée, touché par la multitude de
se fautes, le publicain, dans une attitude simple, recueillie et
confiante, épanchait la confession de ses péchés et implorait le
pardon, la miséricorde de Dieu.
Le
publicain a tenu compte de ce que Dieu exige de l’homme c’est - à
-dire, l’esprit de repentance. Le pharisien trop sûr de lui, a
négligé cet aspect et a laissé l’orgueil gagner son cœur. Pierre aussi était sûr de lui, mais il a échoué. André, par
contre, a réussi à son examen. Le pharisien et le publicain eux
aussi, venaient de passer un examen. Le professeur pour eux, c’est
Jésus lui-même.
La
question qui nous préoccupe maintenant est celle de savoir qui des
deux a réussi à son examen. En d’autres termes, quelle conclusion
Jésus a-t-il pu tirer devant l’attitude du pharisien et publicain
?
La
Bible nous dit, que Jésus avait prononcé son verdict en faveur du
publicain et en défaveur du pharisien. Le verdict de Jésus fut que
le publicain retourna chez lui, content, satisfait, mais surtout
justifié, c’est-à-dire pardonné et accepté par Dieu parce qu’il
a tenu compte de l’attitude de repentance que Dieu exige à tout
homme avant qu’on demande quoi que ce soit. Le publicain est donc
comme cet élève qui, pourtant moins doué, a su tenir compte des
remarques, même les moins importantes de son professeur. Il les a
observées et concernées.
Etre
un homme pieux, c’est bien beau; avoir une vie honnête et intègre,
c’est également beau. Respecter la loi, jeûner régulièrement,
payer sa dîme, c’est encore beau. Mais Dieu veut aussi que l’homme
reconnaisse d’abord sa petitesse devant lui, qu’il cultive en
lui, cet esprit contrit, qu’il se repente. Alors, il sera agréable
à Dieu et méritera le salut. Sans cette condition sine qua non,
l’homme ne peut plaire à Dieu malgré la multitude des œuvres qu’il peut accomplir.
Le
pharisien avait tout accompli, mais il avait négligé les
explications que Jésus donnait sur l’esprit de repentance et de
contrition. C’est pour avoir négligé cet enseignement qu’il
jugeait moins important, que le pharisien a échoué à son examen
devant le jury de Dieu. Alors que le publicain retourna chez lui,
content, agrée, le pharisien sombra dans le plus grand désespoir.
Le pharisien a lamentablement échoué lors du verdict de Jésus
parce qu’il s’était enorgueilli de sa piété, de ses œuvres et
parce qu’il était trop imbu de lui même.
Quand
de tels hommes s’adressent à Dieu, qu’ils sachent qu’ils ne
seront jamais exaucés. Ils échoueront toujours devant sa face parce
que Dieu fait toujours la sourde oreille pour celui qui se targue de
sa piété et qui est trop sûr de lui. Dieu n’écoute que celui
qui accepte de dépendre de lui. Pierre a cru réussir en comptant
sur ses propres forces, le pharisien également. Mais hélas, c’est
André qui a été déclaré admis et c’est le publicain qui est
retourné chez lui justifié, pardonné et accepté par Dieu, car
notre Dieu est toujours prêt à exaucer l’homme qui reconnaît sa
petitesse devant lui, et qui tient compte des explications, même
moins importantes qu’il donne.
En
effet, lors de son sermon sur la montagne, le Christ disait: « Ne
pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes. je suis
venu non pour abolir, mais accomplir. En vérité, je vous le dis,
jusqu’à ce que le ciel et la terre passent, pas un seul iota, pas
un seul trait de lettre de la loi ne passera jusqu’à ce que tout
soit arrivé. Celui donc qui violera l’un de ces plus petits
commandements et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera
appelé le plus petit dans le royaume des cieux, mais celui qui les
mettra en pratique et les enseignera, celui là sera appelé grand
dans le royaume des cieux ». (Mathieu 5, vers. 17-19)
Dans
la parabole des talents également, Jésus félicite le serviteur qui
en son absence, a tenu compte de son enseignement, même si de prime
abord, cet enseignement s’est révélé comme sans grande
importance, ce serviteur s’était exprimé en ces termes : « Maître
tu m’avais remis cinq cent pièces d’or. Regarde : en voici cinq
cent autres que j’ai gagnées. La Bible ajoute, et c’est très
important : Son Maître lui dit : « C’est bien, bon et fidèle
serviteur. Tu as été fidèle dans des choses qui ont peu de valeur,
je te confierai par conséquent celles qui ont beaucoup de valeur.
Viens te réjouir avec moi. (Mathieu 25 : 20-22)
Ici
également, je voudrais, chers frères et sœurs, mettre l’accent
sur l’idée suivante : l’homme qui prend au sérieux les choses
qui ont peu de valeur ou qui conserve les explications ou les
enseignements de ses supérieurs, même s’ils paraissent moins
importants, cet homme réussira dans la vie et sera apprécié de son
entourage. Mais l’orgueilleux, le prétentieux, l’homme trop sûr
de lui même sera toujours surpris de ses échecs retentissants. La
Bible, également, nous apprend que l’homme regarde et juge par
l’apparence, mais Dieu voit au dedans des cœurs et sonde les
intentions des hommes.
Je
parlerai également de cette touchante histoire de l’offrande
qu’une veuve fait à son Dieu. La Bible nous dit que Jésus était
assis à côté des troncs à l’offrande du temple, il regardait
comment la foule y déposait de l’argent. Dans la foule, on notait
toujours la présence des pharisiens qui profitaient de telles
occasions pour se faire voir: Ces pharisiens étaient très riches,
aussi donnaient-ils beaucoup d’argent. Ils agissaient ainsi non par
amour pour Dieu, mais pour montrer leur orgueil, leur esprit de
suffisance et pour se faire admirer des hommes. Par contre, à côté
de ces pharisiens imbus d’eux-mêmes, il y avait une veuve qui,
elle aussi, mit deux pièces qui, du reste, étaient très
insignifiantes par rapport aux grosses sommes d’argent que
mettaient les pharisiens. Ce qu’elle avait donné à Dieu n’avait
qu’une valeur de quelques centimes. Mais le verdict de Jésus,
encore une fois, étonna tout le monde. Jésus déclara que c’était
la pauvre veuve qui avait donné à Dieu plus que ces pharisiens.
Jésus
savait que les pharisiens agissaient ainsi par simple parade et non
par esprit de sacrifice. Il savait que les pharisiens donnaient de
l’argent dont ils n’avaient pas besoin, tellement ils en avaient.
La pauvre veuve par contre, n’avait rien. Mais dans sa pauvreté,
elle a offert tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait
pour vivre. Les pharisiens, se faisaient justes eux-mêmes,
s’appréciaient eux-mêmes, avaient beaucoup de considération pour
leur propre personne, ignorant par là même qu’aux yeux du
Seigneur, ils étaient parmi les derniers. C’est pour toutes ces
raisons que Jean Baptiste d’abord, Jésus ensuite appelait les
pharisiens « une race de vipères ». Jésus est allé
même jusqu’à dénoncer leur orgueil, leur hypocrisie, leur
négligence des éléments essentiels de la loi, tel que la modestie,
la simplicité, l’humilité, l’esprit de repentance, alors qu’ils
s’acharnaient à attacher la plus grande importance à leur
personnalité, leurs intérêts propres, leur soif d’honneur, de
prestige. Or , c’est bien cela qui déplaisait au Seigneur et qui
justifiait les perpétuelles contradictions existant entre le
Seigneur Jésus et les pharisiens hypocrites.
L’homme
croit toujours qu’il peut se passer de Dieu et il compte beaucoup
sur ses ressources, son intelligence, son savoir faire. Mais Dieu
rabaisse son orgueil en lui résistant. Par contre, c’est l’homme
que l’on méprise, que l’on ne considère pas, qui suscite la
miséricorde de Dieu. Le pharisien s’estime suffisant en lui même,
a perdu la faveur divine malgré ses prières ronflantes. Aveuglé
par le culte de sa personnalité, il priait ainsi : « O Dieu,
je te remercie de ce que je ne suis pas comme ce publicain, ce
collecteur d’impôts. Je jeûne deux jours par semaine et je te
donne la dixième partie de tout ce que je gagne ». La prière
du publicain cependant était tout à fait différente de celle du
pharisien. Il disait, en se frappant la poitrine : « O Dieu
aie pitié de moi qui suis un pêcheur ».
Des
deux hommes, c’est le publicain qui est rentré chez lui content
car il avait retrouvé la paix, il était maintenant en règle avec
Dieu. L’orgueil est une abomination devant Dieu, alors que la
simplicité et l’humilité sont des vertus qui attirent en l’homme,
la bénédiction de Dieu. Pensons à la belle chanson de notre
Président de chants, le Roi David : Celui s’élève sera abaissé,
celui qui s’abaisse, sera élevé ! La porte du ciel est fermé aux
orgueilleux ». Avant d’arriver au message proprement dit que
j’ai à vous transmettre dans cette brochure, je vais encore
m’inspirer de ma propre expérience en tant que salutiste.
Laissez-moi d’abord vous chanter cette belle chanson composée par
notre prédicateur le Roi David.
Salutiste
de naissance
1.
- A ta beno zonza yandi ké na dibundu
beno ke lutissa tangu ya beno
2. - A ta beno zonza yandi ké na secte
beno ke lutissa tangu ya beno
3.
- A ta beno zonza yandi ké na Nzambi
beno ke lutissa tangu ya beno
J’aimerais
vous parler un tout petit peu, de l ’Armée du Salut, plus
précisément de sa structure et de son gouvernement. Comment l’Armée
du Salut est-elle structurée ? Comment l’Armée du Salut est-elle
gouvernée, organisée et dirigée ?
L’organisation
de l’Armée du Salut a pris naissance depuis son fondateur William
BOOTH en 1865. Je tiens à faire ici cette petite parenthèse pour
que chacun de vous comprenne ce que j’ai à dire. J’estime donc
qu’il est indispensable que vous ayez quelques notions sur la
manière dont l’Armée du Salut est structurée, organisée et
dirigée.
L’Armée
du Salut est pourrait-on dire, un mouvement international, en ce sens
qu’elle est à l’oeuvre dans un nombre impressionnant de pays et
de nations. Malgré son caractère international, l’Armée du Salut
demeure néanmoins une et donc indivisible, parce qu’elle est
structurée et organisée de façon rigoureuse. En effet, quand un
mouvement surtout international, manque d’ordre, de structure, il
faut aussi dire qu’il manque de chef, et que par voie de
conséquence, il est voué à un lamentable échec. Or le plan de
Dieu a toujours été de gouverner les hommes par les hommes.
Le
tout premier point que chaque salutiste doit obligatoirement
connaître, est de placer en tête de toutes choses, le fondateur de
l’Armée du Salut, c’est à dire William BOOTH. Pourquoi cela ?
Simplement parce que sans William BOOTH, on ne parlerait pas
aujourd’hui de l’Armée du Salut. A l’origine, elle était
connue sous le nom de société de Réveil de l’Est de Londres.
Plus tard, elle fut connue sous le nom de Mission Chrétienne et
maintenant sous le nom de l’Armée du Salut. Mais le Président
fondateur est bel bien William BOOTH. Pour preuve, il existe même
dans le cantique de l’Armée du Salut, une chansons intitulée
CHANT
DU FONDATEUR
(Salut infini) en mémoire de William BOOTH, ce pasteur Anglais qui,
à 36 ans, prit conscience que Dieu l’appelait à travailler au
Salut des habitants de l’Est Londonien. Voici le 1 er couplet et le
refrain,
1-
O menga ma Yezu, ma kutuvulusanga
Nzambi
wa tu zola, kavana mwan’andi
Kwa
bantu babonso bena vava ntoto
Wiza
muna ntima, sukula mono mpe.
Ref
: Teleti mu luzolo mpe
Menga
ma Yezu mvulusi
Matoma
sukulanga
Muna
kutuvulusa.
Il y a donc un commandement suprême, mais unique dans l’Armée du salut, et le fondateur de cette Armée de Salut est bel et bien William BOOTH.
Par
ailleurs je vous apprends, chers frères et sœurs, que le centre
administratif mondial de l’Armée du Salut se trouve en un seul
lieu, c’est-à-dire au Quartier Général International, à
Londres.
Le
chef Mondial de l’Armée du Salut, c’est à dire le Général a
sous lui, un Haut conseil composé de commissaires et de chefs de
territoires. Au niveau d’un territoire, la direction des affaires
est confiée par le Général au Chef de territoire désigné par
lui. Le Chef de territoire reçoit sur certains points, des avis des
commissions spéciales, en fait état au quartier Général
International.
Le
poste constitue également un élément de base dans la structure
même de l’Armée. La direction est cette fois ci assurée par un
officier commandant et celui-ci, à son tour, confie certaines tâches
aux collègues qui le secondent et ainsi de suite...
Bref,
il y a donc une structure rigoureuse et bien agencée allant du
Général de l’Armée du Salut, jusqu’au grade inférieur. J’ai
parlé du Président Fondateur de l’Armée, William BOOTH, du chef
Mondial actuel, c’est à dire, du Général en exercice, du Haut
Conseil composé des commissaires, des chefs de territoires. J’ai
également parlé du centre administratif mondial de l’Armée du
salut et qui se trouve au Quartier Général International à
Londres etc... Pourquoi ces références? C’est pour montrer qu’au
sein de l’Armée du Salut, il y a une ligne de conduite commune et
internationale qui doit absolument être sauvegardée et respectée.
Cette notion d’internationalisme de l’Armée du Salut est donc
extrêmement importante non seulement au niveau spirituel, mais aussi
d’un point de vue administratif. Elle
doit être la preuve incontestable que toute décision écrite, toute
note, tout texte, toute ampliation, tout document , toute brochure,
toute correspondance de quelque nature que ce soit, émanant de
L’Armée du salut, ne peut être considérée comme ayant de la
valeur, que si cet amalgame administratif tient compte du respect
strict et rigoureux de la hiérarchie. En
d’autres termes, je dis que dans L’Armée du salut, tout
salutiste, quelque soit son grade ou son rôle, avant d’entamer
toute correspondance ou tout écrit, devrait en tout premier lieu,
mettre en tête de chaque écrit ou texte, le nom du Fondateur de
L’Armée du Salut, WILLIAM BOOTH avec toutes les références qui
s’imposent. Cette référence doit être immédiatement suivie du
nom du centre administratif mondial, c’est à dire le Quartier
Général International à Londres (Angleterre), sans oublier
l’identité du Général en exercice, (homme ou femme).
Si
la correspondance est adressée par un responsable de L’Armée du
Salut suffisamment gradé tel qu’un Colonel ou Commandeur
Territorial, c’est en troisième position que doit figurer son
identité. (Ici à Brazzaville, on mettrait par exemple : le
commandeur territorial, Rue Reims, Brazzaville République Populaire
Congo) .
Si,
c’est un Officier Commandant qui rédige la correspondance, il
prendra d’abord la précaution de mentionner en tête de sa
correspondance toutes les références citées plus haut, depuis le
Fondateur William BOOTH jusqu’au Commandeur Territorial. Si, au
contraire, c’est un salutiste, moins gradé que l’Officier
Commandant, en l’occurrence, un Lieutenant, ce dernier ne peut
rédiger sa correspondance sans mentionner en tête de sa
correspondance, tous les grades qui lui sont supérieurs ; c’est
seulement après cette hiérarchie rigoureuse qu’il mentionnera ses
titres à lui de Lieutenant.
Il
en est de même d’un Commandement Divisionnaire. Un poste de
l’Armée du Salut par exemple est formé de soldats et de recrues
de l’Armée. Tous sont sous la direction d’un Officier
Commandant. L’Officier Commandant à son tour est secondé d’un
Lieutenant.
Je
pouvais m’étendre à volonté, pour vous expliquer ces différentes
notions de hiérarchie. Mais je me suis limité à l’essentiel. En
résumé, mon intention est de vous faire comprendre que, dans
l’Armée du Salut, sans ce respect de la hiérarchie au niveau
administratif, toute correspondance ou tout document, tout
procès-verbal, toute note que le salutiste pourrait adresser à ses
supérieurs, serait d’aucune valeur, étant considérée comme
nulle et non avenue.
Cela
dénoterait, par ailleurs, de la part de celui qui écrit, un signe
de désobéissance aux principes et aux règlements de l’Armée du
Salut. Le salutiste doit comprendre que l’obéissance est le
principe essentiel de tout gouvernement, qu’il soit humain ou
divin. Chaque salutiste, doit, par conséquent, obéir à cette loi
administrative, qui veut que, tout écrit avant qu’il ne soit
adressé à un supérieur, puisse respecter cette chronologie dont je
vous fait état, allant depuis le Fondateur de l’Armée du Salut
jusqu’au grade de celui qui rédige ladite correspondance. Le
salutiste qui désobéit à cette loi administrative prouve par là
même qu’il ne peut être à mesure de commander et qu’il n’a
pas confiance dans la sagesse de ses supérieurs car, l’expérience
prouve que celui qui n’a jamais appris à obéir, ne peut être en
mesure de commander.
Pour
mieux vous édifier, Je vais maintenant m’appuyer sur un autre
exemple, différent de celui de l’Armée du Salut. Dans le plan
purement terrestre, chacun de nous sait qu’il existe une grande
organisation qui traite des problèmes de santé sur le plan mondial.
Cette organisation, nous la connaissons très bien, c’est l’OMS,
(Organisation Mondiale de Santé). A supposer que le Directeur
Régional qui a ses assises ici à Brazzaville, veuille rédiger un
document ou faire une correspondance. A mon entendement, je pense
qu’il prendra la précaution de vérifier si la lettre qu’il va
rédiger porte bien, à son en-tête, l’adresse de cette même
organisation depuis le siège qui se trouve à Genève. Sans cette
référence importante qui rappelle le centre administratif mondial
de l’OMS, c’est à dire Genève, le Directeur Régional qui
évolue à Brazzaville ne peut rédiger sa correspondance. Avant même
qu’il ne mette ses propres références en tant que Directeur
Régional au niveau de Brazzaville, il doit respecter la hiérarchie
administrative qui veut que toute correspondance, tout procès-verbal,
tout document, porte à son en-tête, l’adresse complète de l’OMS
à Genève. Après cette condition sine-qua-non, viennent ensuite ses
propres références. Une fois cette condition remplie, l’intéressé
pourra alors amorcer sa correspondance.
Les
frères et sœurs qui sont dans notre Association et qui occupent
certaines responsabilités (Président de Section, Président de
Sous-Section, Responsable à tel ou tel niveau, j’en passe),
rédigent des correspondances, élaborent des procès-verbaux,
écrivent des documents, en omettant de mettre en tête de ces dits
documents ou de ces correspondances, l’adresse complète de leur
Président Fondateur qui est LOUFOUA CETIKOUABO Guy Emile.
S’il est par exemple, Président d’une Section donnée, il se contente d’écrire en tête de sa lettre : Brazzaville, le 5 Octobre 1985. Frère untel... Président de la Section X, B.P. 108 par exemple, République Populaire du Congo. Il ne s’arrête qu’à sa propre adresse, qu’à ses propres références et se met à rédiger sa lettre, lettre qu’il adresse aux frères et sœurs de l’Association. Après avoir tout relaté, sans se gêner, il signe son courrier et l’envoie à qui de droit. Selon lui, c’est son adresse qui compte, c’est sa personne qui a de la valeur. C’est lui seul que les frères et sœurs doivent respecter et considérer. Nulle trace de l’adresse du Fondateur de l’Association Louzolo, aucune référence sur ce dernier.
S’il est par exemple, Président d’une Section donnée, il se contente d’écrire en tête de sa lettre : Brazzaville, le 5 Octobre 1985. Frère untel... Président de la Section X, B.P. 108 par exemple, République Populaire du Congo. Il ne s’arrête qu’à sa propre adresse, qu’à ses propres références et se met à rédiger sa lettre, lettre qu’il adresse aux frères et sœurs de l’Association. Après avoir tout relaté, sans se gêner, il signe son courrier et l’envoie à qui de droit. Selon lui, c’est son adresse qui compte, c’est sa personne qui a de la valeur. C’est lui seul que les frères et sœurs doivent respecter et considérer. Nulle trace de l’adresse du Fondateur de l’Association Louzolo, aucune référence sur ce dernier.
Que
vous en semble, chers frères et sœurs ? Ce comportement est-il
normal ? Cette administration est-elle en harmonie avec la logique ?
Avons nous oublié la promesse que nous avons faite librement le jour
de notre engagement ? N’avons-nous pas dit : « je déclare
que j’obéirai toujours aux ordres légitimes de mon Représentant
légal et que je serai un exemple de fidélité à ses principes ».
Mais finalement où allons-nous ?.
Je
vous apprends, chers frères et sœurs, que c’est là, un
manquement gravissime, une faute très lourde aux yeux de notre Dieu.
Beaucoup diront peut-être : « Mais pourquoi le Grand Maître
ne nous avait pas fait cette remarque depuis longtemps ?
Qu’attendait-il pour nous faire remarquer ce manquement ?.
Eh
bien, mes amis ! je l’ai fait sciemment. Je vous ai laissé tout le
temps pour voir, si parmi vous, qui êtes et pourtant, de gros
intellectuels, des hommes de culture, des diplômés dans les
différentes branches du savoir, des sages même, des penseurs, des
philosophes, on pouvait trouver un frère ou une sœur capable de
faire remarquer ce manquement. J’ai attendu, et depuis 1980 jusqu’à
maintenant, personne, dans l’espace de 10 ans bientôt, n’a pu
découvrir, cette faute grave, surtout que notre association,
renferme un grand nombre d’intellectuels, de penseurs.
Je
crois que le Secrétariat de notre Association ne manque
d’intellectuels expérimentés. Mais je constate avec amertume, que
toute les Notes Circulaires qui me parviennent, tous les documents,
tous les procès-verbaux, toutes les brochures sont pour ainsi dire,
mal rédigés, mal présentés, en raison même de ce manquement
gravissime. Qui de vous a eu le moindre soupçon concernant cette
anomalie ? Comment pouvez-vous écrire des Notes Circulaires, des
correspondances de tous ordres, en oubliant de porter en tête de
chaque correspondance de la part de leurs auteurs, non seulement un
manque de bon sens, mais aussi un manque de maturité spirituelle,
car c’est une grave erreur que de se préoccuper de vivre pour
soi-même au point de ne pas avoir le temps de respecter son
Président Fondateur, ne fut-ce qu’en des points où il est en
droit d’être respecté. Aimer son Maître, aimer son Président,
c’est aussi apprendre à faire attention à sa personne, sinon nous
risquons de croire que la vraie piété réside dans les gros mots !
Non ! ne nous complaisons pas dans une piété factice, mais sachons
vivre en spirituels. C’est notre attitude à l’égard de notre
Président Fondateur qui attestera la réalité de notre amour pour
Dieu.
Ce
manquement est d’autant plus grave, qu’on laisse entrevoir de
notre part des signes de rébellion camouflée et pourquoi pas
l’ingratitude à l’égard du Représentant de l’O.P.H., que je
suis ! En effet, la Bible nous exhorte à l’obéissance et au
respect à l’égard de nos supérieurs et plus particulièrement,
envers ceux que Dieu a choisis pour nous guider vers la voie du
Salut. Par la bouche de Paul, Dieu dit : « obéissez à vos
dirigeants et soyez soumis. En effet, ils veillent constamment sur
vos âmes puisqu’ils devront en rendre compte à Dieu. Si vous leur
obéissez, ils accompliront leur tâche avec joie ; si non ils
l’accompliront avec tristesse, ce qui ne vous serait d’aucun
profit ». (Hébreux 13.V.17)
On
ne peut être en règle avec Dieu lorsqu’on néglige celui qui le
représente, car Jésus à dit : « Celui qui vous écoute,
m’écoute; celui qui vous rejette, me rejette ». (Luc
10.V.16)
Si actuellement, les frères et sœurs arrivent à faire des interventions, à sensibiliser, à guérir ; si actuellement ils sont à l’abri des forces impures, c’est bien grâce à un « mbuankanda » comme Emile. Il n’y a donc personne qui pouvait prétendre connaître l’Association Louzolo « AMOUR », sans le Président Fondateur. Avant moi, je crois que beaucoup d’entre vous étaient perdus. Beaucoup étaient pervertis par des doctrines étrangères à l’enseignement du Christ. Je crois que le respect que je vous demande est légitime, car un membre sincère et reconnaissant, ne peut négliger son Maître. Au contraire, il se doit de suivre l’enseignement de celui qui l’a initié dans la vie spirituelle avec une confiance et une soumission empressées.
C’est bien moi Emile qui ai fait que tous connaissent l’Association Louzolo et au dernier jour, c’est toujours Emile qui répondra au sujet de chacun de vous, car j’ai une responsabilité solennelle à assumer en votre faveur et un compte à rendre également. Aussi, j’estime que mes directives sont dignes de respect. Si parmi vous, certains s’obstinent à ne pas les suivre, qu’ils sachent que cette attitude de désobéissance, d’orgueil et de rébellion camouflée les mènera à la perte. Si déjà de mon vivant, beaucoup estiment que mon adresse complète ne doit pas figurer dans leurs correspondances, qu’en sera-t-il après ma mort ? Pour beaucoup d’entre vous, le nom d’Emile ne sera qu’un pâle souvenir. Quel raisonnement ! Quelles illusions ? Sachez que, même si le Président Fondateur que je suis n’est plus sur cette terre, à partir de ce jour, son adresse complète ne doit jamais manquer en tête de vos correspondances.
Cette
brochure est donc un avertissement que je donne à tout le monde,
parce que j’ai vu que tout le monde a failli par rapport à cet
état de choses. C’est un grand manquement de la part de tous les
frères et sœurs, et c’est précisément sur ces petits détails
que l’homme fait échec devant Dieu et tous les frères et sœurs de l’Association Louzolo « AMOUR » ont effectivement échoué parce qu’ils ont commis cette grave erreur. Voilà
pourquoi, au début de cette brochure, j’ai parlé de deux élèves
: Pierre et André. Pierre qui était pourtant intelligent a échoué
à son examen de fin d’année parce qu’il n’a pas su conserver
les explications moins importantes de son professeur. Par contre,
André, qui était moins doué, mou de nature, les a respectées et
conservées. Il obtint, en raison même de cette attitude d’humilité
et de dépendance, son diplôme. Il a su prendre au sérieux les
moindres détails qu’ajoutait son professeur au cours des
différentes leçons.
De
même, nous qui sommes très intelligents dans l’Association
Louzolo, nous avons échoué parce que depuis presque une dizaine
d’années, nous ne nous sommes pas rendus compte de notre
aveuglement spirituel, malgré les connaissances encyclopédiques que
nous pouvons avoir. Nous avons tous échoué à l’examen que Dieu
nous a fait subir, parce que nous écrivons, nous rédigeons, nous
dressons des procès-verbaux, nous propageons des documents sans
respecter les moindres détails que Dieu voudrait que nous
respections.
Il
faut prendre très au sérieux cette attitude de négligence que nous
affichons à propos de petits détails que Dieu nous demande de
considérer dans notre vie d’hommes spirituels. Cette remarque peut
faire sourire certains, mais ils oublient que ce sont ces petites
choses que l’on néglige qui, bien souvent, nous font perdre de
gros privilèges. Notre ennemi de toujours, Satan, nous fait croire
que le non respect de ces petites notions est sans risque pour notre
avancement spirituel. Vous comprenez maintenant le sens de cette
belle chanson en lingala ?
«
Moyini na ngai akosaki ngai, nakomi na mpassi... »
Bien
au contraire, les actes de désobéissance au sujet de moindres
détails, ne sont parfois, rien d’autre qu’un moyen rapide de
perdre la faveur divine.
Voyez
le cas de Moïse, ce grand homme de Dieu. Dieu n’était-il pas
l’ami de Moïse ? Ce grand Prophète a fait de son vivant des
choses extraordinaires, des miracles de tous ordres car la main de
l’Éternel était sur lui. C’est lui Moïse qui, par la puissance
de l’Éternel, a libéré le peuple d’Israël de l’esclavage
auquel l’avait soumis Pharaon. Au Sinaï également, Dieu s’était
même manifesté à Moïse de façon très personnelle. Le peuple
entendit la voix divine, mais seul Moïse fut admis à parler à
l'Éternel comme à un ami. Bref, disons que Moïse, était parmi
les hommes, l’un des plus(**)* et des plus capables. Malgré sa
grandeur, sa force, il pécha contre Dieu pour avoir négligé un
petit détail de rien du tout que Dieu lui avait demandé de
respecter. Quel est ce détail ? Le peuple souffrait de la soif et le
manque d’eau suscita une grande déception et de vives plaintes. Le
peuple murmurait contre Moïse et était même prêt à le menacer.
Moïse consulta l’Éternel à ce sujet et Dieu, pour résoudre ce
problème dit à Moïse : « Prends ta verge et pose la
tranquillement sur le sol. Tu parleras en présence du peuple à ce
rocher et l’eau sortira, le peuple boira à satiété. »
Mais
Moïse désobéit à Dieu. L’orgueil s’empara de lui. Il appela
le peuple « rebelles » et dans sa colère, il frappa
violemment le rocher et l’eau sortit. Le peuple but, mais, pour le
moment, Moïse n’écouta pas Dieu. Dans sa colère, il oublia que
la colère de l’homme n’accomplit pas la justice de Dieu.
Dieu
lui avait simplement ordonné de poser tranquillement sa verge par
terre et de parler doucement au rocher pour en faire jaillir de
l’eau. Or Moïse s’énerva contre le peuple qu’il traita de
rebelles. Moïse avait oublié Dieu. Il avait abandonné sa position
de dépendance à l’égard de Dieu pour compter sur sa propre
sagesse. Et pourtant, Moïse a fait de grandes choses. Mais ce petit
manquement a provoqué le jugement de Dieu. Dieu punit Moïse de sa
faute, en lui interdisant l’entrée dans la Terre Promise. Si grand
que fut Moïse, il pécha sur un petit point et mérita pour cette
désobéissance, la punition de Dieu. Moïse, au lieu d’agir au nom
de l’Eternel, a agi et intervenu en son propre nom.
Nous
aussi, dans l’Association Louzolo, dans l’OPH, nous connaîtrons
les mêmes situations et beaucoup sont déjà victimes de leur propre
désobéissance et de leurs orgueil. Ceux qui se croient intelligents
sûrs d’eux-mêmes ont déjà failli. Apprenons plutôt à devenir
comme cet élève qui observait les moindres détails de son
professeur.
Nous
nous croyons suffisants en nous mêmes. Nous sommes toujours sûrs de
nous mêmes, mais dites moi, qui pouvait savoir qu’il allait
exister une organisation PH ? Qui pouvait prévoir qu’il y aurait
une Association de Bienfaisance appelée Association Louzolo ? je
crois qu’il n’y a personne. Où avons nous alors mis notre
science, notre sagesse et notre intelligence, nous avons failli sur
un petit détail parce que nous avons oublié de considérer à sa
juste place l’homme qui nous a fait découvrir cette Organisation.
Lisons la parole de Dieu dans 1 Corinthiens 1; 19 à 31.
Voici
ce que déclare l’écriture : « je détruirai la sagesse des
sages, je rejetterai le savoir des intelligents ».
Alors,
que peut encore dire le sage ? ou l’homme instruit ? ou le
discuteur de ce monde ? Dieu a démontré que la sagesse de ce monde
est folie ! En effet, le monde a été incapable, au moyen de la
sagesse humaine, de reconnaître Dieu là où se manifestait la
sagesse divine. C’est pourquoi Dieu a décidé de sauver ceux qui
croient en utilisant ce message apparemment fou que nous prêchons.
Les Juifs demandent des miracles comme preuve et les grecs cherchent
la sagesse.
Quant
à nous, nous annonçons le Christ cloué sur la croix: c’est un
message scandaleux pour les Juifs et une folie pour les non-Juifs ;
mais pour ceux que Dieu a appelés, aussi bien Juifs que non-Juifs,
le Christ est la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu. Car ce qui
paraît être la folie de Dieu est plus sage que la sagesse des
hommes, et ce qui paraît être la faiblesse de Dieu est plus fort
que la force des hommes. Considérez, frères, quels sont ceux que
Dieu a appelés à former votre groupe : il y a parmi vous, du point
de vue humain, peu de sages, peu de puissants, peu de membres de
familles peu importantes. Mais Dieu a choisi ce que le monde estime
fou pour couvrir de honte les sages; il a choisi ce que le monde
estime faible pour couvrir de honte les forts ; il a choisi ce que le
monde estime important. Ainsi, aucun être humain ne peut se vanter
devant Dieu. Mais Dieu vous a unis à Jésus-Christ et il a fait du
Christ notre sagesse : par le Christ nous sommes rendus justes devant
Dieu, nous sommes amenées à vivre pour Dieu et nous sommes délivrés
du péché. Par conséquent, comme le déclare l’écriture :
« Celui qui désire se vanter doit se vanter de ce que le
Seigneur a accompli ».
Si nous étions sages et modestes, nous aurions compris que toute correspondance devrait, en tout premier lieu porter, à son en-tête :
Si nous étions sages et modestes, nous aurions compris que toute correspondance devrait, en tout premier lieu porter, à son en-tête :
a)-
l’adresse complète du Président Fondateur.
b)-
la référence complète au B.C.I.
c)-
la référence complète au C.N.I.
d)-
la référence complète au Bureau des Sages.
et
enfin, l’adresse complète de celui ou celle qui s’apprête à
rédiger une correspondance.
Frères
et sœurs, je crois que je me suis fait comprendre. Nous avons tous
échoué à l’examen que Dieu nous a fait subir parce nous évoluons
dans l’Association, sans tenir compte de celui qui nous a fait
découvrir cette même Association. Voyez le cas de l’Armée du
Salut. Le Président Fondateur, William BOOTH est mort il y a de cela
de nombreuses années ; mais son adresse complète ne manque jamais
dans toutes les correspondances émanant de l’Armée du Salut.
Pour
l’instant, nous avons tous échoué. Il est grand temps que nous
nous ressaisissions, car une maxime dit : « Mieux vaut tard que
jamais » : Ceux qui s’obstineront à agir selon leur propre
volonté, auront à s’expliquer au Grand Rendez-vous du Seigneur,
car ce Grand jour du Seigneur, sera un jour d’examen. Quand ce jour
sera arrivé beaucoup regretteront d’avoir négligé mes
directives, mais ils ne pourront plus se rattraper, car l’heure
sera au jugement et aux récompenses. Souvenons-nous de la belle
chanson du Roi David :
Réf.
: Na tribunal ya Yezu madessu ya bana
ke
vuanda ve tsiéléka
Nivaquine
mpe ke vuanda ve
1.-
Finga kuandi Emile yandi ke remercier nge.
2.-
Sossa kuandi lufua ya yandi yandi ke remercier nge.
J’ai
parlé de deux élèves, Pierre et André, de l’Armée du Salut, de
l’Organisation Mondiale de la Santé, simplement pour mettre
l’accent sur ce manquement gravissime que tous les frères et sœurs, sans exception ont commis. J’ai laissé une très large
marge (environ 10 ans de patience) pour voir s’il y avait parmi
vous quelqu’un qui pouvait constater cette anomalie. Je n’ai
trouvé personne. Aussi, ai-je trouvé bon d’intervenir à travers
cette brochure.
Beaucoup
négligent ces détails parce qu’ils pensent que c’est leurs
prières adressées à l’Éternel, qui vont les sauver. Ils se font
de grosses illusions. Ils peuvent prier tant qu’ils voudront,
s’agenouiller du matin au soir. Je dis qu’ils n’auront rien en
retour car Dieu n’écoute que celui qui reconnaît d’abord son
Initiateur, c’est à dire celui qui, de par sa mission, lui a
appris la voie de Dieu, l’amour sincère du prochain et qui lui a
fait découvrir Jésus-Christ, à travers l’O.P.H. et son habit,
l’Association Louzolo « AMOUR ». Par ailleurs, ce n’est
pas seulement dans l’O.P.H. qu’on prie. On prie également dans
d’autres organisations religieuses ou spirituelles. Mais comment
expliquez-vous cette différence ? A chacun de répondre. Quand à
moi, je vous demande de méditer sur la signification profonde du
chant composé par le Roi David : « Nge na munu pangi, béto
kélé kaka na Nzambi mosi ».
Frères
et sœurs, c’est le moment de nous corriger, car nous étions tous
des ignorants. Nous avons oublié qu’en spiritualité, tout compte.
Même si l’essentiel est en accord avec la volonté de Dieu, il
reste à prendre au sérieux le détail. Tout compte aux yeux de
Dieu. Quand on veut rentrer dans le Royaume de Dieu, on ne néglige
rien. Malgré nos dons, notre argent, nos qualités morales,
intellectuelles, nous pouvons échouer à un examen de Dieu en
négligeant les petits, les remarques ou explications moins
importantes que Dieu nous donne à travers son Représentant.
N’oublions jamais le Président Fondateur notre Association, c’est
lui qui nous a montré le chemin. Sinon, quelques soient les notes
excellentes que nous aurons en d’autres domaines, nous échouerons
toujours parce que nous aurons négligé les détails. Que cette
belle chanson en lingala nous fasse réfléchir. Je vous l’ai
envoyée parce qu’elle s’applique bien à la situation que nous
vivons dans notre Association.
L’homme
est poussière et il retournera en poussière, quelque soit sa valeur
ici sur terre. Mais Satan qui est le père du mensonge et l’orgueil
par excellence, met ces deux gros péchés en nous pour que nous
négligeons notre Président Fondateur.
Or,
Nous oublions que malgré nos prières, il y a quelqu’un qui nous a
montrés la voie du Salut. Si donc nous prions et que nous sommes
exaucés, c’est bien, grâce à Emile, Président Fondateur de
l’Association Louzolo « AMOUR ». En conséquence, il
est logique, et même recommandé par Dieu de lui témoigner le
respect et la reconnaissance que nous lui devons.
J’espère
que j’ai été très clair sur cette question de hiérarchie. Que
chacun se mette à l’oeuvre et comprenne le sens profond de ce
message.
Que
Dieu vous bénisse et qu’il vous illumine davantage.
Votre
Frère en Christ,
Guy
Emile LOUFOUA CETIKOUABO.-
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