L’ENTRÉE DU TROISIÈME MILLENAIRE
L’ESPRIT DE VÉRITÉ EN ACTION
LE GRAND MAÎTRE DE
L’OPH
ANNONCE LES VÉRITÉS DIVINES DE
L’HEURE
JEAN 16 : 12 - 16
Troisième Cassette
A mes très chers aimés et
respectés, les gros, gros, gros des gros kalakas de l’ASLA OPH; la vice
présidente Adjointe du B.C.I, maman Mahoungou Nkela Caroline; voici la
troisième cassette que je vous envoie, porteuse d’un nouveau message. Vous
ferez écouter publiquement cette cassette aux frères et sœurs lors de votre
dambage du 16 avril 2000 que vous passerez à Loua (une banlieue de
Brazzaville).
Vous ferez également écouter cette cassette aux frères et sœurs
lors du dambage de Pâques du 23 avril 2000, que vous passerez à Inga.
J’aimerais que vous fassiez écouter le message que porte cette cassette lors
des dambages des grandes fêtes. Vous ferez écouter publiquement ce message aux
frères et sœurs afin que ceux qui veulent, en fassent des copies pour qu’ils puissent
l’écouter chez eux comme ils le voudraient. Vous en ferez vous-mêmes des copies
et vous conserverez l’originale car vous savez, les cassettes se détruisent
facilement.
Le message que je vous envoie aujourd’hui n’est pas important, à
mon humble avis. Vous me poserez la question de savoir pourquoi je m’adresse à
la Sr Mahoungou Nkela Caroline qui est vice-présidente adjointe du B.C.I et non
au Comité Directeur. Sachez que le Comité Directeur est notre organe de
décision, ce sont nos chefs, car les décisions sont prises à leur niveau. Il
est ici question de s’adresser à l’organe qui s’occupe de l’exécution des
décisions prises sur le plan international. Voilà pourquoi je m’adresse au
B.C.I, c’est comme ça que le veut la hiérarchie. Et comme le Fr. Ogouchi est à
Pointe Noire, alors la seule personne habileté à recevoir ces messages, c’est
la Sr Mahoungou Nkela Caroline. C’est vrai que ce que je vais dire ici n’est
pas trop important, mais je voudrais quand même que vous le sachiez tous. Je ne
serai pas long, je ne vous dirai pas tous les détails du début jusqu’à la fin
mais, je vais vous donner les détails les plus importants.
Il y a parmi vous,
ceux qui le savent déjà. Il s’agit de mon enlèvement à Loudima. Je voulais vous
en parler depuis longtemps, mais je n’en trouvais pas la nécessité. Alors
aujourd’hui, j’ai décidé de vous en parler. On m’a dit de vous en parler
moi-même car il est certain qu’il y a parmi vous des chuchotements à ce sujet.
Avant d’aborder ce point, j’aimerais tout d’abord faire une mise au point sur
quelque chose.
Nombreux disent qu’Emile n’a jamais été à l’école, qu’il ne sait
pas parler le français, qu’il n’a jamais fait de longues études, comment
peut-il aujourd’hui se proclamer « Grand Maître » ? Je dis oui, c’est vrai que
je n’ai pas fait de longues études ; A notre époque, l’école n’avait que quatre
niveaux. On avait : Débutant 1è année, Débutant 2è année, Préparatoire 1è année
et Préparatoire 2è année, puis c’était la fin de l’école. Ce n’était qu’après
que l’école de l’Armée du Salut avait instauré le Cours Elémentaire, et ce à
Brazzaville seulement. Je vous ai toujours dit que moi, je suis salutiste, je
resterai salutiste et je mourai salutiste ; mais je suis un Batélé Basidi. J’ai
donc fait l’école primaire salutiste et nous avons commencé vers les années
1940 lorsque les salutistes ont ouvert leur premier poste de Makaka (Lieu de
naissance de Guy Emile Loufoua Cétikouabo). Nous étions les premiers élèves de
cette école et j’étais encore enfant. A mon retour du nord du pays (Congo B) où
j’étais avec mon grand père, mon père me confia à son neveu, mon cousin. Il
était connu au village et nombreux des frères et sœurs le connaissent, mais je
ne vais pas dire son nom ici, par discrétion. Pendant mes quatre années
d’études, je brillais par un grand absentéisme et pour que j’aille à l’école,
le moniteur puis quelques camarades de l’école étaient obligés de m’y emmener
de force. De mon propre gré, je ne pouvais pas aller à l’école une semaine
durant. J’étais un fuyard, un enfant difficile. Quand les amis m’informaient
qu’il y avait un examen de passage, ce jour là, je me présentais à l’école pour
passer l’examen à l’issue duquel j’étais toujours admis en classe supérieure.
Je puis vous dire qu’en une année, je ne totalisais jamais trois mois de
scolarité. Voilà pourquoi ma mère me demandait toujours à savoir là où j’avais
appris le peu que je connais. Si elle était encore vivante, vous le lui auriez
demandé. Pendant que les autres allaient à l’école, d’autres camarades de
classe et moi, nous préférions aller en brousse chasser les rats. Et mon père
me disait toujours qu’on ne pouvait se nourrir avec les papiers de l’école ;
les papiers ne léguaient aucun héritage et que cela ne servait à rien de
s’attacher aux études, car elles ne menaient nulle part. C’est ce qu’on disait,
à notre époque des années 40. Comme je viens de vous le dire, à mon époque,
dans notre école salutiste des années 40 à Makaka, on avait quatre niveaux
d’études et nous avions deux enseignantes blanches venues droit de Londres.
C’est seulement après, qu’on avait reçu deux autres enseignants africains noirs
; ils étaient donc à quatre. Même à Goma tsé tsé, je parle de l’ancien Goma tsé
tsé situé après le pont sur le Djoué, là où il y avait l’école catholique, le
système était le même : il y avait quatre niveaux d’études seulement.
C’est
vrai que je manquais beaucoup l’école mais, mes moniteurs m’aimaient beaucoup
parce que j’étais très éveillé et un peu intelligent. Quand les évaluations
s’approchaient, le moniteur, avec quelques camarades de classe, venait me
soulever de force, me jetait dans l’eau, m’attachait les pieds et les mains
derrière et m’emmenait comme un colis jusqu’à l’école où, en nous voyant, les
autres camarades d’école criaient sur moi et se moquaient de moi. Je leur
disais : « laissez moi, laissez moi, laissez moi ... » Ah ! C’était vraiment
amusant.
Voilà pourquoi les gros chefs disent : « Mais lui, oh, il ne connaît
rien, il n’a pas fais des longues études... » Je dis oui, je n’ai pas fait des
longues études mais, Dieu dans sa sagesse, sa puissance et ses miracles m’avait
fait faire des longues études. Donc après mon retour du nord du pays où j’étais
avec mon grand père et après mes quatre années d’études que je viens de vous
raconter, Dieu m’avait mis dans son école. J’étais resté mort pendant trois ans
et demi. Vous, vous appelez ça comma mais, ce n’était vraiment pas le comma.
Les pieds et tout le corps, toute ma chair était morte. Je m’étais trouvé dans
cette situation au milieu d’une route.
Et le matin, un homme d’un certain age
s’arrêta à mon niveau et se demanda : « comment se fait-il que cet enfant se
retrouve ici dans cet état tout seul ? » Il se disait : « c’est le fils d’un
homme comme moi, comment cela lui est-il arrivé ? » Il me souleva et m’emmena chez
lui. Toutes ces choses, je les avais déjà dites et j’avais même demandé au roi
David d’écrire tout cela dans un livre, ce qu’il avait fait. Je me demande
cependant pourquoi à Louzolo les gens s’intéressent-ils moins des choses qui me
concernent. Ce sont normalement des choses que vous, membres de l’ASLA OPH
devriez savoir afin d’être en mesure de répondre aux différentes questions qui
vous seraient éventuellement posées ! En plus, étant à Louzolo, il est
nécessaire que vous sachiez l’histoire de votre association ! Savoir sur ce
qu’est son Président Fondateur ! Mais nous, nous attendons ce qui viendrait du
ciel pour appliquer. Nous risquerons d’attendre longtemps.
Je reviens donc pour
dire que Dieu m’avait mis dans son école pendant trois ans et demi. J’étais
mort dans mon corps et dans ma chair. Rien de moi ne bougeait, vous savez
sûrement comment un cadavre est ! Et l’on percevait juste une petite
respiration cutanée au niveau de la gorge, elle était presque imperceptible.
Cette respiration s’arrêtait à certains moments, et le monsieur qui m’avait
ramassé, une fois au travail, pensait toujours à moi. Il se disait : « l’enfant
d’autrui, peut-être qu’à mon retour, je le trouverai déjà mort... » Mes parents
m’avaient totalement oublié ; ils avaient oublié qu’ils avaient un fils au nom
de Guy Emile Loufoua Cétikouabo. Personne ne savait là où j’étais ni ce qui
m’était arrivé ; ni mes parents maternel ni mes parents paternels. Mes parents
maternels se disaient que j’étais chez mes parents paternels et vice versa.
Pendant tout ce temps donc, personne n’avait l’idée de me chercher ou de
demander là où je pouvais être. Dieu avait voulu que cela se passe comme ça.
Alors, c’est pendant ces trois ans et demi que j’étais à l’école de Dieu. Vous
savez, quand quelqu’un est mort, quand il est cadavre, il perd tout le poids et
j’étais devenu comme un squelette. Le monsieur qui m’avait ramassé ne m’avait
pas abandonné. Il était originaire de Marchand (un village ferroviaire). Je ne
l’avais jamais connu avant, et lui non plus ne me connaissait. C’est seulement
au bout de ces trois ans et demi, c’est-à-dire lorsque j’avais recouvré ma
santé que nous nous étions fait connaissance, et après cela, il était mort. Il
se prénommait Fidèle et on l’appelait Mr Fidèle, il était charpentier.
Dieu
m’avait donc mis dans son école pendant trois ans et demi et les détails sur
tout cela se trouvent dans le gros livre que j’avais demandé au roi David
d’écrire. Sur ce, je m’arrête par là ; Passons à autre chose !
Vous avez
sûrement ouie dire que j’étais porté disparu à Loudima-gare à un moment de ma
vie. C’est normalement sur ce fait que je tenais à vous entretenir aujourd’hui.
Ce que je viens de dire sur mes études et l’école n’était qu’une parenthèse.
En
1978, pendant que je me trouvais à Loudima-gare, j’avais envoyé un de mes
collaborateurs de Pointe Noire à Brazzaville pour qu’il aille instruire le
petit groupe que j’y avais laissé sur nos méthodes de travail et de prière. Il
y avait à Brazzaville les Frères Nkourissa et Biza Boutsana, Tata Youlou, le
Fr. Mbemba, Tata Passi Mounzémbélé André et le défunt Nkoukou Joachim le
premier membre du Congo. Ce collaborateur, arrivé à Brazzaville, avait été bien
reçu par les frères que je viens de citer plus haut. Il était bien escorté.
Certains sont encore vivants, vous pourriez le leur demander.
Ce collaborateur
était vraiment aux petits oignons. En fait j’avais laissé ces frères à
Brazzaville, et ils ne savaient pas comment les choses se faisaient et comment
on priait chez nous. J’y avais donc envoyé ce collaborateur pour qu’il aille
les enseigner. Il était très bien reçu et les enseignements donnés étaient
tellement profonds que le Fr. Mbemba Etienne avait même voulu passer Membre
confirmé du coup. Cependant, ce collaborateur n’étant pas informé à ce sujet ,
avait dit au Fr. Mbemba que cela ne se passait pas comme ça chez nous ; qu’il
devait attendre un peu qu’on le voit d’abord évoluer, tout ça... Ce dernier
avait tellement insisté qu’ils avaient payé le billet à ce collaborateur pour
qu’il vienne à Loudima où j’étais afin de se renseigner sur ce qu’il fallait
faire pour le Fr. Mbemba.
Lorsqu’il me demanda finalement si quelqu’un pouvait
passer membre confirmé sur le champ sans être enseigné profondément, sans avoir
mis du temps avec nous, je lui dit que cela était possible. Alors il reparti
sur Brazzaville pour aller faire le courrier du Fr. Mbemba Etienne tel que nous
le faisons chez nous. Son travail terminé, ce collaborateur avait reçu des
colis de la part de ces frères de Brazzaville, colis qu’il devait déposer
auprès de moi à Loudima ; il y avait aussi de l’argent.
Les frères avaient
aussi fait des colis pour lui-même. Malheureusement, il passa avec le tout à
Pointe Noire sans faire escale à Loudima. Arrivé là bas, il expliqua aux autres
comment il était reçu à Brazzaville et tout ce qu’on lui avait fait pour son
voyage. Il s’écria et dit : « ça, c’est à moi qu’ils l’ont fait, j’étais
escorté à Brazzaville, qu’auraient donc fait ces frères si c’était Emile
lui-même ? Il faut alors éliminer physiquement Emile pour que nous restions à
bénéficier de ces biens et de tous ces honneurs ; surtout que nous connaissons
déjà le travail. »
C’est là qu’avait commencé ma passion. Vous avez sûrement
entendu parler ou lu sur la passion du Grand Maître, c’est comme ça que cela
avait commencé.
Alors, après tout ceci, ce collaborateur est allé s’entendre
pour un complot contre moi avec le Président du 2è bureau de Pointe Noire car,
j’y avais mis en place deux bureaux. Vous avez déjà lu sur ce que je dis ici.
Si je le répète c’est pour que vous sachiez vraiment comment cette passion
avait commencé. Je décidai ensuite, dans la même année 1978, d’aller à Pointe
Noire pour aller voir comment les choses marchaient là bas. Arrivé à Pointe
Noire, on me dit que les frères ne s’entendaient plus, qu’il y avait des
mésententes entre les deux présidents, ce qui était faux. C’était juste une
façon pour eux de m’avoir. (C’est comme ce qui se passe à Brazzaville
maintenant là.) Ils ont donc créé des situations pour que les gens ne s’entendent
plus : tout ceci pour faire du mal à Emile.
Je vous dit : « ici, c’est chez
vous, mais là bas chez nous, personne ne passera sans que je le voir, ou sans
qu’il me voie. J’aimerais que vous compreniez cela une bonne fois pour toute. Que c’est vraiment idiot de vouloir faire du mal à Emile ! »
Ce jour là à 18h,
je demandai à mon ami le défunt Baron de m’accompagner à Mawata (un quartier de
P/N) où se trouvaient les deux présidents. J’avais demandé au président de
Tié-Tié (un autre quartier de P/N) de nous rejoindre là bas. Une fois en
réunion à Mawata, ils avaient dit des choses ! Ce que j’avais entendu moi
Emile, je ne peux vous le dire.
D’autres disaient : « Emile peut rester Grand
Maître pour vous mais, plus jamais pour nous. » Ils avaient claqué la porte et
étaient sortis. (Ceux qui étaient à Loudima avaient écouté le témoignage
qu’avait fait le défunt Baron). Je demandai au défunt Baron à ce qu’on parte ;
il restait à Mbota et moi à Voungou (deux quartiers de P/N).
Le lendemain
matin, le défunt Baron est d’abord venu s’enquérir de mes nouvelles avant
d’aller au travail. Je lui dis que tout allait bien, et que je devrais repartir
à Loudima le soir. Ce soir, je n’avais pas pris le train de 18h, j’avais encore
passé nuit à P/N et c’est par le train du matin que j’avais voyagé. Nous étions
arrivés à Loudima à 13h.
Quand j’arrivai, tout le monde était en alerte : il y
avait un frère qui avait assisté à la réunion de Pointe Noire qui, m’ayant
précédé à Loudima, avait informé ma famille sur ce qui se passait à Pointe
Noire à mon sujet ; on l’appelait le Fr. Séraphin. Il disait aux autres et à ma
famille qu’on m’aurait peut-être même déjà tué à Pointe Noire.
Les frères et
sœurs de Pointe Noire lui avaient dit qu’ils allaient me tuer là bas. Je
marchais donc vers chez moi et en cours de route, je rencontrai une maman que
je connaissais ; Elle me dit : « mon fils, nous avons appris ici que tu as de
sérieux problèmes, qu’est ce qui se passe ? » Je la rassurai qu’il n’y avait
rien de grave. Je venais donc d’arrivé et j’étais allé chez le Fr. Mampouya
Gothard Samuel le vice président du BU.CO.REB. , président de la section de
Nkayi. Comme j’avais chez moi des étrangers qui étaient venus du village, il
m’avait proposé de passer la nuit chez lui. Il me fit préparer la chambre
d’amis. Cette chambre ne se fermait que de l’extérieur ; alors quand je partis
me coucher, le Fr. Gothard m’enferma, partit avec la clé et promit de m’ouvrir
la porte le lendemain matin avant d’aller au travail. A cette époque il était
le directeur des deux écoles de Loudima-gare.
La chambre dans laquelle j’étais
avait une fenêtre condamnée, elle ne s’ouvrait pas, et il n’y avait que cette
porte qui ne se fermait que de l’extérieur. Une fois enfermé dans la chambre,
je déposai mon sac de voyage sur une chaise qui y était puis je m’assis à même
le lit. A cet instant même, des pensées de tristesse m’envahirent, une terrible
tristesse m’envahit. Je me disait : « ah ! Des gens à qui je n’ai fait que du
bien ! Aujourd’hui ils veulent me tuer ! » Je pensais, je m’attristais. C’était
un dimanche, et pendant que j’étais dans la chambre, à 20h, tellement que
j’étais dépassé par les soucis, Dieu envoya trois anges blancs qui apparurent
dans la chambre. J’étais assis, mes yeux étaient ouverts, j’étais dans mon âme
et conscience, je ne dormais point, je ne rêvais point. Les anges me dirent : «
Dieu a écouté tes pleurs, Il a vu ta tristesse et Il nous a envoyé pour venir
te prendre. »
C’est moi Emile qui vous le dis ; j’ai vraiment vécu ceci.
C’était un dimanche de l’année 1978, trois anges étaient venus dans la chambre
où j’étais assis à 20h pour me prendre. Tout ceci arriva avant la phase
pratique de ma passion, donc avant que je ne reparte sur Pointe Noire. Les
anges me demandèrent ensuite de partir avec eux. Je m’étais levé et l’on avait
commencé à marcher. Il y avait un ange devant, deux derrière et moi au milieu.
On avait marché jusqu’à arriver au sommet d’une haute montagne.
Là, nous nous
étions arrêtés. Les anges me demandèrent de me mettre à genoux, j’exécutai,
puis ils m’entourèrent. Et j’étais resté trois jours durant à genoux sur cette
montagne. Il y faisait excessivement chaud. Exposé à cette grande chaleur,
j’avais perdu toutes mes eaux et tout mon sang. Aucun liquide ne coulait dans
mon corps, j’étais devenu sec. Je l’avais senti parce que lorsque j’avais voulu
bouger la langue, c’était impossible. J’étais donc vide de toutes mes eaux et
de tout mon sang.
Après ces trois jours, nous partîmes. J’avais ma tenue rouge
bordeaux que j’avais achetée au marché de Pointe Noire. C’était un ensemble
avec une chemise légère à manches courtes, et j’avais des babouches de douche
(la gomme). Vous savez que j’aime bien porter ces babouches. Après les trois
jours, nous étions donc partis au ciel et j’avais mon corps.
Mes frères et
sœurs, vous qui m’avez connu, vous qui m’avez déjà vu, vous avec qui j’ai tout
partagé à une époque, ce corps que vous aviez l’habitude de voir, mon corps, a
été au ciel.
J’ai été escorté jusqu’au ciel, chez eux-mêmes là bas, avec mon
corps, par trois anges. Arrivés au ciel, les anges me laissèrent en un lieu. Il
y avait de la joie, la grande joie. J’y étais resté et quelques jours après, je
m’étais rappelé que j’avais laissé ma femme en grossesse sur terre. Je me
disais : « Mais quand cet enfant va naître, il va chercher son père, qu’est ce
que sa mère va lui dire ? L’enfant demandera à sa mère : je suis né mais, où
est mon père ? »
Lorsque j’avais ainsi pensé, cela me fit de la peine. C’est
donc ce souci là, cette peine que je commençais à avoir pour mon fils qui
allait naître, qui avait fait que je revienne sur terre.
C’est là où je m’étais
dit qu’il fallait donc que je m’excuse auprès d’EUX, que je leur demande
l’autorisation afin que j’aille dire à ma femme que je n’étais plus de ce
monde, que j’étais reparti chez mon PERE. J’étais toujours à genoux, c’était un
vendredi à 16h et j’y étais resté jusqu’à dimanche.
Ce même dimanche à 16h,
j’aperçus de loin Jésus qui venait d’une montagne, Il marchait lentement, les
bras derrière, sa barbe blanche en chute jusqu’à couvrir toute la terre.
Sachons frères et sœurs qu’ici sur terre nous marchons sur la barbe de Jésus.
Cette barbe s’est donc mélangée avec les cheveux pour ne faire qu’une seule
chose ; et le tout est tombé jusqu’à sur toute la terre. Je voyais donc Jésus
marcher très lentement, calmement, descendant la montagne. Il venait de je ne
sais où. Il marchait tout droit vers moi, car j’étais au bas de la montagne et
je Le voyais venir.
Il s’était arrêté, me fixant avec ses yeux, Il me dit : «
ah Emile ! Toi, tu aimes vraiment les Hommes ! Tu tiens donc à repartir sur
terre sachant bien que les Hommes ne t’aiment pas là bas ! Laisses-les là bas,
nous les aurons ici. » Je le suppliai en disant : « Pardon, pardon Papa, pardon
Jésus, laisses-moi seulement aller informer ma femme que je suis maintenant
chez mon Père. » Je vous dis mes frères et sœurs que j’avais vu Jésus en 1978,
je lui avais parlé là bas au ciel, avec ce corps que vous connaissez. J’avais
ma montre et ma torche là bas au ciel. Jésus répéta : « Ah ! Emile aime les
Hommes, hein ! Ils veulent te faire du mal, laisses les, nous les aurons ici !
» Je le suppliai encore en disant que je voulais juste aller avertir ma femme à
cause de l’enfant qui allait naître. C’est la vérité, c’est Jésus que j’avais
vu là bas.
Quand nous serons tous au ciel, vus allez l’entendre. Après là,
Jésus s’était retourné et avait continué sa marche lente. Ah mes frères ! Il
fait très beau au ciel ; le temps y est très doux. Quelle joie ! Et vous êtes
dans une lueur jaune et un peu rouge, une lumière extraordinaire !
Après le
départ de Jésus, les trois anges étaient revenus. J’étais toujours à genoux.
Après m’avoir dit de me mettre debout, nous avions encore commencé à marcher.
Il y avait toujours un ange devant, deux derrière et moi au milieu. On avait
fait je ne sais pas si c’est deux ou trois pas seulement, les anges s’étaient
arrêtés. Le premier s’étant tourné vers moi m’avait tendu la main me disant : «
Au revoir et rentres bien. » Le deuxième et le troisième ange avaient aussi
fait autant puis ils étaient repartis. Dès que les anges s’étaient retournés
pour repartir, je m’étais déjà retrouvé sur terre. Ah mes gros chefs ! Il y a
des choses ! Tout un mystère, tout un miracle, tout un pouvoir !
Je me
demandais si le ciel se trouvait ici sur terre ou je ne sais quoi, parce que
l’on n’avait même pas fait deux ou trois pas et j’étais déjà à terre. Ah ! Il y
a vraiment des choses ! Des mystères, des miracles, il y en a vraiment ! Après
m’être séparé d’avec les anges, je m’étais retrouvé sur une haute montagne de
Loudima.
Mes oreilles ne fonctionnaient plus, je percevais à peine le
sifflement du vent et je ne pouvais voir. Il y avait des hautes herbes. J’étais
très fatigué car, pendant tout ce temps, depuis mon retour de Pointe Noire
jusqu’à mon séjour au ciel, je n’avais pas mangé. Il y avait eu tellement de
joie que je ne pouvais penser à manger. Comme je l’ai dit plus haut, c’est en
pensant à mon fils qui allait naître que j’étais revenu ici sur terre ; sinon
je serais resté à jamais là bas au ciel, et nombreux ne m’auraient pas connu,
surtout vous à Brazzaville. Et ce fils, je lui avais donné le nom de Kady
Loufoua Christian Ismaël, certains de vous le connaissent. Il porte le nom de
Kady en reconnaissance au président Kady chez qui j’avais laissé ma femme à
Pointe Noire.
Je lui avais demandé de donner son nom à l’enfant qui allait
naître. Une fois sur cette montagne, dans mon état de fatigue, je m’étais
endormi jusqu’au matin. Au réveil, je ne reconnaissais pas l’endroit où je me
trouvais, je ne voyais personne. Je ne voulais pas aussi rentrer au village la
journée de peur que les gens me voient, je n’étais plus le même. Le corps
physique avec lequel j’étais né n’était plus avec moi. Dieu m’avait donné un
nouveau corps, des nouvelles eaux et un nouveau sang. Tel que vous me voyez
aujourd’hui, je ne suis plus le même. Mon sang, mes eaux ( qui coulent dans mon
corps) , ainsi que la qualité de mon corps ont été changés par Dieu parce que,
je ne pouvais pas aller au ciel avec le corps de péché que j’avais à la
naissance. J’avais déjà fait deux jours et deux nuits sur cette montagne et la
troisième nuit, j’avais pu capter à peine les bruits et les sifflements du
train.
Alors j’avais commencé à marcher à la direction d’où venaient les
sifflements du train ; je me disais que je n’étais pas trop loin de la gare. Ce
jour là, ce que j’avais vécu en cours de route est inexplicable,
extraordinaire.
En effet, pendant que je marchais entre les montagnes vers
Loudima, arrivé sur une autre montagne, je vis quelqu’un qui m’interpellait en
disant : « Emile, mais c’est toi que nous attendions ! » Je pus voir sur cette
montagne le rassemblement de toute une multitude de personnes, une foule
énorme, tout un peuple de Dieu. C’est là bas où, moi Emile, je vis Papa Abraham
(le Patriarche, le Père d’Isaac, le Père de la foi, le Père des croyants).
C’était donc lui qui me disait : « Emile, c’est toi que nous attendions car
c’est toi qui doit diriger cette assemblée. » Tout ceci, je l’ai vécu pas dans
un songe, pas dans un rêve, mais vivant, dans mon corps que vous voyez
aujourd’hui, dans mon âme et conscience. Moi Emile, j’avais vécu toutes ces
choses.
Après là, je montai sur la montagne où ils étaient. Il y avait une
foule énorme, un très grand rassemblement, et arrivé à leur niveau, je dirigeai
la séance et je fis ce qu’ils me demandaient (je ne puis tout dire ici). Le
lendemain matin quand j’avais terminé avec la séance, je dis à Papa Abraham et
aux autres que je devais continuer mon chemin. Ils m’ont souhaité bonne route
et je descendis la montagne. Tout ceci vivant. J’avais marché, marché et marché
jusqu’à arriver à la gare de Loudima. J’avais encore marché un peu jusqu’au
niveau de la maison de Papa Gothard mais, j’étais incapable de reconnaître sa maison.
J’avais fait au moins trois tours de la gare et du quartier jusqu’à ce que je
m’étais rappelé de là où l’on puisait de l’eau, de la boulangerie et du
restaurant de Papa Mwanza. Ensuite je m’étais dirigé vers la porte du
restaurant et j’avais toqué. Papa Mwanza était là, il venait d’arriver de la
pêche. Lorsqu’il apprit que c’était moi Emile qui toquait à la porte, il
sursauta et s’écria : « Emile ! Mais nous te cherchons depuis des jours ! »
Oui, tout le monde me cherchait, les enseignants, solidaires de Mr Gothard,
cherchaient l’explication à donner à ma famille.
Mr Gothard se disait : « Que
vais-je dire ? C’est moi qui l’avais enfermé dans la chambre, la clé était avec
moi, comment avait-il fait pour sortir ? Comment vais-je expliquer cela aux
gens ? » Alors Mr Mwanza me demanda de l’attendre, le temps qu’il change de
vêtements, pour qu’on aille ensemble chez Mr Gothard.
Quand on y arriva, il y
avait un monde fou ; son salon était plein d’enseignants qui venaient se
renseigner à mon sujet. Quand Mr Mwanza leur annonça que j’avais réapparu et
que j’étais là, tout le monde était sorti, l’un après l’autre pour me voir
mais, une fois devant moi, personne ne disait mot, un silence de mort s’était
installé. Par la suite, nous repartîmes tous dans la maison et je m’installai
en un coin du salon.
J’avais maintenant un peu peur des Hommes et je ne voulais
pas rester tout près d’eux. Un moment après, nos visiteurs nous laissèrent.
Restés seuls avec la famille de Mr Gothard, dans un premier temps, on était
tous silencieux et on se regardait avec Mr Gothard. Je demandai ensuite si les
mangues étaient déjà grosses. Mme Gothard me répondit affirmativement, alors je
lui demandai de me faire la recette de mangues vertes pilées au piment. Elle la
fit rapidement et j’avais mangé. Après mon repas, je dis à Mr Gothard que je
voulais aller m’assoupir. Là, il parut hésitant et soupçonneux, il se disait :
« Je ne sais pas, tu vas peut-être disparaître encore, que vais-je dire aux
gens ! » Je le rassurais que cela n’allait plus se reproduire. Mr Gothard
m’accompagna dans la même chambre, m’enferma, s’en alla avec la clé et je
m’endormis.
Le lendemain matin, Dieu me dit que je devrais rester un mois et
demi dans cette chambre, sans sortir, sans rentrer en contact avec les Hommes. J’avais
donc fais ce que Dieu voulait et au bout d’un mois et demi, IL me donna l’ordre
de sortir et de me voir avec les gens. Et c’est comme ça que la nouvelle avait
circulé que j’étais porté disparu à Loudima. C’est comme ça donc que cela
s’était passé.
C’est Dieu qui avait envoyé SES trois anges me prendre et
m’emmener auprès de LUI car IL avait vu ma tristesse et mes préoccupations sur
ce que mes frères, à qui je n’avais fait que du bien, voulaient me faire. Voilà
donc mes frères et sœurs ce que j’avais à vous dire. Il y a bien d’autres
détails, mais la cassette est insuffisante pour tout dire. Je vous dis que
Jésus n’avait pas voulu que je revienne sur terre. C’est parce que je l’avais
supplié au sujet de l’enfant qui allait naître, qu’il m’avait laisser revenir.
Il me disait : « Si c’est au sujet des Hommes, laisses-les là bas, nous les
aurons ici. »
Tout ce que j’ai dit ici devra paraître dans la brochure : A
l’orée du 3è millénaire, la prédication selon Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO. Et
parlant des cassettes, tout un chacun est libre d’en faire des copies. Après ce
mois et demi, en fin 1978 je décidai encore d’aller à Pointe Noire, et c’est
après là, c’est-à-dire en 1979 que j’avais connu ma passion : le complot que
certains présidents et quelques frères et sœurs avaient monté contre moi était
mis en exécution, ce que vous entendez par la passion du Grand Maître. Je vous
recommande de faire écouter publiquement cette cassette lors de toutes les
fêtes de l’OPH.
Chers frères et sœurs, je vous dis ceci : si vous voulez prier
avec nous, servez le Seigneur tel qu’on vous l’enseigne. Ne priez pas avec mon
nom ; ne vous intéressez pas sur le fait que j’ai été à l’école ou pas. Si vous
agissez de la sorte, vous n’allez plus prier, Dieu n’a pas besoin de tout ça. Par
rapport à ce que vous êtes, je ne suis qu’un petit, je n’ai pas fait de longues
études.
Cependant en 1988 à l’ancienne montagne appelée Londé Lua Loup (Le Mont
des Loups), après avoir entendu et vu ce que vous y aviez fait et dit, je vous
avais rappelé à l’ordre vous demandant de revenir à la façon d’aimer de nos
ancêtres, puis de suivre mon âne. Si j’avais ainsi parlé au Mont des loups,
c’était à cause de tout ce qui s’y disait et à cause du comportement que vous
aviez affiché là bas ; ce comportement avait irrité Dieu. IL n’est pas notre
ami, nous ne devons pas jouer avec LUI. Rappelez vous des Israélites qui, après
avoir irrité Dieu, s’étaient retrouvés enfouis sous la terre. Ce jour là au
Mont des loups, c’est ce qui allait arriver. A cet instant même, j’avais
supplié Dieu en ces termes : « Dieu ! Si des pareilles choses arrivent, comment
vais-je faire ? Comment vais-je l’expliquer ? » Non mes frères, non mes gros
kalakas ! Celui qui veut rester à Louzolo n’a qu’à rester, et celui qui voit
que le milieu ne lui convient plus n’a qu’à partir. Ne provoquer surtout pas ce
dont vous êtes incapables de maîtriser.
Voyez ceux qui avaient provoqué la
situation de 1988 à la montagne, qu’allaient-ils devenir si la colère de Dieu
s’était abattue sur eux ? Qu’allions nous devenir ? Ne blaguons pas avec Dieu !
J’ai toujours dit, je le répète et je le répéterai : si tu trouves que Louzolo
ne te convient plus, déposes les armes et va-t-en tranquillement, sans chercher
des problèmes à Dieu. Il n’est pas notre frère. Quand IL veut donner, IL donne,
et quand Dieu a parlé, IL a parlé. Nous donnons trop d’importance à notre
corps, nous voulons que les gens nous voient. Vous voulez toujours paraître
important devant les gens. Ah non ! J’aime tout le monde, et je vous aimerai tous
jusqu’au dernier moment de l’Éternel. N’oubliez pas que Jésus l’a reconnu : «
Toi Emile, tu aimes les gens mais, les gens ne t’aiment pas ; laisses-les, nous
les aurons ici. » Tout ceci s’était passé au ciel où j’étais parti avec mon
corps.
Si vraiment Louzolo ne vous convient pas, allez pour vous calmement.
Sinon vous aurez des problèmes avec Dieu. Ce n’est pas à moi Emile que vous
faites du mal mais, à Dieu Lui-même parce que je suis un Petit Kapita, à Ses
côtés. C’est Dieu qui m’avait envoyé enseigner Son message. Quand Dieu envoie
quelqu’un pour enseigner les Hommes, vous êtes libres de le suivre ou de ne pas
le suivre. On ne vous oblige en rien mais, ne cherchez pas des problèmes.
Regardez un peu les Israélites, sur 600.000 qu’ils étaient au départ de
l’Egypte, deux seulement étaient entrés à la terre promise : Josué et Caleb.
Ces deux là sont entrés parce qu’ils respectaient et appliquaient les
commandements de Dieu. Et ceux qui ne faisaient que du mal, comme les nous
autres, étaient restés hors de la terre promise.
Message du 16 Avril 2000
MESSAGE TRADUIT DU KITUBA ET
TRANSCRIT EN FRANÇAIS PAR LA COMMISSION EDUCATION DE LA SECTION DE LIBREVILLE
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