samedi 23 mai 2015

Exhortation à l’obéissance et au respect à l’égard du Président Fondateur

Guy Émile Loufoua-Cétikouabo  
Emile ke kufua kwandi é salutiste
Président Fondateur 
Association Louzolo "Amour" OPH
Association de bienfaisance à caractère Spirituel
Siège Social : Kibossi-Gare
B.P.: Kibossi-Gare Tel: 6
République Populaire du Congo
Kibossi, 3 Août 1989
A TOUS LES FRÈRES ET SŒURS
DU CONGO ET DU MONDE

Chers Frères et Sœurs,

C’est par cette belle chanson en lingala, intitulée «Nzambé wa Ngai, Nabosanaki Nkombo na Ngai Mabélé » que je me permets d’introduire le message que j’ai à vous adresser ce 3 Août.

Je vous invite donc à la chanter avec moi, sans presser, dans un esprit de recueillement, de foi et surtout d’humilité, car n’oublions pas que tous nous sommes poussière et nous retournerons en poussière.

NZAMBE WA NGAI LIMBISA NGAI  

Nzambé wa ngai nabosanaki
Nkombo na ngai mabele
Na yébi na salélaki yo mabé
Moyini na ngai akosaki ngai
Na komi na mpassi

Nkolo wa ngai Nzambé wa ngai
Yokéla ngai na bika é
Na yébi na salélaki yo mabé
Limbisa ngai o mboka ya kembo
ya kembo na sépéla.

O Kanisa O Kumisa
Ebandéli pe suka
Ozalaki mabele ô uti pé oko zonga mabélé.

Limbisa ngai na mabé na sali
Nzambé wa ngai na bika é
Zonguisa ngai na mboka ya kembo
Nzambé wa ngai na sépéla.
Zonguisa ngai na mboka ya séko
Nzambé wa ngai na yemba é
Na zonga mwana na yo ya séko
Nzambé wa ngai na sépéla.

Na bosanaki mi béko ya solo
Nzambé wa ngai opésaki ngai
Na landi mibéko ya moyini na ngai
Nzambé wa ngai obungaki ngai.

Cette brochure que je permets de mettre à la disposition des frères et soeurs du Congo et du Monde, a pour unique but de dégager un enseignement qui de prime abord, pourrait paraître insignifiant, aux yeux de certains; mais qui, en réalité, revêt une importance capitale pour tout homme qui se dit spirituel et qui voudrait que son comportement plaise à Notre Seigneur Jésus-Christ.

Pour que cet enseignement soit accessible à l’intelligence de tous ceux qui appartiennent à notre Association louzolo «Amour » et à notre Très Chère Organisation, l’Organisation PH, je voudrais dans un premier temps, partir d’une histoire toute simple, quitte à tirer de cette même histoire un enseignement, une leçon, dans l’espoir que chacun de nous saura y puiser une matière à réflexion pour son propre avancement.

Voici donc cette histoire : Pierre et André étaient deux jeunes élèves qui fréquentaient dans une même classe et qui étaient suivis par le même professeur. Pierre était plus intelligent, plus dynamique et plus courageux qu’André. Il saisissait avec une souplesse remarquable les explications que lui donnait son professeur. Mais il avait un défaut : bien qu’intelligent, dynamique et courageux, Pierre, qui était trop sûr de lui, ne retenait des explications de son professeur, que ce qui était essentiel, primordial, capital. Il négligeait les détails ou les petites remarques, moins importantes du reste, que son professeur ajoutait au cours des différentes leçons ou explications. En un mot, Pierre, était l’élève qui n’accordait de l’importance qu’aux explications fondamentales, profondes, importantes de son professeur. Il trouvait inutile de marquer dans son cahier ou de retenir les explications de détails, parce qu’il les trouvait moins importants, sinon subsidiaires et ennuyeuses. Cette façon de penser, de travailler et d’étudier, est en effet, le propre des élèves et même des étudiants qui se disent doués, intelligents, simplement parce qu’ils se croient trop sûrs d’eux-mêmes.

André, par contre, était moins intelligent, moins doué que Pierre. Il était même mou de caractère, presque indolent par nature. Toutefois, il s’efforçait tant bien que mal, d’assimiler les enseignements de son professeur, mais non sans quelque maladresse. Seulement, ce qui le différenciait de son ami Pierre, c’était ce soin, cette attention soutenue, qu’il apportait aux explications secondaires, moins importantes, que donnait son professeur. Il est vrai qu’il notait, retenait et s’efforçait d’assimiler les explications importantes, essentielles; mais il ne négligeait pas pour autant, celles qui étaient moins importantes et qui, aux yeux de Pierre, étaient inutiles, sinon encombrantes.

André, qui était donc moins intelligent et mou de caractère, avait sur Pierre, l’avantage de prendre au sérieux et à cœur, les explications, même les moins importantes que donnait son professeur. Il agissait de la sorte parce qu’il n’avait pas la prétention de croire suffisant en lui même ou même trop compter sur son savoir faire, son habileté pour réussir. Il trouvait donc prudent de rien omettre, de ne rien négliger; tout était important à ses yeux, l’essentiel aussi bien que le général, l’important aussi bien que le secondaire.
 Je déclare que j’obéirai toujours aux ordres légitimes de mon Représentant légal et que je serai un exemple de fidélité à ses principes. Texte d'Engagement

Les mois s’écoulaient et les deux élèves, Pierre et André devaient donc affronter l’examen de fin d’année, afin de passer en classe supérieure et d’obtenir un diplôme d’admission. Durant les épreuves écrites les professeurs qui surveillaient le travail des deux candidats, avaient remarqué que Pierre qui était trop sûr de lui, remplissait sa feuille d’examen avec une rapidité vertigineuse, ne mettant dans sa copie que les réponses essentielles aux questions posées. Malheureusement, il n’allait pas dans les moindres détails parce qu’il n’avait pas, durant l’année, accordé de l’importance à cet aspect de choses. Dès qu’il voulait entrer dans les détails, il éprouvait de sérieuses difficultés à s’en sortir. Il ne se contentait donc que des réponses essentielles aux différentes questions qui lui furent posées durant les épreuves. C’est d’ailleurs pour cette raison, qu’il remit sa copie aux surveillants, bien avant son ami André. Il était le premier à sortir de la salle d’examen, parce qu’il était trop sûr de lui et qu’il trouvait inutile, pour répondre à une question, d’aller dans les moindres détails.

André, par contre, prenait tout son temps pour répondre aux questions posées. Il y mettait plus de temps à répondre parce qu’il prenait la précaution d’ajouter à chaque question, toutes les explications moins importantes qu’il avait assimilées pendant l’année scolaire. Il était le dernier à sortir de la salle d’examen parce qu’il ne voulait rien omettre, ni négliger au cours des épreuves pour bien répondre à chaque question tout en prenant le soin de ne rien omettre, pas même les explications les moins importantes du cours.
Lors de correction, la copie d’André plût aux correcteurs parce qu’elle était riche en explications secondaires, même les moins importantes. La copie de Pierre, par contre ne retint pas l’attention des examinateurs. C’est ainsi qu’à la proclamation, c’est André qui fut déclaré admis à passer en classe supérieure. Il obtint donc son diplôme d’études supérieures.

Et pourtant, à bien voir, il était moins intelligent que Pierre et de surcroît, il était mou de caractère et indolent par nature. Pierre, qui par contraste, se révélait comme étant plus intelligent, plus dynamique et plus courageux, échoua lamentablement à son examen, tout simplement parce qu’il avait négligé les explications les moins importantes de son professeur et parce qu’il était trop sûr de lui.

A mon avis, il n’est pas inutile qu’on s’arrête à cette histoire, l’histoire de ces deux élèves Pierre et André, qu’on y réfléchisse afin de discerner le message ou l’enseignement que je veux que les frères et sœurs comprennent.

A travers cette histoire, nous voyons que Pierre et André ont des caractères opposés. Pierre c’est l’élève intelligent, mais qui ne prend pas au sérieux toutes les explications de son professeur. André, est certainement moins doué mais prudent, simple et surtout sage et obéissant.

Je voudrais comparer ces deux élèves au pharisien et au publicain de l’évangile. Le caractère de Pierre ressemble à celui du pharisien. En effet, celui-ci nous est présenté dans la Bible comme un homme rempli d’orgueil et très sûr de lui, il est persuadé qu’il est plus élevé que les autres en matière de spiritualité. Déjà, par sa prière, il montre qu’il est un homme particulier, inspiré, et même pieux. La vie qu’il mène est à la fois honnête et intègre, par rapport à la loi, il est sans reproche car c’est d’une manière scrupuleuse qu’il la respecte. C’est d’une manière régulière également qu’il observe les exigences du jeûne. Il jeûne deux fois dans la semaine alors que la loi n’exigeait le jeûne qu’une fois l’an. La dîme n’étant que la dixième partie du revenu ou du butin que l’homme devait consacrer à Dieu, le pharisien, lui, allait bien au delà de cette loi puis qu’il arrivait à donner la dîme de tous ses revenus.

Comme Pierre, le pharisien était donc un homme intègre, pieux, respectant la loi et les autres exigences de Dieu. Mais que lui manquait-il ? Il lui manquait un esprit de simplicité, d’humilité. Il était trop sûr de lui car il était persuadé qu’il avait aux yeux de Dieu, une place de choix.

S’il y avait à tester les hommes, à leur faire passer l’examen, le pharisien était sûr d’occuper la première place et de recevoir de Dieu un diplôme d’excellence, se persuadant lui même d’être juste. Déjà dans sa prière, il n’hésitait pas de dire, qu’il n’était pas comme le reste des hommes qui sont accapareurs, injustes et adultères. Il se glorifiait d’être différent du reste des hommes car il n’avait rien à se reprocher aux yeux de Dieu. Pierre avait négligé les explications les moins importantes de son professeur, et pour avoir été négligent dans ce domaine, il a échoué à son examen, alors qu’il était très intelligent, dynamique, et courageux. Le pharisien également menait une vie intègre et honnête. Il respectait rigoureusement la loi et jeûnait régulièrement. Il était à jour quant à la dîme que l’homme doit consacrer à Dieu. Mais pourquoi malgré cette bonne conduite a-t-il été désapprouvé aux yeux de Dieu ? Simplement parce qu’il était trop sûr de lui. Il était gonflé d’orgueil pour sa propre personne, négligeant par là même, ce qui est cher aux yeux de Dieu, à savoir l’humilité, la simplicité, cet esprit contrit dont parlait le psalmiste David au Psaume 51.

Celui qui vous écoute, m’écoute; celui qui vous rejette, me rejette. Luc 10.V.16

Le pharisien a donc échoué aux yeux de Dieu parce qu’il faisait étalage des mérites qu’il avait en matière de piété, de spiritualité. Il se targuait de sa piété. Pire encore, dans son orgueil, il allait jusqu’à mépriser ses frères, ses proches. Il oubliait par là même, le commandement nouveau du Seigneur : l’amour sincère du prochain. L’homme qui est imbu de soi en présence de Dieu ne peut qu’échouer, car l’apôtre Jacques nous dit « Dieu résiste aux orgueilleux, mais il donne sa grâce aux humbles ». (Jacques 4 : v. 6)

Par contre, comment le publicain nous est-il présenté ? Il nous est présenté comme un homme conscient de sa petitesse, de son néant devant Dieu. Il sait qu’il est un pauvre pécheur, un homme rempli d’iniquités et indigne de s’approcher de Dieu. C’est pourquoi, je le comparerai volontiers à André qui, par nature, se présente comme un garçon sans force, sans énergie et très peu doué. De même qu’André, conscient de sa faiblesse, prenait le soin de tout noter, de conserver les remarques secondaires de son professeur, de même, le publicain, conscient de son état de péché, prend lui aussi le soin de se tenir loin du Saint Lieu pour faire sa prière. Il sait qu’il est trop mauvais pour s’approcher de Dieu. Au lieu de mettre sa confiance en lui-même, il la met en Dieu puisqu’il espère que Dieu tiendra compte de son humilité et écoutera cette prière à la fois simple, humble, mais sincère qu’il lui adresse. Conscient du nombre impressionnant de ses péchés, le publicain n’osait même pas lever les yeux, il n’osait pas non plus lever les mains au ciel, car il savait que Dieu ne peut écouter la prière de l’homme orgueilleux qui, se croyant juste, ose lever les mains et les yeux pour prier. Tête baissée, touché par la multitude de se fautes, le publicain, dans une attitude simple, recueillie et confiante, épanchait la confession de ses péchés et implorait le pardon, la miséricorde de Dieu.

Le publicain a tenu compte de ce que Dieu exige de l’homme c’est - à -dire, l’esprit de repentance. Le pharisien trop sûr de lui, a négligé cet aspect et a laissé l’orgueil gagner son cœur. Pierre aussi était sûr de lui, mais il a échoué. André, par contre, a réussi à son examen. Le pharisien et le publicain eux aussi, venaient de passer un examen. Le professeur pour eux, c’est Jésus lui-même.

La question qui nous préoccupe maintenant est celle de savoir qui des deux a réussi à son examen. En d’autres termes, quelle conclusion Jésus a-t-il pu tirer devant l’attitude du pharisien et publicain ?

La Bible nous dit, que Jésus avait prononcé son verdict en faveur du publicain et en défaveur du pharisien. Le verdict de Jésus fut que le publicain retourna chez lui, content, satisfait, mais surtout justifié, c’est-à-dire pardonné et accepté par Dieu parce qu’il a tenu compte de l’attitude de repentance que Dieu exige à tout homme avant qu’on demande quoi que ce soit. Le publicain est donc comme cet élève qui, pourtant moins doué, a su tenir compte des remarques, même les moins importantes de son professeur. Il les a observées et concernées.

Etre un homme pieux, c’est bien beau; avoir une vie honnête et intègre, c’est également beau. Respecter la loi, jeûner régulièrement, payer sa dîme, c’est encore beau. Mais Dieu veut aussi que l’homme reconnaisse d’abord sa petitesse devant lui, qu’il cultive en lui, cet esprit contrit, qu’il se repente. Alors, il sera agréable à Dieu et méritera le salut. Sans cette condition sine qua non, l’homme ne peut plaire à Dieu malgré la multitude des œuvres qu’il peut accomplir.

Le pharisien avait tout accompli, mais il avait négligé les explications que Jésus donnait sur l’esprit de repentance et de contrition. C’est pour avoir négligé cet enseignement qu’il jugeait moins important, que le pharisien a échoué à son examen devant le jury de Dieu. Alors que le publicain retourna chez lui, content, agrée, le pharisien sombra dans le plus grand désespoir. Le pharisien a lamentablement échoué lors du verdict de Jésus parce qu’il s’était enorgueilli de sa piété, de ses œuvres et parce qu’il était trop imbu de lui même.

Quand de tels hommes s’adressent à Dieu, qu’ils sachent qu’ils ne seront jamais exaucés. Ils échoueront toujours devant sa face parce que Dieu fait toujours la sourde oreille pour celui qui se targue de sa piété et qui est trop sûr de lui. Dieu n’écoute que celui qui accepte de dépendre de lui. Pierre a cru réussir en comptant sur ses propres forces, le pharisien également. Mais hélas, c’est André qui a été déclaré admis et c’est le publicain qui est retourné chez lui justifié, pardonné et accepté par Dieu, car notre Dieu est toujours prêt à exaucer l’homme qui reconnaît sa petitesse devant lui, et qui tient compte des explications, même moins importantes qu’il donne.

En effet, lors de son sermon sur la montagne, le Christ disait: « Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes. je suis venu non pour abolir, mais accomplir. En vérité, je vous le dis, jusqu’à ce que le ciel et la terre passent, pas un seul iota, pas un seul trait de lettre de la loi ne passera jusqu’à ce que tout soit arrivé. Celui donc qui violera l’un de ces plus petits commandements et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux, mais celui qui les mettra en pratique et les enseignera, celui là sera appelé grand dans le royaume des cieux ». (Mathieu 5, vers. 17-19)

Dans la parabole des talents également, Jésus félicite le serviteur qui en son absence, a tenu compte de son enseignement, même si de prime abord, cet enseignement s’est révélé comme sans grande importance, ce serviteur s’était exprimé en ces termes : « Maître tu m’avais remis cinq cent pièces d’or. Regarde : en voici cinq cent autres que j’ai gagnées. La Bible ajoute, et c’est très important : Son Maître lui dit : « C’est bien, bon et fidèle serviteur. Tu as été fidèle dans des choses qui ont peu de valeur, je te confierai par conséquent celles qui ont beaucoup de valeur. Viens te réjouir avec moi. (Mathieu 25 : 20-22)

Ici également, je voudrais, chers frères et sœurs, mettre l’accent sur l’idée suivante : l’homme qui prend au sérieux les choses qui ont peu de valeur ou qui conserve les explications ou les enseignements de ses supérieurs, même s’ils paraissent moins importants, cet homme réussira dans la vie et sera apprécié de son entourage. Mais l’orgueilleux, le prétentieux, l’homme trop sûr de lui même sera toujours surpris de ses échecs retentissants. La Bible, également, nous apprend que l’homme regarde et juge par l’apparence, mais Dieu voit au dedans des cœurs et sonde les intentions des hommes.

Je parlerai également de cette touchante histoire de l’offrande qu’une veuve fait à son Dieu. La Bible nous dit que Jésus était assis à côté des troncs à l’offrande du temple, il regardait comment la foule y déposait de l’argent. Dans la foule, on notait toujours la présence des pharisiens qui profitaient de telles occasions pour se faire voir: Ces pharisiens étaient très riches, aussi donnaient-ils beaucoup d’argent. Ils agissaient ainsi non par amour pour Dieu, mais pour montrer leur orgueil, leur esprit de suffisance et pour se faire admirer des hommes. Par contre, à côté de ces pharisiens imbus d’eux-mêmes, il y avait une veuve qui, elle aussi, mit deux pièces qui, du reste, étaient très insignifiantes par rapport aux grosses sommes d’argent que mettaient les pharisiens. Ce qu’elle avait donné à Dieu n’avait qu’une valeur de quelques centimes. Mais le verdict de Jésus, encore une fois, étonna tout le monde. Jésus déclara que c’était la pauvre veuve qui avait donné à Dieu plus que ces pharisiens.

Jésus savait que les pharisiens agissaient ainsi par simple parade et non par esprit de sacrifice. Il savait que les pharisiens donnaient de l’argent dont ils n’avaient pas besoin, tellement ils en avaient. La pauvre veuve par contre, n’avait rien. Mais dans sa pauvreté, elle a offert tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. Les pharisiens, se faisaient justes eux-mêmes, s’appréciaient eux-mêmes, avaient beaucoup de considération pour leur propre personne, ignorant par là même qu’aux yeux du Seigneur, ils étaient parmi les derniers. C’est pour toutes ces raisons que Jean Baptiste d’abord, Jésus ensuite appelait les pharisiens « une race de vipères ». Jésus est allé même jusqu’à dénoncer leur orgueil, leur hypocrisie, leur négligence des éléments essentiels de la loi, tel que la modestie, la simplicité, l’humilité, l’esprit de repentance, alors qu’ils s’acharnaient à attacher la plus grande importance à leur personnalité, leurs intérêts propres, leur soif d’honneur, de prestige. Or , c’est bien cela qui déplaisait au Seigneur et qui justifiait les perpétuelles contradictions existant entre le Seigneur Jésus et les pharisiens hypocrites.

L’homme croit toujours qu’il peut se passer de Dieu et il compte beaucoup sur ses ressources, son intelligence, son savoir faire. Mais Dieu rabaisse son orgueil en lui résistant. Par contre, c’est l’homme que l’on méprise, que l’on ne considère pas, qui suscite la miséricorde de Dieu. Le pharisien s’estime suffisant en lui même, a perdu la faveur divine malgré ses prières ronflantes. Aveuglé par le culte de sa personnalité, il priait ainsi : «  O Dieu, je te remercie de ce que je ne suis pas comme ce publicain, ce collecteur d’impôts. Je jeûne deux jours par semaine et je te donne la dixième partie de tout ce que je gagne ». La prière du publicain cependant était tout à fait différente de celle du pharisien. Il disait, en se frappant la poitrine : «  O Dieu aie pitié de moi qui suis un pêcheur ».

Des deux hommes, c’est le publicain qui est rentré chez lui content car il avait retrouvé la paix, il était maintenant en règle avec Dieu. L’orgueil est une abomination devant Dieu, alors que la simplicité et l’humilité sont des vertus qui attirent en l’homme, la bénédiction de Dieu. Pensons à la belle chanson de notre Président de chants, le Roi David : Celui s’élève sera abaissé, celui qui s’abaisse, sera élevé ! La porte du ciel est fermé aux orgueilleux ». Avant d’arriver au message proprement dit que j’ai à vous transmettre dans cette brochure, je vais encore m’inspirer de ma propre expérience en tant que salutiste. Laissez-moi d’abord vous chanter cette belle chanson composée par notre prédicateur le Roi David.

Salutiste de naissance

1. - A ta beno zonza yandi ké na dibundu
beno ke lutissa tangu ya beno

2. - A ta beno zonza yandi ké na secte
beno ke lutissa tangu ya beno

3. - A ta beno zonza yandi ké na Nzambi
beno ke lutissa tangu ya beno

J’aimerais vous parler un tout petit peu, de l ’Armée du Salut, plus précisément de sa structure et de son gouvernement. Comment l’Armée du Salut est-elle structurée ? Comment l’Armée du Salut est-elle gouvernée, organisée et dirigée ?

L’organisation de l’Armée du Salut a pris naissance depuis son fondateur William BOOTH en 1865. Je tiens à faire ici cette petite parenthèse pour que chacun de vous comprenne ce que j’ai à dire. J’estime donc qu’il est indispensable que vous ayez quelques notions sur la manière dont l’Armée du Salut est structurée, organisée et dirigée.

L’Armée du Salut est pourrait-on dire, un mouvement international, en ce sens qu’elle est à l’oeuvre dans un nombre impressionnant de pays et de nations. Malgré son caractère international, l’Armée du Salut demeure néanmoins une et donc indivisible, parce qu’elle est structurée et organisée de façon rigoureuse. En effet, quand un mouvement surtout international, manque d’ordre, de structure, il faut aussi dire qu’il manque de chef, et que par voie de conséquence, il est voué à un lamentable échec. Or le plan de Dieu a toujours été de gouverner les hommes par les hommes.

Le tout premier point que chaque salutiste doit obligatoirement connaître, est de placer en tête de toutes choses, le fondateur de l’Armée du Salut, c’est à dire William BOOTH. Pourquoi cela ? Simplement parce que sans William BOOTH, on ne parlerait pas aujourd’hui de l’Armée du Salut. A l’origine, elle était connue sous le nom de société de Réveil de l’Est de Londres. Plus tard, elle fut connue sous le nom de Mission Chrétienne et maintenant sous le nom de l’Armée du Salut. Mais le Président fondateur est bel bien William BOOTH. Pour preuve, il existe même dans le cantique de l’Armée du Salut, une chansons intitulée CHANT DU FONDATEUR (Salut infini) en mémoire de William BOOTH, ce pasteur Anglais qui, à 36 ans, prit conscience que Dieu l’appelait à travailler au Salut des habitants de l’Est Londonien. Voici le 1 er couplet et le refrain,

1- O menga ma Yezu, ma kutuvulusanga
Nzambi wa tu zola, kavana mwan’andi
Kwa bantu babonso bena vava ntoto
Wiza muna ntima, sukula mono mpe.

Ref : Teleti mu luzolo mpe
Menga ma Yezu mvulusi
Matoma sukulanga
Muna kutuvulusa.

Il y a donc un commandement suprême, mais unique dans l’Armée du salut, et le fondateur de cette Armée de Salut est bel et bien William BOOTH.

Par ailleurs je vous apprends, chers frères et sœurs, que le centre administratif mondial de l’Armée du Salut se trouve en un seul lieu, c’est-à-dire au Quartier Général International, à Londres.

Le chef Mondial de l’Armée du Salut, c’est à dire le Général a sous lui, un Haut conseil composé de commissaires et de chefs de territoires. Au niveau d’un territoire, la direction des affaires est confiée par le Général au Chef de territoire désigné par lui. Le Chef de territoire reçoit sur certains points, des avis des commissions spéciales, en fait état au quartier Général International.

Le poste constitue également un élément de base dans la structure même de l’Armée. La direction est cette fois ci assurée par un officier commandant et celui-ci, à son tour, confie certaines tâches aux collègues qui le secondent et ainsi de suite...

Bref, il y a donc une structure rigoureuse et bien agencée allant du Général de l’Armée du Salut, jusqu’au grade inférieur. J’ai parlé du Président Fondateur de l’Armée, William BOOTH, du chef Mondial actuel, c’est à dire, du Général en exercice, du Haut Conseil composé des commissaires, des chefs de territoires. J’ai également parlé du centre administratif mondial de l’Armée du salut et qui se trouve au Quartier Général International à Londres etc... Pourquoi ces références? C’est pour montrer qu’au sein de l’Armée du Salut, il y a une ligne de conduite commune et internationale qui doit absolument être sauvegardée et respectée. Cette notion d’internationalisme de l’Armée du Salut est donc extrêmement importante non seulement au niveau spirituel, mais aussi d’un point de vue administratif. Elle doit être la preuve incontestable que toute décision écrite, toute note, tout texte, toute ampliation, tout document , toute brochure, toute correspondance de quelque nature que ce soit, émanant de L’Armée du salut, ne peut être considérée comme ayant de la valeur, que si cet amalgame administratif tient compte du respect strict et rigoureux de la hiérarchie. En d’autres termes, je dis que dans L’Armée du salut, tout salutiste, quelque soit son grade ou son rôle, avant d’entamer toute correspondance ou tout écrit, devrait en tout premier lieu, mettre en tête de chaque écrit ou texte, le nom du Fondateur de L’Armée du Salut, WILLIAM BOOTH avec toutes les références qui s’imposent. Cette référence doit être immédiatement suivie du nom du centre administratif mondial, c’est à dire le Quartier Général International à Londres (Angleterre), sans oublier l’identité du Général en exercice, (homme ou femme).
Si la correspondance est adressée par un responsable de L’Armée du Salut suffisamment gradé tel qu’un Colonel ou Commandeur Territorial, c’est en troisième position que doit figurer son identité. (Ici à Brazzaville, on mettrait par exemple : le commandeur territorial, Rue Reims, Brazzaville République Populaire Congo) .

Si, c’est un Officier Commandant qui rédige la correspondance, il prendra d’abord la précaution de mentionner en tête de sa correspondance toutes les références citées plus haut, depuis le Fondateur William BOOTH jusqu’au Commandeur Territorial. Si, au contraire, c’est un salutiste, moins gradé que l’Officier Commandant, en l’occurrence, un Lieutenant, ce dernier ne peut rédiger sa correspondance sans mentionner en tête de sa correspondance, tous les grades qui lui sont supérieurs ; c’est seulement après cette hiérarchie rigoureuse qu’il mentionnera ses titres à lui de Lieutenant.

Il en est de même d’un Commandement Divisionnaire. Un poste de l’Armée du Salut par exemple est formé de soldats et de recrues de l’Armée. Tous sont sous la direction d’un Officier Commandant. L’Officier Commandant à son tour est secondé d’un Lieutenant.

Je pouvais m’étendre à volonté, pour vous expliquer ces différentes notions de hiérarchie. Mais je me suis limité à l’essentiel. En résumé, mon intention est de vous faire comprendre que, dans l’Armée du Salut, sans ce respect de la hiérarchie au niveau administratif, toute correspondance ou tout document, tout procès-verbal, toute note que le salutiste pourrait adresser à ses supérieurs, serait d’aucune valeur, étant considérée comme nulle et non avenue.
Cela dénoterait, par ailleurs, de la part de celui qui écrit, un signe de désobéissance aux principes et aux règlements de l’Armée du Salut. Le salutiste doit comprendre que l’obéissance est le principe essentiel de tout gouvernement, qu’il soit humain ou divin. Chaque salutiste, doit, par conséquent, obéir à cette loi administrative, qui veut que, tout écrit avant qu’il ne soit adressé à un supérieur, puisse respecter cette chronologie dont je vous fait état, allant depuis le Fondateur de l’Armée du Salut jusqu’au grade de celui qui rédige ladite correspondance. Le salutiste qui désobéit à cette loi administrative prouve par là même qu’il ne peut être à mesure de commander et qu’il n’a pas confiance dans la sagesse de ses supérieurs car, l’expérience prouve que celui qui n’a jamais appris à obéir, ne peut être en mesure de commander.

Pour mieux vous édifier, Je vais maintenant m’appuyer sur un autre exemple, différent de celui de l’Armée du Salut. Dans le plan purement terrestre, chacun de nous sait qu’il existe une grande organisation qui traite des problèmes de santé sur le plan mondial. Cette organisation, nous la connaissons très bien, c’est l’OMS, (Organisation Mondiale de Santé). A supposer que le Directeur Régional qui a ses assises ici à Brazzaville, veuille rédiger un document ou faire une correspondance. A mon entendement, je pense qu’il prendra la précaution de vérifier si la lettre qu’il va rédiger porte bien, à son en-tête, l’adresse de cette même organisation depuis le siège qui se trouve à Genève. Sans cette référence importante qui rappelle le centre administratif mondial de l’OMS, c’est à dire Genève, le Directeur Régional qui évolue à Brazzaville ne peut rédiger sa correspondance. Avant même qu’il ne mette ses propres références en tant que Directeur Régional au niveau de Brazzaville, il doit respecter la hiérarchie administrative qui veut que toute correspondance, tout procès-verbal, tout document, porte à son en-tête, l’adresse complète de l’OMS à Genève. Après cette condition sine-qua-non, viennent ensuite ses propres références. Une fois cette condition remplie, l’intéressé pourra alors amorcer sa correspondance.



Les frères et sœurs qui sont dans notre Association et qui occupent certaines responsabilités (Président de Section, Président de Sous-Section, Responsable à tel ou tel niveau, j’en passe), rédigent des correspondances, élaborent des procès-verbaux, écrivent des documents, en omettant de mettre en tête de ces dits documents ou de ces correspondances, l’adresse complète de leur Président Fondateur qui est LOUFOUA CETIKOUABO Guy Emile. 

S’il est par exemple, Président d’une Section donnée, il se contente d’écrire en tête de sa lettre : Brazzaville, le 5 Octobre 1985. Frère untel... Président de la Section X, B.P. 108 par exemple, République Populaire du Congo. Il ne s’arrête qu’à sa propre adresse, qu’à ses propres références et se met à rédiger sa lettre, lettre qu’il adresse aux frères et sœurs de l’Association. Après avoir tout relaté, sans se gêner, il signe son courrier et l’envoie à qui de droit. Selon lui, c’est son adresse qui compte, c’est sa personne qui a de la valeur. C’est lui seul que les frères et sœurs doivent respecter et considérer. Nulle trace de l’adresse du Fondateur de l’Association Louzolo, aucune référence sur ce dernier.

Que vous en semble, chers frères et sœurs ? Ce comportement est-il normal ? Cette administration est-elle en harmonie avec la logique ? Avons nous oublié la promesse que nous avons faite librement le jour de notre engagement ? N’avons-nous pas dit : «  je déclare que j’obéirai toujours aux ordres légitimes de mon Représentant légal et que je serai un exemple de fidélité à ses principes ». Mais finalement où allons-nous ?.

Je vous apprends, chers frères et sœurs, que c’est là, un manquement gravissime, une faute très lourde aux yeux de notre Dieu. Beaucoup diront peut-être : « Mais pourquoi le Grand Maître ne nous avait pas fait cette remarque depuis longtemps ? Qu’attendait-il pour nous faire remarquer ce manquement ?.

Eh bien, mes amis ! je l’ai fait sciemment. Je vous ai laissé tout le temps pour voir, si parmi vous, qui êtes et pourtant, de gros intellectuels, des hommes de culture, des diplômés dans les différentes branches du savoir, des sages même, des penseurs, des philosophes, on pouvait trouver un frère ou une sœur capable de faire remarquer ce manquement. J’ai attendu, et depuis 1980 jusqu’à maintenant, personne, dans l’espace de 10 ans bientôt, n’a pu découvrir, cette faute grave, surtout que notre association, renferme un grand nombre d’intellectuels, de penseurs.

Je crois que le Secrétariat de notre Association ne manque d’intellectuels expérimentés. Mais je constate avec amertume, que toute les Notes Circulaires qui me parviennent, tous les documents, tous les procès-verbaux, toutes les brochures sont pour ainsi dire, mal rédigés, mal présentés, en raison même de ce manquement gravissime. Qui de vous a eu le moindre soupçon concernant cette anomalie ? Comment pouvez-vous écrire des Notes Circulaires, des correspondances de tous ordres, en oubliant de porter en tête de chaque correspondance de la part de leurs auteurs, non seulement un manque de bon sens, mais aussi un manque de maturité spirituelle, car c’est une grave erreur que de se préoccuper de vivre pour soi-même au point de ne pas avoir le temps de respecter son Président Fondateur, ne fut-ce qu’en des points où il est en droit d’être respecté. Aimer son Maître, aimer son Président, c’est aussi apprendre à faire attention à sa personne, sinon nous risquons de croire que la vraie piété réside dans les gros mots ! Non ! ne nous complaisons pas dans une piété factice, mais sachons vivre en spirituels. C’est notre attitude à l’égard de notre Président Fondateur qui attestera la réalité de notre amour pour Dieu.

Ce manquement est d’autant plus grave, qu’on laisse entrevoir de notre part des signes de rébellion camouflée et pourquoi pas l’ingratitude à l’égard du Représentant de l’O.P.H., que je suis ! En effet, la Bible nous exhorte à l’obéissance et au respect à l’égard de nos supérieurs et plus particulièrement, envers ceux que Dieu a choisis pour nous guider vers la voie du Salut. Par la bouche de Paul, Dieu dit : « obéissez à vos dirigeants et soyez soumis. En effet, ils veillent constamment sur vos âmes puisqu’ils devront en rendre compte à Dieu. Si vous leur obéissez, ils accompliront leur tâche avec joie ; si non ils l’accompliront avec tristesse, ce qui ne vous serait d’aucun profit ». (Hébreux 13.V.17)

On ne peut être en règle avec Dieu lorsqu’on néglige celui qui le représente, car Jésus à dit : « Celui qui vous écoute, m’écoute; celui qui vous rejette, me rejette ». (Luc 10.V.16)

Si actuellement, les frères et sœurs arrivent à faire des interventions, à sensibiliser, à guérir ; si actuellement ils sont à l’abri des forces impures, c’est bien grâce à un « mbuankanda » comme Emile. Il n’y a donc personne qui pouvait prétendre connaître l’Association Louzolo « AMOUR », sans le Président Fondateur. Avant moi, je crois que beaucoup d’entre vous étaient perdus. Beaucoup étaient pervertis par des doctrines étrangères à l’enseignement du Christ. Je crois que le respect que je vous demande est légitime, car un membre sincère et reconnaissant, ne peut négliger son Maître. Au contraire, il se doit de suivre l’enseignement de celui qui l’a initié dans la vie spirituelle avec une confiance et une soumission empressées

C’est bien moi Emile qui ai fait que tous connaissent l’Association Louzolo et au dernier jour, c’est toujours Emile qui répondra au sujet de chacun de vous, car j’ai une responsabilité solennelle à assumer en votre faveur et un compte à rendre également. Aussi, j’estime que mes directives sont dignes de respect. Si parmi vous, certains s’obstinent à ne pas les suivre, qu’ils sachent que cette attitude de désobéissance, d’orgueil et de rébellion camouflée les mènera à la perte. Si déjà de mon vivant, beaucoup estiment que mon adresse complète ne doit pas figurer dans leurs correspondances, qu’en sera-t-il après ma mort ? Pour beaucoup d’entre vous, le nom d’Emile ne sera qu’un pâle souvenir. Quel raisonnement ! Quelles illusions ? Sachez que, même si le Président Fondateur que je suis n’est plus sur cette terre, à partir de ce jour, son adresse complète ne doit jamais manquer en tête de vos correspondances.

Cette brochure est donc un avertissement que je donne à tout le monde, parce que j’ai vu que tout le monde a failli par rapport à cet état de choses. C’est un grand manquement de la part de tous les frères et sœurs, et c’est précisément sur ces petits détails que l’homme fait échec devant Dieu et tous les frères et sœurs de l’Association Louzolo « AMOUR » ont effectivement échoué parce qu’ils ont commis cette grave erreur. Voilà pourquoi, au début de cette brochure, j’ai parlé de deux élèves : Pierre et André. Pierre qui était pourtant intelligent a échoué à son examen de fin d’année parce qu’il n’a pas su conserver les explications moins importantes de son professeur. Par contre, André, qui était moins doué, mou de nature, les a respectées et conservées. Il obtint, en raison même de cette attitude d’humilité et de dépendance, son diplôme. Il a su prendre au sérieux les moindres détails qu’ajoutait son professeur au cours des différentes leçons.

De même, nous qui sommes très intelligents dans l’Association Louzolo, nous avons échoué parce que depuis presque une dizaine d’années, nous ne nous sommes pas rendus compte de notre aveuglement spirituel, malgré les connaissances encyclopédiques que nous pouvons avoir. Nous avons tous échoué à l’examen que Dieu nous a fait subir, parce que nous écrivons, nous rédigeons, nous dressons des procès-verbaux, nous propageons des documents sans respecter les moindres détails que Dieu voudrait que nous respections.

Il faut prendre très au sérieux cette attitude de négligence que nous affichons à propos de petits détails que Dieu nous demande de considérer dans notre vie d’hommes spirituels. Cette remarque peut faire sourire certains, mais ils oublient que ce sont ces petites choses que l’on néglige qui, bien souvent, nous font perdre de gros privilèges. Notre ennemi de toujours, Satan, nous fait croire que le non respect de ces petites notions est sans risque pour notre avancement spirituel. Vous comprenez maintenant le sens de cette belle chanson en lingala ?

«  Moyini na ngai akosaki ngai, nakomi na mpassi... »

Bien au contraire, les actes de désobéissance au sujet de moindres détails, ne sont parfois, rien d’autre qu’un moyen rapide de perdre la faveur divine.

Voyez le cas de Moïse, ce grand homme de Dieu. Dieu n’était-il pas l’ami de Moïse ? Ce grand Prophète a fait de son vivant des choses extraordinaires, des miracles de tous ordres car la main de l’Éternel était sur lui. C’est lui Moïse qui, par la puissance de l’Éternel, a libéré le peuple d’Israël de l’esclavage auquel l’avait soumis Pharaon. Au Sinaï également, Dieu s’était même manifesté à Moïse de façon très personnelle. Le peuple entendit la voix divine, mais seul Moïse fut admis à parler à l'Éternel comme à un ami. Bref, disons que Moïse, était parmi les hommes, l’un des plus(**)* et des plus capables. Malgré sa grandeur, sa force, il pécha contre Dieu pour avoir négligé un petit détail de rien du tout que Dieu lui avait demandé de respecter. Quel est ce détail ? Le peuple souffrait de la soif et le manque d’eau suscita une grande déception et de vives plaintes. Le peuple murmurait contre Moïse et était même prêt à le menacer. Moïse consulta l’Éternel à ce sujet et Dieu, pour résoudre ce problème dit à Moïse : « Prends ta verge et pose la tranquillement sur le sol. Tu parleras en présence du peuple à ce rocher et l’eau sortira, le peuple boira à satiété. »

Mais Moïse désobéit à Dieu. L’orgueil s’empara de lui. Il appela le peuple « rebelles » et dans sa colère, il frappa violemment le rocher et l’eau sortit. Le peuple but, mais, pour le moment, Moïse n’écouta pas Dieu. Dans sa colère, il oublia que la colère de l’homme n’accomplit pas la justice de Dieu.

Dieu lui avait simplement ordonné de poser tranquillement sa verge par terre et de parler doucement au rocher pour en faire jaillir de l’eau. Or Moïse s’énerva contre le peuple qu’il traita de rebelles. Moïse avait oublié Dieu. Il avait abandonné sa position de dépendance à l’égard de Dieu pour compter sur sa propre sagesse. Et pourtant, Moïse a fait de grandes choses. Mais ce petit manquement a provoqué le jugement de Dieu. Dieu punit Moïse de sa faute, en lui interdisant l’entrée dans la Terre Promise. Si grand que fut Moïse, il pécha sur un petit point et mérita pour cette désobéissance, la punition de Dieu. Moïse, au lieu d’agir au nom de l’Eternel, a agi et intervenu en son propre nom.

Nous aussi, dans l’Association Louzolo, dans l’OPH, nous connaîtrons les mêmes situations et beaucoup sont déjà victimes de leur propre désobéissance et de leurs orgueil. Ceux qui se croient intelligents sûrs d’eux-mêmes ont déjà failli. Apprenons plutôt à devenir comme cet élève qui observait les moindres détails de son professeur.

Nous nous croyons suffisants en nous mêmes. Nous sommes toujours sûrs de nous mêmes, mais dites moi, qui pouvait savoir qu’il allait exister une organisation PH ? Qui pouvait prévoir qu’il y aurait une Association de Bienfaisance appelée Association Louzolo ? je crois qu’il n’y a personne. Où avons nous alors mis notre science, notre sagesse et notre intelligence, nous avons failli sur un petit détail parce que nous avons oublié de considérer à sa juste place l’homme qui nous a fait découvrir cette Organisation. Lisons la parole de Dieu dans 1 Corinthiens 1; 19 à 31.

Voici ce que déclare l’écriture : «  je détruirai la sagesse des sages, je rejetterai le savoir des intelligents ».

Alors, que peut encore dire le sage ? ou l’homme instruit ? ou le discuteur de ce monde ? Dieu a démontré que la sagesse de ce monde est folie ! En effet, le monde a été incapable, au moyen de la sagesse humaine, de reconnaître Dieu là où se manifestait la sagesse divine. C’est pourquoi Dieu a décidé de sauver ceux qui croient en utilisant ce message apparemment fou que nous prêchons. Les Juifs demandent des miracles comme preuve et les grecs cherchent la sagesse.

Quant à nous, nous annonçons le Christ cloué sur la croix: c’est un message scandaleux pour les Juifs et une folie pour les non-Juifs ; mais pour ceux que Dieu a appelés, aussi bien Juifs que non-Juifs, le Christ est la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu. Car ce qui paraît être la folie de Dieu est plus sage que la sagesse des hommes, et ce qui paraît être la faiblesse de Dieu est plus fort que la force des hommes. Considérez, frères, quels sont ceux que Dieu a appelés à former votre groupe : il y a parmi vous, du point de vue humain, peu de sages, peu de puissants, peu de membres de familles peu importantes. Mais Dieu a choisi ce que le monde estime fou pour couvrir de honte les sages; il a choisi ce que le monde estime faible pour couvrir de honte les forts ; il a choisi ce que le monde estime important. Ainsi, aucun être humain ne peut se vanter devant Dieu. Mais Dieu vous a unis à Jésus-Christ et il a fait du Christ notre sagesse : par le Christ nous sommes rendus justes devant Dieu, nous sommes amenées à vivre pour Dieu et nous sommes délivrés du péché. Par conséquent, comme le déclare l’écriture : « Celui qui désire se vanter doit se vanter de ce que le Seigneur a accompli ». 

Si nous étions sages et modestes, nous aurions compris que toute correspondance devrait, en tout premier lieu porter, à son en-tête :
a)- l’adresse complète du Président Fondateur.
b)- la référence complète au B.C.I.
c)- la référence complète au C.N.I.
d)- la référence complète au Bureau des Sages.
et enfin, l’adresse complète de celui ou celle qui s’apprête à rédiger une correspondance.

Frères et sœurs, je crois que je me suis fait comprendre. Nous avons tous échoué à l’examen que Dieu nous a fait subir parce nous évoluons dans l’Association, sans tenir compte de celui qui nous a fait découvrir cette même Association. Voyez le cas de l’Armée du Salut. Le Président Fondateur, William BOOTH est mort il y a de cela de nombreuses années ; mais son adresse complète ne manque jamais dans toutes les correspondances émanant de l’Armée du Salut.
Pour l’instant, nous avons tous échoué. Il est grand temps que nous nous ressaisissions, car une maxime dit : « Mieux vaut tard que jamais » : Ceux qui s’obstineront à agir selon leur propre volonté, auront à s’expliquer au Grand Rendez-vous du Seigneur, car ce Grand jour du Seigneur, sera un jour d’examen. Quand ce jour sera arrivé beaucoup regretteront d’avoir négligé mes directives, mais ils ne pourront plus se rattraper, car l’heure sera au jugement et aux récompenses. Souvenons-nous de la belle chanson du Roi David :

Réf. : Na tribunal ya Yezu madessu ya bana
ke vuanda ve tsiéléka
Nivaquine mpe ke vuanda ve

1.- Finga kuandi Emile yandi ke remercier nge.

2.- Sossa kuandi lufua ya yandi yandi ke remercier nge.

J’ai parlé de deux élèves, Pierre et André, de l’Armée du Salut, de l’Organisation Mondiale de la Santé, simplement pour mettre l’accent sur ce manquement gravissime que tous les frères et sœurs, sans exception ont commis. J’ai laissé une très large marge (environ 10 ans de patience) pour voir s’il y avait parmi vous quelqu’un qui pouvait constater cette anomalie. Je n’ai trouvé personne. Aussi, ai-je trouvé bon d’intervenir à travers cette brochure.

Beaucoup négligent ces détails parce qu’ils pensent que c’est leurs prières adressées à l’Éternel, qui vont les sauver. Ils se font de grosses illusions. Ils peuvent prier tant qu’ils voudront, s’agenouiller du matin au soir. Je dis qu’ils n’auront rien en retour car Dieu n’écoute que celui qui reconnaît d’abord son Initiateur, c’est à dire celui qui, de par sa mission, lui a appris la voie de Dieu, l’amour sincère du prochain et qui lui a fait découvrir Jésus-Christ, à travers l’O.P.H. et son habit, l’Association Louzolo « AMOUR ». Par ailleurs, ce n’est pas seulement dans l’O.P.H. qu’on prie. On prie également dans d’autres organisations religieuses ou spirituelles. Mais comment expliquez-vous cette différence ? A chacun de répondre. Quand à moi, je vous demande de méditer sur la signification profonde du chant composé par le Roi David : «  Nge na munu pangi, béto kélé kaka na Nzambi mosi ».

Frères et sœurs, c’est le moment de nous corriger, car nous étions tous des ignorants. Nous avons oublié qu’en spiritualité, tout compte. Même si l’essentiel est en accord avec la volonté de Dieu, il reste à prendre au sérieux le détail. Tout compte aux yeux de Dieu. Quand on veut rentrer dans le Royaume de Dieu, on ne néglige rien. Malgré nos dons, notre argent, nos qualités morales, intellectuelles, nous pouvons échouer à un examen de Dieu en négligeant les petits, les remarques ou explications moins importantes que Dieu nous donne à travers son Représentant. N’oublions jamais le Président Fondateur notre Association, c’est lui qui nous a montré le chemin. Sinon, quelques soient les notes excellentes que nous aurons en d’autres domaines, nous échouerons toujours parce que nous aurons négligé les détails. Que cette belle chanson en lingala nous fasse réfléchir. Je vous l’ai envoyée parce qu’elle s’applique bien à la situation que nous vivons dans notre Association.

L’homme est poussière et il retournera en poussière, quelque soit sa valeur ici sur terre. Mais Satan qui est le père du mensonge et l’orgueil par excellence, met ces deux gros péchés en nous pour que nous négligeons notre Président Fondateur.

Or, Nous oublions que malgré nos prières, il y a quelqu’un qui nous a montrés la voie du Salut. Si donc nous prions et que nous sommes exaucés, c’est bien, grâce à Emile, Président Fondateur de l’Association Louzolo « AMOUR ». En conséquence, il est logique, et même recommandé par Dieu de lui témoigner le respect et la reconnaissance que nous lui devons.

J’espère que j’ai été très clair sur cette question de hiérarchie. Que chacun se mette à l’oeuvre et comprenne le sens profond de ce message.

Que Dieu vous bénisse et qu’il vous illumine davantage.

Votre Frère en Christ,


Guy Emile LOUFOUA CETIKOUABO.-

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